by Théodore Faullin de Banville (1823 - 1891)
La muse
Language: French (Français)
Près du ruisseau, sous la feuillée, Menons la Muse émerveillée Chanter avec le doux roseau, Puisque la Muse est un oiseau. Puisque la Muse est un oiseau, Gardons que quelque damoiseau N'apprenne ses chansons nouvelles Pour aller les redire aux belles. Un méchant aux plus fortes ailes Tend mille pièges infidèles. Gardons-la bien de son réseau, Puisque la Muse est un oiseau. Puisque la Muse est un oiseau, Empêchons qu'un fatal ciseau Ne la poursuive et ne s'engage Dans les plumes de son corsage. Mère, veillez bien sur la cage Où la Muse rêve au bocage. Veillez en tournant le fuseau, Puisque la Muse est un oiseau.
Text Authorship:
- by Théodore Faullin de Banville (1823 - 1891), "La muse", written 1844, appears in Les Stalactites, no. 4, Paris, Éd. Michel Lévy Frères, first published 1846 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Amédée Dutacq (1848 - 1929), "La muse", published 1881-1882 [ medium voice and piano ], in Journal du Musique [sung text not yet checked]
- by Marguerite Roesgen-Champion (1894 - 1976), "La muse", published [1926] [ vocal duet for mezzo-soprano and contralto with piano ], from Trois duos pour mezzo-soprano et contralto, poèmes de Théodore de Banville, no. 2, Éd. Maurice Senart [sung text not yet checked]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2016-02-20
Line count: 20
Word count: 107