by Émile Verhaeren (1855 - 1916)
L'ombre est lustrale et l'aurore irisée
Language: French (Français)
L'ombre est lustrale et l'aurore irisée. De la branche, d'où s'envole là-haut L'oiseau, Tombent des gouttes de rosée. Une pureté lucide et frêle Orne le matin si clair Que des prismes semblent briller dans l'air. On écoute une source ; on entend un bruit d'ailes. Oh ! que tes yeux sont beaux, à cette heure première Où nos étangs d'argent luisent dans la lumière Et reflètent le jour qui se lève là-bas. Ton front est radieux et ton artère bat. La vie intense et bonne et sa force divine Entrent si pleinement, tel un battant bonheur, En ta poitrine Que pour en contenir l'angoisse et la fureur, Tes mains soudain prennent mes mains Et les appuyent comme avec peur, Contre ton cœur.
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Text Authorship:
- by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, written 1905, appears in Les heures d'après-midi, no. 4, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1922 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Albert Huybrechts (1899 - 1938), "L'ombre est lustrale et l'aurore irisée", 1923 [ high voice and string quartet ], from Deux poèmes d'Émile Verhaeren pour chant et quatuor à cordes, no. 1, Édition CeBeDem, Bruxelles [sung text not yet checked]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2017-05-10
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