by Émile Verhaeren (1855 - 1916)
A ceux qui partent
Language: French (Français)
Tandis qu’au loin, là-bas, des navires s’éclairent, Toutes leurs voiles battant l’air, Au ras des vagues, sur la mer, Comme des aigles d’or passent les vents solaires. Les flots s’enflent, géants et fous. Bons matelots, embarquez-vous. L’aube est fière, l’heure est belle comme la gloire ; La côte entière est comme un seuil, Pour les pas larges de l’orgueil Qui vont rôdant de promontoire en promontoire. Les flots s’enflent, géants et fous. Bons matelots, embarquez-vous. Tandis qu’au loin, là-bas, des navires s’éclairent, Toutes leurs voiles battant l’air, Au ras des vagues, sur la mer, Comme des aigles d’or passent les vents solaires. Les flots s’enflent, géants et fous. Bons matelots, embarquez-vous. L’aube est fière, l’heure est belle comme la gloire ; La côte entière est comme un seuil, Pour les pas larges de l’orgueil Qui vont rôdant de promontoire en promontoire. Les flots s’enflent, géants et fous. Bons matelots, embarquez-vous.
Confirmed with Émile Verhaeren, Les Forces tumultueuses, Paris, Société du Mercure de France, 1902, pages 171-172.
Authorship:
- by Émile Verhaeren (1855 - 1916), "A ceux qui partent", written 1902?, appears in Les Forces tumultueuses, in 16. Les cris de ma vie, no. 10, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1902 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Albert Doyen (1882 - 1935), "A ceux qui partent", published 1914 [medium voice and piano], from Poème lyrique, sur 6 poésies de : Verhaeren, Vildrac, Nietzche, Spire, Duhamel, Verlaine, no. 1, Paris, Éd. Alphonse Leduc [ sung text not yet checked against a primary source]
Researcher for this page: Andrew Schneider [Guest Editor]
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