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Quatre mélodies , opus 57

by Aloys Claussmann (1850 - 1926)

1. Solennité du soir

Language: French (Français) 
Ô sœur de mon exil
 . . . . . . . . . .

— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —

Text Authorship:

  • by Joseph Desaymard (1878 - 1946)

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2. Nuit blanche  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Cette nuit, tu prendras soin que dans chaque vase
Frissonne, humide encore, une gerbe de fleurs.
Nul flambeau dans la chambre - où tes chères pâleurs
Se noieront comme un rêve en des vapeurs de gaze.

Pour respirer tous nos bonheurs avec emphase,
Sur le piano triste, où trembleront des pleurs,
Tes mains feront chanter d'angéliques douleurs
Et je t'écouterai, silencieux d'extase.

Tels nous nous aimerons, sévères et muets.
Seul, un baiser parfois sur tes ongles fluets
Sera la goutte d'eau qui déborde des urnes,

O Soeur ! et dans le ciel de notre pureté
Le virginal Désir des amours taciturnes
Montera lentement comme un astre argenté.

Text Authorship:

  • by Albert Victor Samain (1858 - 1900), "Nuit blanche", written 1893, appears in Au jardin de l'Infante, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1897

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , "Sleepless night", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

3. Green  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue, à vos pieds reposée,
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

Text Authorship:

  • by Paul Verlaine (1844 - 1896), "Green", appears in Romances sans paroles, in Aquarelles, no. 1, first published 1872

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) [singable] (Núria Colomer) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
  • CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright ©
  • GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Green", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission
  • POL Polish (Polski) (Bronisława Ostrowska) , "Green", Kraków, first published 1911

4. J'ai cueilli cette fleur pour toi  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline.
Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline,
Que l'aigle connaît seul et peut seul approcher,
Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.
L'ombre baignait les flancs du morne promontoire ;
Je voyais, comme on dresse au lieu d'une victoire
Un grand arc de triomphe éclatant et vermeil,
A l'endroit où s'était englouti le soleil,
La sombre nuit bâtir un porche de nuées.
Des voiles s'enfuyaient, au loin diminuées ;
Quelques toits, s'éclairant au fond d'un entonnoir,
Semblaient craindre de luire et de se laisser voir.
J'ai cueilli cette fleur pour toi, ma bien-aimée.
Elle est pâle, et n'a pas de corolle embaumée,
Sa racine n'a pris sur la crête des monts
Que l'amère senteur des glauques goëmons ;
Moi, j'ai dit : Pauvre fleur, du haut de cette cime,
Tu devais t'en aller dans cet immense abîme
Où l'algue et le nuage et les voiles s'en vont.
Va mourir sur un cœur, abîme plus profond.
Fane-toi sur ce sein en qui palpite un monde.
Le ciel, qui te créa, pour t'effeuiller dans l'onde,
Te fit pour l'océan, je te donne à l'amour. --
Le vent mêlait les flots ; il ne restait du jour
Qu'une vague lueur, lentement effacée.
Oh! comme j'étais triste au fond de ma pensée,
Tandis que je songeais, et que le gouffre noir
M'entrait dans l'âme avec tous les frissons du soir !

Text Authorship:

  • by Victor Hugo (1802 - 1885), "J'ai cueilli cette fleur", appears in Les Contemplations, in 5. Livre cinquième -- En marche, no. 14

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