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Six Chansons de Bilitis, 1er recueil

by Georges Dandelot (1895 - 1975)

1. Le passant  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Comme j’étais assise le soir 
devant la porte de la maison, 
un jeune homme est venu à passer. 
Il m’a regardée, j’ai tourné la tête. 
Il m’a parlé, je n’ai pas répondu.

Il a voulu m’approcher. J’ai pris une faulx 
contre le mur et je lui aurais fendu 
la joue s’il avait avancé d’un pas.

Alors reculant un peu, il se mit à sourire 
et souffla vers moi dans sa main, disant : 
« Reçois le baiser. » Et j’ai crié ! 
et j’ai pleuré. Tant, que ma mère est accourue.

Inquiète, croyant que j’avais été piquée 
par un scorpion. Je pleurais : 
« Il m’a embrassée. » 
Ma mère aussi m’a embrassée 
et m’a emportée dans ses bras.

Text Authorship:

  • by Pierre-Félix Louis (1870 - 1925), as Pierre Louÿs, "Le passant", written 1894, appears in Les Chansons de Bilitis, in Bucoliques en Pamphylie, no. 7, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1897

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Confirmed with Œuvres complètes de Pierre Louÿs, 1929 - 1931, tome 2 (1894 (Chansons de Bilitis)), Paris, Slatkine reprints, 1973, page 25.

Note: this is a prose text. The line breaks are arbitrary.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. Les contes  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Je suis aimée des petits enfants; dès qu'ils 
me voient, ils courent à moi, et s'accrochent 
à ma tunique et prennent mes jambes dans 
leurs petits bras.

S'ils ont cueilli des fleurs, ils me les donnent 
toutes ; s'ils ont pris un scarabée ils le 
mettent dans ma main; s'ils n'ont rien ils me 
caressent et me font asseoir devant eux.

Alors ils m'embrassent sur la joue, ils 
posent leurs têtes sur mes seins ; ils me 
supplient avec les yeux. Je sais bien ce que 
cela veut dire.

Cela veut dire: "Bilitis chérie, [dis-nous]1, 
car nous sommes gentils, l'histoire du héros 
Perseus ou la mort de la petite Hellé."

Text Authorship:

  • by Pierre-Félix Louis (1870 - 1925), as Pierre Louÿs, "Les contes", appears in Les Chansons de Bilitis, in Bucoliques en Pamphylie, no. 18

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Marvin J. Ward) , "The tales", copyright © 2003, (re)printed on this website with kind permission
  • GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Geschichten", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)
1 Debussy: "redis-nous"

Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Marvin J. Ward

3. Le sommeil interrompu  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Toute seule je m’étais endormie, 
comme une perdrix dans la bruyère… 
Le vent léger, le bruit des eaux, 
la douceur de la nuit m’avaient retenue là.

Je me suis endormie, imprudente, 
et je me suis réveillée en criant, 
et j’ai lutté, et j’ai pleuré ; 
mais déjà il était trop tard. 
Et que peuvent les mains d’une enfant ?

Il ne me quitta pas. Au contraire, 
plus tendrement dans ses bras, 
il me serra contre lui et je ne vis plus 
au monde ni la terre ni les arbres 
mais seulement la lueur de ses yeux…

À toi, Kypris victorieuse, je consacre 
ces offrandes encore mouillées de rosée, 
vestiges des douleurs de la vierge, 
témoins de mon sommeil et de ma résistance.

Text Authorship:

  • by Pierre-Félix Louis (1870 - 1925), as Pierre Louÿs, "Le sommeil interrompu", written 1897, appears in Les Chansons de Bilitis, in Bucoliques en Pamphylie, no. 35, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1897

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Confirmed with Œuvres complètes de Pierre Louÿs, 1929 - 1931, tome 2 (1894 (Chansons de Bilitis)), Paris, Slatkine reprints, 1973, page 52.

Note: this is a prose text. The line breaks are arbitrary.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

4. La nuit  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
C’est moi maintenant qui le recherche. 
Chaque nuit, très doucement, je quitte la maison, 
et je vais par une longue route, 
jusqu’à sa prairie, le regarder dormir.

Quelquefois je reste longtemps sans parler, 
heureuse de le voir seulement, 
et j’approche mes lèvres des siennes, 
pour ne baiser que son haleine.

Puis tout à coup je m’étends sur lui. 
Il se réveille dans mes bras, 
et il ne peut plus se relever car je lutte ! 
Il renonce, et rit, et m’étreint. 
Ainsi nous jouons dans la nuit.

… Première aube, ô clarté méchante, toi déjà ? 
En quel antre toujours nocturne, 
sur quelle prairie souterraine pourrons-nous 
si longtemps aimer, que nous perdions ton souvenir ?…

Text Authorship:

  • by Pierre-Félix Louis (1870 - 1925), as Pierre Louÿs, "La nuit", written 1894, appears in Les Chansons de Bilitis, in Bucoliques en Pamphylie, no. 44, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1897

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Confirmed with Œuvres complètes de Pierre Louÿs, 1929 - 1931, tome 2 (1894 (Chansons de Bilitis)), Paris, Slatkine reprints, 1973, page 60.

Note: this is a prose text. The line breaks are arbitrary.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

5. Berceuse  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
[Dors :]1 j'ai demandé à Sardes tes jouets, et 
tes vêtements à Babylone. Dors, tu es fille 
de Bilitis et d'un roi du soleil levant.

Les bois, ce sont les palais qu'on bâtit pour
toi seule et que je t'ai donnés. Les troncs 
des pins, ce sont les colonnes ; les hautes
branches, ce sont les voûtes.

Dors. Pour qu'il ne t'éveille pas, je vendrai 
le soleil à la mer. Le vent des ailes de 
la colombe est moins léger que ton haleine.

[Fille]2 de moi, chair de ma chair, [tu]3 diras 
quand tu ouvriras les yeux, si tu veux la 
plaine ou la ville, ou la montagne ou la 
lune, ou le cortège blanc des dieux.

Text Authorship:

  • by Pierre-Félix Louis (1870 - 1925), as Pierre Louÿs, "Berceuse", appears in Les Chansons de Bilitis, in Bucoliques en Pamphylie, no. 45

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , "Lullaby", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
  • GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Wiegenlied", copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)

Confirmed with Œuvres complètes de Pierre Louÿs, 1929 - 1931, tome 2 (1894 (Chansons de Bilitis)), Slatkine reprints, 1973, page 61. Note: the text appears as prose paragraphs. We have added line-breaks.

1 Lacerda: "Dors, dors,"
2 Lacerda: "Dors, fille"
3 Lacerda: "tu me"

Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Low [Guest Editor]

6. Les petits enfants  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
La rivière est presque à sec ; 
les joncs flétris meurent dans la fange ; 
l'air brûle, et loin des berges creuses, 
un ruisseau clair coule sur les graviers.

C'est là que du matin au soir 
les petits enfants nus viennent jouer. 
Ils se baignent, pas plus haut que leurs mollets, 
tant la rivière est basse.

Mais ils marchent dans le courant, 
et glissent quelquefois sur les roches, 
et les petits garçons jettent de l'eau 
sur les petites filles qui rient.

Et quand une troupe de marchands qui passe, 
mène boire au fleuve les énormes boeufs blancs, 
ils croisent leurs mains derrière eux 
et regardent les grandes bêtes.

Text Authorship:

  • by Pierre-Félix Louis (1870 - 1925), as Pierre Louÿs, "Les petites enfants", appears in Les Chansons de Bilitis, in Bucoliques en Pamphylie, no. 17

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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 684
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