On entend au loin Crier le cabestan d’une ancre qui se lève. Des chevaux sur la grève Traînent des chariots chargés de goémons; Des femmes remuant le sable et le limon, Passent, la trouble en main et rôdent, jambes nues. De grands oiseaux blancs vont et viennent dans les nues. A l’horizon la mer, sans fond comme la nuit.
L'Œil égaré, Six chants pour baryton & piano
by Elizabeth Illouz (b. 1926), as Betsy Jolas
1. On entend au loin  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), no title, appears in Océan
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]2. Le ciel étoilé
Le ciel étoilé a des constellations rares et prodigieuses
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3. N'es‑tu pas
N'es-tu pas un chercheur de crânes
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4. Ô femmes [sung text not yet checked]
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La mort et la beauté sont deux choses profondes Qui contiennent tant d'ombre et d'azur qu'on dirait Deux sœurs, également terribles et fécondes, Ayant la même énigme et le même secret. Ô femmes, voix, regards, cheveux noirs, tresses blondes, Vivez, je meurs ! Ayez l'éclat, l'amour, l'attrait, Ô perles que la mer mêle à ses grandes ondes, Ô lumineux oiseaux de la sombre forêt ! Judith, nos destins sont plus près l'un de l'autre Qu'on ne croirait, à voir mon visage et le vôtre : Tout le divin abîme apparaît dans vos yeux. Et moi, je sens le gouffre étoilé dans mon âme : Nous sommes tous les deux voisins du ciel, Madame, Puisque vous êtes belle et puisque je suis vieux.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Ave dea moriturus te salutat", written 1872, appears in Toute la lyre - nouvelle série, in 5. Toute la lyre - V., no. 34
See other settings of this text.
Confirmed with The Sonnet in French Literature and the Development of the French Sonnet Form. A Dissertation submitted to Cornell University for the Degree of Doctor of Philosophy by Everett Ward Olmsted, Ithaca, New York, 1897, page 192. Note: the last word of the title is spelled "sallutat" in this publication, but we have corrected it to the conventional spelling of "salutat".
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[ ... ] Elle était nue avec un abandon sublime Et, couchée en un lit, semblait sur une cime. À mesure qu'en elle entrait l'amour vainqueur, On eût dit que le ciel lui jaillissait du coeur ; - [ ... ]
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), appears in Toute la lyre - nouvelle série, in 6. Toute la lyre - VI., no. 7
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Note: in Betsy Jolas's setting, lines 11 to 14 are read aloud by the pianist or the page-turner.
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5. Que la terre endormie
Que la terre endormie ouvrant à demi ses yeux lourds
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6. Tout corps couché
Tout corps couché prend la ligne de l'horizon de l'âme
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