Il était une fois un prince
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Mélodies pour voix et piano
by Isabelle Aboulker (b. 1938)
2. La Princesse au petit pois
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- by Anonymous / Unidentified Author
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Note: based on the story by Hans Christian Andersen.
4. Escale à Rio
Subtitle: Vocalise
— Vocalise —
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5. Lettre d'amour
Vous avez des yeux gris-bleus-verts
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9. A propos de la chaussette blanche...
La chaussette blanche est devebue vulgaire
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Text Authorship:
- by Marie Louise Blondeau (1872 - 1965), as Comtesse de Gencé, written 1894?, appears in Savoir vivre et usages mondains, Paris, Bibliothèque des ouvrages pratiques
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10. Comment on offre le bras ...
Un monsieur qui rencontre dans la rue une dame
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- by Marie Louise Blondeau (1872 - 1965), as Comtesse de Gencé, written 1894?, appears in Savoir vivre et usages mondains, Paris, Bibliothèque des ouvrages pratiques
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11. Et à propos de gants
Et à propos de gants on se demande parfois : quand doit-on se ganter et se déganter ?
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- by Marie Louise Blondeau (1872 - 1965), as Comtesse de Gencé, written 1894?, appears in Savoir vivre et usages mondains, Paris, Bibliothèque des ouvrages pratiques
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14. Petites mélodies impertinentes, extraits du 'Dictionnaire des idées reçues'
Invariablement, le fond de l'air est en contradiction
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- by Gustave Flaubert (1821 - 1880), appears in Dictionnaire des idées reçues
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18. Le Lion devenu vieux  [sung text not yet checked]
Le Lion, terreur des forêts, Chargé d'ans et pleurant son antique prouesse, Fut enfin attaqué par ses propres sujets, Devenus forts par sa faiblesse. Le Cheval s'approchant lui donne un coup de pied ; Le Loup un coup de dent, le Boeuf un coup de corne. Le malheureux Lion, languissant, triste, et morne, Peut a peine rugir, par l'âge estropié. Il attend son destin, sans faire aucunes plaintes ; Quand voyant l'Ane même à son antre accourir : "Ah ! c'est trop, lui dit-il ; je voulais bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes."
Text Authorship:
- by Jean de La Fontaine (1621 - 1695), "Le Lion devenu vieux", written 1668, appears in Fables, Livre III, no. 14
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]19. Le Corbeau et le renard  [sung text not yet checked]
Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage: Hé! Bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli! Que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tombe sa proie. Le renard s'en saisit, et dit: Mon bon monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute: Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Le corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Text Authorship:
- by Jean de La Fontaine (1621 - 1695), "Le corbeau et le renard", written 1668, appears in Fables
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (David Jonathan Justman) , "The Raven and the Fox", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
See also Le renard et le corbeau.
Researcher for this page: Geoffrey Wieting
20. Les Animaux malades de la peste  [sung text not yet checked]
Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom) Capable d’enrichir en un jour l’Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. On n’en voyait point d’occupés À chercher le soutien d’une mourante vie ; Nul mets n’excitait leur envie. Ni Loups ni Renards n’épiaient La douce et l’innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d’amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit ; Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents On fait de pareils dévouements : Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence L’état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J’ai dévoré force moutons ; Que m’avaient-ils fait ? nulle offense : Même il m’est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non non : Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d’honneur. Et quant au Berger l’on peut dire Qu’il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir. On n’osa trop approfondir. Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins, Au dire de chacun étaient de petits saints. L’Âne vint à son tour et dit : J’ai souvenance Qu’en un pré de Moines passant, La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. À ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable D’expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir.
Text Authorship:
- by Jean de La Fontaine (1621 - 1695), "Les Animaux malades de la peste", appears in Fables
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]21. Le Loup et l'Agneau  [sung text not yet checked]
La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure. Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un loup survint à jeun, qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'elle ; Et que, par conséquent, en aucune façon Je ne puis troubler sa boisson. Tu la troubles ! reprit cette bête cruelle ; Et je sais que de moi tu médis l'an passé. Comment l'aurais-je fait, si je n'étais pas né ? Reprit l'agneau : je tette encore ma mère. -- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. -- Je n'en ai point. -- C'est donc quelqu'un des tiens ; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge. Là-dessus, au fond des forêts Le loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès.
Text Authorship:
- by Jean de La Fontaine (1621 - 1695), "Le loup et l'agneau", written 1668, appears in Fables
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- ENG English (David Jonathan Justman) , "The wolf and the lamb", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
22. Le Loup et le chien  [sung text not yet checked]
Un Loup n'avait que les os et la peau ; Tant les Chiens faisaient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli (1), qui s'était fourvoyé par mégarde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers. Mais il fallait livrer bataille Et le Mâtin était de taille A se défendre hardiment. Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. Il ne tiendra qu'à vous, beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres (2), haires (3), et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? Rien d'assuré, point de franche lippée (4). Tout à la pointe de l'épée. Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin. Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ? Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants (5) ; Flatter ceux du logis, à son maître complaire ; Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons (6) : Os de poulets, os de pigeons, ........Sans parler de mainte caresse. Le loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé : Qu'est-ce là ? lui dit-il. Rien. Quoi ? rien ? Peu de chose. Mais encor ? Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu'importe ? Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
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- by Jean de La Fontaine (1621 - 1695), "Le Loup et le Chien", appears in Fables
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]23. Le Lièvre et les grenouilles  [sung text not yet checked]
Un Lièvre en son gîte songeait, (Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?) Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait : Cet animal est triste, et la crainte le ronge. Les gens de naturel peureux Sont, disait-il, bien malheureux. Ils ne sauraient manger morceau qui leur profite. Jamais un plaisir pur, toujours assauts divers. Voilà comme je vis : cette crainte maudite M’empêche de dormir, sinon les yeux ouverts. Corrigez-vous, dira quelque sage cervelle. Et la peur se corrige-t-elle ? Je crois même qu’en bonne foi Les hommes ont peur comme moi. Ainsi raisonnait notre Lièvre, Et cependant faisait le guet. Il était douteux, inquiet : Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. Le mélancolique animal En rêvant à cette matière, Entend un léger bruit : ce lui fut un signal Pour s’enfuir devers sa tanière. Il s’en alla passer sur le bord d’un Étang. Grenouilles aussitôt de sauter dans les ondes, Grenouilles de rentrer en leurs grottes profondes. Oh, dit-il, j’en fais faire autant Qu’on m’en fait faire ! ma présence Effraie aussi les gens, je mets l’alarme au camp ! Et d’où me vient cette vaillance ? Comment des animaux qui tremblent devant moi ! Je suis donc un foudre de guerre. Il n’est, je le vois bien, si poltron sur la terre, Qui ne puisse trouver un plus poltron que soi.
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- by Jean de La Fontaine (1621 - 1695), "Le Lièvre et les grenouilles", appears in Fables
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]