Ah, assez dormir, la belle,
Ta cavale Isabelle
Hennit sous tes balcons
Allons, en chasse !,
Vois tes piqueurs alertes,
Et sur leurs manches vertes
Les pieds noirs des faucons.
Allons, en chasse !
Vois écuyers et pages,
En galants équipages,
Sans rochet ni pourpoint,
Têtes chaperonnées,
Trainer les haquenées,
Leur arbalète au poing.
Vois bondir dans les herbes
Les lévriers superbes,
Les chiens trapus crier.
En chasse, et chasse heureuse !
Allons, l'amoureuse,
Le pied dans l'étrier !
...
Allons, mon intrépide,
Ta cavale rapide
Frappe du pied le sol
Allons, en chasse !,
Et ton bouffon balance,
Comme un soldat sa lance,
Son joyeux parasol !
Allons, en chasse !
Chansons à 4 voix
Song Cycle by Florent Schmitt (1870 - 1958)
1. Véhémente
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Le Lever", written 1829, appears in Premières poésies, first published 1830
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
2. Nostalgique
Fugitive, l'heure s'envole, rien ne peut arrêter sa course folle; o symbole, triste symbole de nos plaisirs, de nos beaux jours. D'un bonheur trop vite effacé, le souvenir nous reste éternellement. Par lui, le présent monotone se colore des reflets plus brillants du passé. D'un bonheur enfui rapidement Le souvenir nous reste éternellement.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]3. Naïve
Nina, ton frais sourire, Nina, ton cœur qui soupire, ta voix, tes yeux, qui font dire qu'on croit au bonheur d'aimer. Nina, ces chères années, Nina, ces douces journées, ces roses fanées, toutes choses mortes sur ton cœur. Nina, ô ma charmante, pendant la tourmente, la mer écumante grondait à nos yeux. Aimable et belle Italie, sagesse ou folie, Jamais, jamais ne t'oubliera qui t'a pu contempler une fois, qui a vu un jour ton bleu ciel. Toujours, toujours plus chérie, tu seras la patrie, toujours ta rive fleurie restera la patrie que désire l'amour!
Text Authorship:
- by Florent Schmitt (1870 - 1958) [an adaptation]
Based on:
- a text in French (Français) by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Cantate de Bettine", appears in Bettine [comédie], first published 1851
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]4. Boréale
Ô nuage aux doux contours, léger nuage aux flancs neigeux, vers quelle plage, sous quels cieux t'emportent les grands vents d'orage? Ô fils d'une zône plus brûlante, Ne viens-tu pas. Arrives-tu du sein profond des mers pour servir à la parure d'un autre horizon bien plus vermeil ?
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]5. Tendre
Bass : Toi qu'au jeune âge en mon chemin j'avais rêvée je t'ai trouvée (Tenor enters here; text below) Ô toi que j'avais rêvée, donne à ma tendresse un doux espoir ! Quand l'hirondelle vole et ramène le doux printemps fleuri... à tout cœur tendre qu'il n'est qu'un temps ! Ô toi qu'autrefois j'avais rêvée en mon chemin, je t'ai trouvée enfin ! Hélas! tout est désir, tout est douleur ! Toujours, toujours, toi présente, tout est plaisir, tout est tendresse, tout est amour ! Tenor, simultaneously : Ah ! plein de bonheur j'aime à te voir de mon amour combler l'espoir. J'aime à te voir de ma tendresse combler l'espoir A tire d'aile, vole et rappelle le doux printemps fleuri. C'est pour apprendre que pour se rendre il n'est qu'un temps ! Ô toi, ma seule envie, mon seul bonheur, toute ma vie est dans ton cœur ! Hélas ! en ton absence tout est désir, tout est douleur. Mais toujours, en ta présence tout est plaisir, tout est tendresse, tout est oubli, tout est ivresse, tout est bonheur d'amour ! Mezzo-soprano, simultaneously : Toi qu'au jeune âge, autrefois, j'avais rêvé sur mon chemin, je t'ai trouvé. Ah ! toi que j'avais rêvé ! A tire d'aile... le doux printemps, C'est pour apprendre à tout cœur tendre que pour se rendre il n'est qu'un temps ! (etc.; ...Toi de qui au jeune âge ...etc.) Hélas ! en ton absence tout est désir, tout est douleur... Hélas ! tout est désir et douleur... Toujours, en ta présence tout est plaisir et douceur, plaisir, douceur, tendresse, ivresse, oubli, bonheur, toujours en ta présence, toujours, toujours, tout est amour ! Soprano, simultaneously : Ah ! pleine d'ivresse, je veux de ta tendresse combler l'espoir. Quand l'hirondelle vole et rappelle le doux printemps fleuri. Il n'est qu'un temps ! Pour se rendre il n'est qu'un temps... Ah ! Ah ! toi qu'autrefois j'avais rêvé sur mon chemin, je t'ai trouvé : avec ivresse à ta tendresse un doux espoir je veux donner. Ah ! un doux espoir. Ô toi, ma seule envie, mon seul bonheur ma vie est dans ton cœur ! Hélas ! en ton absence tout est désir, tout est douleur... Toujours, en ta présence, toujours, toujours, tout est plaisir tendresse, oubli, bonheur, ivresse, tout est bonheur, tout est amour !
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]6. Martiale
Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu'allez-vous faire Aussi loin d'ici ? loin de nous ? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N'est que souci ? ... ... J'en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux.
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Chanson de Barberine", written 1835, appears in Poésies nouvelles, appears in La Quenouille de Barberine, comédie en 2 actes
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Victoria de Menil) , "Handsome knight, you who leave for war", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
First published in La Quenouille de Barberine, a comedy in two acts, Éd. La Revue des Deux Mondes, 1835.
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