French (Français) translations of Melodramen, opus 21
by August Reuss (1871 - 1935)
Ich aber lag am Rande des Schiffes, Und schaute, träumenden Auges, Hinab in das spiegelklare Wasser, Und schaute tiefer und tiefer -- Bis tief, im Meeresgrunde, Anfangs wie dämmernde Nebel, Jedoch allmählich farbenbestimmter, Kirchenkuppel und Türme sich zeigten, Und endlich, sonnenklar, eine ganze Stadt, Altertümlich niederländisch, Und menschenbelebt. Bedächtige Männer, schwarzbemäntelt, Mit weißen Halskrausen und Ehrenketten Und langen Degen und langen Gesichtern, Schreiten, über den wimmelnden Marktplatz, Nach dem treppenhohen Rathaus, Wo steinerne Kaiserbilder Wacht halten mit Zepter und Schwert. Unferne, vor langen Häuserreihn, Wo spiegelblanke Fenster Und pyramidisch beschnittene Linden, Wandeln seidenrauschende Jungfern, Schlanke Leibchen, die Blumengesichter Sittsam umschlossen von schwarzen Mützchen Und hervorquellendem Goldhaar. Bunte Gesellen, in spanischer Tracht, Stolzieren vorüber und nicken. Bejahrte Frauen, In braunen, verschollnen Gewändern, Gesangbuch und Rosenkranz in der Hand, Eilen, trippelnden Schritts, Nach dem großen Dome, Getrieben von Glockengeläute Und rauschendem Orgelton. Mich selbst ergreift des fernen Klangs Geheimnisvoller Schauer! Unendliches Sehnen, tiefe Wehmut Beschleicht mein Herz, Mein kaum geheiltes Herz; -- Mir ist, als würden seine Wunden Von lieben Lippen aufgeküßt, Und täten wieder bluten -- Heiße, rote Tropfen, Die lang und langsam niederfalln Auf ein altes Haus, dort unten In der tiefen Meerstadt, Auf ein altes, hochgegiebeltes Haus, Wo melancholisch einsam Untetn am Fenster ein Mädchen sitzt, Den Kopf auf den Arm gelehnt, Wie ein armes, vergessenes Kind -- Und ich kenne dich armes, vergessenes Kind! So tief, meertief also Verstecktest du dich vor mir, Aus kindischer Laune, Und konntest nicht mehr herauf, Und saßest fremd unter fremden Leuten, Jahrhundertelang, Derweilen ich, die Seele voll Gram, Auf der ganzen Erde dich suchte, Und immer dich suchte, Du Immergeliebte, Du Längstverlorene, Du Endlichgefundene -- Ich hab dich gefunden und schaue wieder Dein süßes Gesicht, Die klugen, treuen Augen, Das liebe Lächeln -- Und nimmer will ich dich wieder verlassen, Und ich komme hinab zu dir, Und mit ausgebreiteten Armen Stürz ich hinab an dein Herz -- Aber zur rechten Zeit noch Ergriff mich beim Fuß der Kapitän, Und zog mich vom Schiffsrand, Und rief, ärgerlich lachend: Doktor, sind Sie des Teufels?
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- by Heinrich Heine (1797 - 1856), "Seegespenst", appears in Buch der Lieder, in Die Nordsee, in Erster Zyklus, no. 10
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J'étais encore une fois allongé au bord du bateau, Et, les yeux rêveurs, je regardais Vers le bas, dans l'eau claire comme le verre, Et je regardais de plus en plus profond, Loin, jusqu'au fond de la mer, Au début, comme un brouillard crépusculaire, Puis progressivement plus distinctement colorées Apparurent des coupoles d'église et des tours, Et finalement, claire comme le soleil, toute une ville, Une antique ville hollandaise, Animée d'êtres humains. Des hommes, couverts de manteaux noirs, Avec des collerettes blanches et des colliers honorifiques, De longues épées et de longues figures, Marchaient lentement sur la grouillante place du marché En direction des hautes marches de l'hôtel de ville Où l'effigie de pierre de l'empereur Montait la garde avec son sceptre et son épée. Pas bien loin, devant de longues rangées de maisons Aux fenêtres brillantes comme des miroirs, Bordées de tilleuls taillés en pyramide, Des demoiselles passaient dans un bruissement de soie, Aux petits corps sveltes, aux visages fleuris Modestement encapuchonnés de bonnets noirs D'où jaillissaient des cheveux d'or. Une foule colorée, en costume espagnol, Se pavanait devant elles et les saluaient. Des dames âgées, En vêtements bruns et démodés, Livres de cantiques et chapelet en main Se pressaient en trottinant Vers la grande cathédrale, Éperonnées par le son des cloches Et le bourdonnement des orgues. À ces sonorités lointaines je suis moi-même Parcouru d'un frisson mystérieux ! Une nostalgie infinie, une profonde mélancolie S'insinuent en mon cœur, Mon cœur à peine cicatrisé ; C'est pour moi comme si ses blessures, Ouvertes par le baiser de lèvres aimées, Se remettaient à saigner De chaudes et rouges gouttes, Qui tombent longuement et lentement Sur une ancienne maison, là, en-bas, Dans la ville des profondeurs de la mer, Sur une ancienne maison au pignon élevé, Où seule et mélancolique Une jeune fille est assise à la fenêtre, La tête appuyée sur son bras, Comme une pauvre enfant oubliée -- Et je te connais, toi, pauvre enfant oubliée ! Profondément, si profondément, Tu t'es dissimulée à moi Par un caprice d'enfant, Et tu ne pouvais t'en sortir, Et tu étais assise, étrangère parmi les étrangers Durant des siècles, Tandis que moi, l'âme emplie de chagrin Sur toute la terre je te cherchais, Et toujours te cherchais, Toi, toujours aimée, Toi, longtemps perdue, Toi, enfin trouvée -- Je t'ai trouvée et à nouveau regarde Ton doux visage, Tes yeux sages et fidèles Ton charmant sourire -- Et plus jamais plus je ne t'abandonnerai, Et je descends vers toi, Et les bras grands ouverts Je me précipite vers ton cœur -- Mais juste au bon moment Le capitaine m'attrape par le pied Et me tire sur le bord du bateau, Et crie, avec un rire furieux : » Docteur, êtes vous possédé du démon ? «
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- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2009 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), "Seegespenst", appears in Buch der Lieder, in Die Nordsee, in Erster Zyklus, no. 10
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This text was added to the website: 2009-10-29
Line count: 77
Word count: 454
Auf dem Berge steht die Hütte, Wo der alte Bergmann wohnt; Dorten rauscht die grüne Tanne, Und erglänzt der goldne Mond. In der Hütte steht ein Lehnstuhl, Ausgeschnitzelt wunderlich, Der darauf sitzt, der ist glücklich, Und der Glückliche bin ich! Auf dem Schemel sitzt die Kleine, Stützt den Arm auf meinen Schoß; Äuglein wie zwei blaue Sterne, Mündlein wie die Purpurros. Und die lieben, blauen Sterne Schaun mich an so himmelgroß, Und sie legt den Liljenfinger Schalkhaft auf die Purpurros. Nein, es sieht uns nicht die Mutter, Denn sie spinnt mit großem Fleiß, Und der Vater spielt die Zither, Und er singt die alte Weis. Und die Kleine flüstert leise, Leise, mit gedämpftem Laut; Manches wichtige Geheimnis Hat sie mir schon anvertraut. «Aber seit die Muhme tot ist, Können wir ja nicht mehr gehn Nach dem Schützenhof zu Goslar, Dorten ist es gar zu schön. Hier dagegen ist es einsam, Auf der kalten Bergeshöh, Und des Winters sind wir gänzlich Wie begraben in dem Schnee. Und ich bin ein banges Mädchen, Und ich fürcht mich wie ein Kind Vor den bösen Bergesgeistern, Die des Nachts geschäftig sind.» Plötzlich schweigt die liebe Kleine, Wie vom eignen Wort erschreckt, Und sie hat mit beiden Händchen Ihre Äugelein bedeckt. Lauter rauscht die Tanne draußen, Und das Spinnrad schnurrt und brummt, Und die Zither klingt dazwischen, Und die alte Weise summt: «Fürcht dich nicht, du liebes Kindchen, Vor der bösen Geister Macht; Tag und Nacht, du liebes Kindchen, Halten Englein bei dir Wacht!»
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- by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Buch der Lieder, in Aus der Harzreise, in 3. Bergidylle, no. 1
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Il y a sur la montagne une cabane Où habite le vieux montagnard ; Là-haut les verts sapins bruissent, Et la lune dorée brille. Il y a dans la cabane une chaise longue Merveilleusement sculptée, Celui qui s'y assied est chanceux, Et celui qui est chanceux, c'est moi ! La petite est assise sur le tabouret , Elle appuie son bras sur mes genoux ; De petits yeux comme deux étoiles bleues Une petite bouche comme une rose pourpre. Et les chères étoiles bleues Me regardent, moi, grand comme le ciel, Et elle pose son doigt de lis Avec malice sur la rose pourpre. Non, la mère ne nous voit pas, Car elle est très occupée à tisser, Et le père joue de la cithare, Et chante à l'ancienne mode. Alors la petite chuchote doucement, Doucement, d'une voix étouffée; Elle m'a déjà confié Maints importants secrets. « Mais depuis que ma tante est morte, On ne peut plus aller Au concours de tir de Goslar, C'est pourtant si joli là-bas. Par contre, ici c'est la solitude, Sur ces froides hauteurs de la montagne, Et en hiver, nous sommes entièrement Sous la neige, comme enterrés. Et je suis une fille craintive, Et je suis effrayée comme une enfant Par les mauvais esprits de la montagne Qui s'activent durant la nuit. » Soudain la petite se tait, Comme effrayée par ses propres paroles Et de ses deux petites mains Elle couvre ses yeux. Dehors les sapins bruissent plus fort, Et le rouet ronronne et bourdonne, Et entretemps on entend la cithare, Et la vieille chanson qui fredonne : « N'aies pas peur, ma chère enfant, De la puissance des mauvais esprits ; Nuit et jour, pour toi chère enfant, De petits anges montent la garde ! »
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- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2010 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Buch der Lieder, in Aus der Harzreise, in 3. Bergidylle, no. 1
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This text was added to the website: 2010-12-03
Line count: 48
Word count: 289
Still versteckt der Mond sich draußen Hinterm grünen Tannenbaum, Und im Zimmer unsre Lampe Flackert matt und leuchtet kaum. Aber meine blauen Sterne Strahlen auf in hellerm Licht, Und es glüht die Purpurrose, Und das liebe Mädchen spricht: "Kleines Völkchen, Wichtelmännchen, Stehlen unser Brot und Speck, Abends liegt es noch im Kasten, Und des Morgens ist es weg. Kleines Völkchen, unsre Sahne Nascht es von der Milch, und läßt Unbedeckt die Schüssel stehen, Und die Katze säuft den Rest. Und die Katz ist eine Hexe, Denn sie schleicht, bei Nacht und Sturm, Drüben nach dem Geisterberge, Nach dem altverfallnen Turm. Dort hat einst ein Schloß gestanden, Voller Lust und Waffenglanz; Blanke Ritter, Fraun und Knappen Schwangen sich im Fackeltanz. Da verwünschte Schloß und Leute Eine böse Zauberin, Nur die Trümmer blieben stehen, Und die Eulen nisten drin. Doch die selge Muhme sagte: Wenn man spricht das rechte Wort, Nächtlich zu der rechten Stunde, Drüben an dem rechten Ort: So verwandeln sich die Trümmer Wieder in ein helles Schloß, Und es tanzen wieder lustig Ritter, Fraun und Knappentroß; Und wer jenes Wort gesprochen, Dem gehören Schloß und Leut, Pauken und Trompeten huldgen Seiner jungen Herrlichkeit." Also blühen Märchenbilder Aus des Mundes Röselein, Und die Augen gießen drüber Ihren blauen Sternenschein. Ihre goldnen Haare wickelt Mir die Kleine um die Händ, Gibt den Fingern hübsche Namen, Lacht und küßt, und schweigt am End. Und im stillen Zimmer alles Blickt mich an so wohlvertraut; Tisch und Schrank, mir ist als hätt ich Sie schon früher mal geschaut. Freundlich ernsthaft schwatzt die Wanduhr, Und die Zither, hörbar kaum, Fängt von selber an zu klingen, Und ich sitze wie im Traum. Jetzo ist die rechte Stunde, Und es ist der rechte Ort; Ja, ich glaube, von den Lippen Gleitet mir das rechte Wort. Siehst du, Kindchen, wie schon dämmert Und erbebt die Mitternacht! Bach und Tannen brausen lauter, Und der alte Berg erwacht. Zitherklang und Zwergenlieder Tönen aus des Berges Spalt, Und es sprießt, wie'n toller Frühling, Draus hervor ein Blumenwald; - Blumen, kühne Wunderblumen, Blätter, breit und fabelhaft, Duftig bunt und hastig regsam, Wie gedrängt von Leidenschaft. Rosen, wild wie rote Flammen, Sprühn aus dem Gewühl hervor; Liljen, wie kristallne Pfeiler, Schießen himmelhoch empor. Und die Sterne, groß wie Sonnen, Schaun herab mit Sehnsuchtglut; In der Liljen Riesenkelche Strömet ihre Strahlenflut. Doch wir selber, süßes Kindchen, Sind verwandelt noch viel mehr; Fackelglanz und Gold und Seide Schimmern lustig um uns her. Du, du wurdest zur Prinzessin, Diese Hütte ward zum Schloß, Und da jubeln und da tanzen Ritter, Fraun und Knappentroß. Aber ich, ich hab erworben Dich und Alles, Schloß und Leut; Pauken und Trompeten huldgen Meiner jungen Herrlichkeit!
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- by Heinrich Heine (1797 - 1856), written 1824, appears in Buch der Lieder, in Aus der Harzreise, in 3. Bergidylle, no. 3
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Dehors la lune se cache encore Derrière le vert sapin, Et dans la pièce notre lampe Vacille faiblement et éclaire à peine. Mais mes étoiles bleues Rayonnent une lumière claire, Et embrase la rose pourpre, Alors la chère jeune fille dit : De petits farfadets, petits lutins Volent notre pain et notre lard, Le soir il est encore dans le bahut, Et le matin il a disparu. Ces petits farfadets, sont friands De la crème de notre lait, et laissent Trainer la jatte sans couvercle, Et alors le chat boit le reste. Et le chat est une sorcière, Car les nuits de tempête il se glisse Là-bas, à la suite des esprits de la montagne, En direction de la vieille tour en ruine. Autrefois il y avait là-bas un château, Plein de plaisirs et de l'éclat des armes ; De brillants chevaliers, dames et écuyers Se lançaient dans la danse des flambeaux. Puis le château et les gens furent maudits Par une méchante magicienne, Seules en restent debout des ruines Où nichent les chouettes. Pourtant ma défunte tante disait : « Si l'on prononce la bonne formule, La nuit, à l'heure convenable, Là-haut, au bon endroit, Alors les décombres se changent À nouveau en un château resplendissant, Et y dansent encore joyeusement Chevalier, dames et la troupe des écuyers ; Et celui qui a prononcé ces paroles, Le château et les gens lui appartiennent, Les timbales et les trompettes célèbrent Sa jeune magnificence. » Ainsi fleurissaient les contes de fées Sur la petite rose de sa bouche, Et ses yeux y déversaient La lumière bleue d'une étoile. La petite enroule ses cheveux blonds Autour de mes mains, Donne a mes doigts de jolis noms, Rit, et les embrasse et finalement se tait. Et dans la pièce silencieuse, tout Me regarde avec grande familiarité ; Table et armoire, c'est pour moi comme si Je les avais déjà bien des fois regardées. Aimable, sérieuse, l'horloge papote, Et la cithare, à peine audible, Commence d'elle même à retentir, Et je suis assis comme en un rêve. C'est maintenant l'heure favorable, Et c'est le bon endroit ; Oui, je crois que la bonne formule Me vient aux lèvres. Vois, mon enfant, déjà le jour point Et s'élève contre la nuit ! Ruisseau et sapin sont plus bruyants Et la vieille montagne s'éveille. Le son de la cithare et les chansons des nains S 'échappent des failles de la montagne, Et une forêt de fleurs sort de terre, Comme un printemps fou ; Des fleurs, audacieuses mirabilis, Des feuilles, larges et fabuleuses, Odorantes, multicolores et pressées de bouger, Sont comme poussées par la passion. Des roses, sauvages comme des flammes rouges, Jaillissent hors de la cohue ; Des lis , pareils à des piliers de cristal, S'élancent vers le ciel. Et les étoiles, grandes comme des soleils Regardent ici-bas, avec un ardent désir ; Dans les calices de géants des lis Coule leur flux rayonnant. Pourtant, nous-mêmes, douce enfant, Sommes métamorphosés bien plus encore ; L'éclat des flambeaux, l'or et la soie Ici resplendissent gaiment autour de nous. Toi, tu es devenue une princesse, Cette cabane est devenue un château, Et là se réjouissent et dansent Chevaliers, dames et la troupe de écuyers. Mais moi, moi, je t'ai conquise Toi et tout, château et gens ; Les timbales et les trompettes Célèbrent ma jeune magnificence !
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- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2010 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), written 1824, appears in Buch der Lieder, in Aus der Harzreise, in 3. Bergidylle, no. 3
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This text was added to the website: 2010-12-03
Line count: 92
Word count: 548