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by Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832)
Translation © by Guy Laffaille

Rinaldo
Language: German (Deutsch) 
Our translations:  FRE LIT
Chor:
 Zu dem Strande! Zu der Barke!
 Ist euch schon der Wind nicht günstig,
 Zu den Rudern greifet brünstig!
 Hier bewähre sich der Starke:
 So das Meer durchlaufen wir.

Rinaldo:
 O lasst mich einen Augenblick noch hier!
 Der Himmel will es nicht, ich soll nicht scheiden.
 Der wüste Fels, die Wald umwachsne Bucht
 Befangen mich, sie hindern meine Flucht.
 Ihr wart so schön, nun seid ihr umgeboren,
 Der Erde Reiz, des Himmels Reiz ist fort.
 Was hält mich noch am Schreckensort?
 Mein einzig Glück, hier hab' ich es verloren!

 Stelle her der goldnen Tage
 Paradiese noch einmal,
 Liebes Herz! Ja schlage, schlage!
 Treuer Geist, erschaff' sie wieder!
 Freier Atem, deine Lieder
 Mischen sich mit Lust und Qual.

 Bunte, reich geschmückte Beete,
 Sie umzingelt ein Palast;
 Alles webt in Duft und Röte,
 Wie du nie geträumet hast.

 Rings umgeben Galerien
 Dieses Gartens weite Räume;
 Rosen an der Erde blühen,
 In den Lüften blühn die Bäume.

 Wasserstrahlen! Wasserflocken!
 Lieblich rauscht ein Silberschwall;
 Mit der Turteltaube Locken
 Lockt zugleich die Nachtigall.

Chor:
 Sachte kommt! Und kommt verbunden
 Zu dem edelsten Beruf!
 Alle Reize sind verschwunden,
 Die sich Zauberei erschuf.
 Ach, nun heilet seine Wunden,
 Ach, nun tröstet seine Stunden
 Gutes Wort und Freundes Ruf.

Rinaldo:
 Mit der Turteltaube Locken
 Lockt zugleich die Nachtigall;
 Wasserstrahlen, Wasserflocken
 Wirbeln sich nach ihrem Schall.

 Aber alles verkündet:
 "Nur sie ist gemeinet!"
 Aber alles verschwindet,
 Sobald sie erscheinet
 In lieblicher Jugend,
 In glänzender Pracht.

 Da schlingen zu Kränzen
 Sich Lilien und Rosen;
 Da eilen und kosen
 In lustigen Tänzen
 Die laulichen Lüfte,
 Sie führen Gedüfte,
 Sich fliehend und suchend,
 Vom Schlummer erwacht.

Chor:
 Nein! Nicht länger ist zu säumen,
 Wecket ihn aus seinen Träumen,
 Zeigt den diamantnen Schild!

Rinaldo:
 Weh! Was seh' ich, welch ein Bild!

Chor:
 Ja, es soll en Trug entsiegeln.

Rinaldo:
 Soll ich also mich bespiegeln,
 Mich so tief erniedrigt sehn?

Chor:
 Fasse dich, so ist's geschehn.

Rinaldo:
 Ja, so sei's! Ich will mich fassen,
 Will den lieben Ort verlassen
 Und zum zweiten Mal Armiden. -
 Nun so sei's! So sei's geschieden!

Chor:
 Wohl, es sei! Es sei geschieden!

Teil des Chors:
 Zurück nur! Zurücke
 Durch günstige Meere!
 Dem geistigen Blicke
 Erscheinen die Fahnen,
 Erscheinen die Heere,
 Das stäubende Feld.

Chor:
 Zur Tugend der Ahnen
 Ermannt sich der Held.

Rinaldo:
 Zum zweiten Male
 Seh' ich erscheinen
 Und jammern, weinen
 In diesem Tale
 Die Frau der Frauen.
 Das soll ich schauen
 Zum zweiten Male?
 Das soll ich hören,
 Und soll nicht wehren
 Und soll nicht retten?

Chor:
 Unwürd'ge Ketten!

Rinaldo:
 Und umgewandelt
 Seh' ich die Holde;
 Sie blickt und handelt
 Gleichwie Dämonen,
 Und kein Verschonen
 Ist mehr zu hoffen.
 Vom Blitz getroffen
 Schon die Paläste;
 Die Götterfeste,
 Die Lustgeschäfte
 Der Geisterkräfte,
 Mit allem Lieben
 Ach, sie zerstieben!

Chor:
 Ja, sie zerstieben!

Teil des Chors:
 Schon sind sie erhöret,
 Gebete der Frommen!
 Noch säumst du, zu kommen?
 Schon fördert die Reise
 Der günstige Wind.

Chor:
 Geschwinde, geschwind!

Rinaldo:
 Im Tiefsten zerstöret,
 Ich hab' euch vernommen;
 Ihr drängt mich, zu kommen.
 Unglückliche Reise!
 Unseliger Wind!

Chor:
 Geschwinde, geschwind!

Chor:
 Segel schwellen.
 Grüne Wellen,
 Weiße Schäume!
 Seht die grünen
 Weiten Räume
 Von Delphinen
 Rasch durchschwommen!

Einer nach dem andern:
 Wie sie kommen!
 Wie sie schweben!
 Wie sie eilen!
 Wie sie streben!
 Und verweilen
 So beweglich,
 So verträglich!

Zu zweien:
 Das erfrischet
 Und verwischet
 Das Vergangne
 Dir begegnet
 Das gesegnet
 Angefangne.

Rinaldo:
 Das erfrischet
 Und verwischet
 Das Vergangne.
 Mir begegnet
 Das gesegnet
 Angefangne. (Wiederholt zu dreien.)

Alle:
 Wunderbar sind wir gekommen,
 Wunderbar zurück geschwommen,
 Unser großes Ziel ist da!
 Schalle zu dem heil'gen Strande
 Losung dem gelobten Lande:
 Godofred und Solyma!

Confirmed with Goethe's Gedichte, volume 2, Stuttgart, Carl Krabbe, 1888, pages 393 - 399.


Text Authorship:

  • by Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832), appears in Rinaldo [author's text checked 1 time against a primary source]

Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):

  • by Johannes Brahms (1833 - 1897), "Rinaldo", op. 50 (1863), published 1869 [ tenor, men's chorus, and orchestra ], cantata ; Sclußchor - Fassung von 1868 ; Berlin, Simrock [sung text checked 1 time]

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English [singable] (J. Powell Metcalfe) , "Rinaldo"
  • FRE French (Français) (Guy Laffaille) , "Rinaldo", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
  • LIT Lithuanian (Lietuvių kalba) (Giedrius Prunskus) , "Rinaldas", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission


Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani

This text was added to the website: 2008-08-16
Line count: 172
Word count: 590

Rinaldo
Language: French (Français)  after the German (Deutsch) 
Chœur
À la plage ! À la barque !
Si le vent ne vous est pas propice,
Prenez les avirons avec ardeur !
Ici l'homme fort fait ses preuves :
Ainsi nous parcourons la mer.

Rinaldo
Oh, laissez-moi ici un instant encore,
Le ciel ne veut pas que je parte,
Le roc aride, la baie entourée de forêts
M'ont emprisonné, ils empêchent ma fuite !
Vous étiez si beau, maintenant vous êtes transformés :
Le charme de la terre, le charme du ciel sont au loin !
Qu'est-ce qui me retient encore dans cet endroit de terreur ?
Mon unique bonheur, ici je l'ai perdu.

Mets ici les jours dorés
Du Paradis à nouveau ;
Cher cœur ! oui, bats, bats !
Esprit fidèle, crée-les encore !
Souffle fidèle, tes chants
Se mêlent au plaisir et à la torture !

Des parterres richement décorés et colorés,
Encerclés par un palais,
Tout est agité de parfum et de rouge
Comme tu n'en as jamais rêvé.

Des galeries entourent tout autour
Les vastes étendues de ce jardin :
Des roses fleurissent sur le sol,
Dans les airs fleurissent les arbres !

Jets d'eau ! Gouttes d'eau !
Un courant argenté murmure agréablement,
Le chant attrayant de la tourterelle
Se mêle à celui du rossignol.

Chœur
Venez sans bruit ! et venez unis
À la plus noble des vocations !
Ils ont disparu, tous les charmes
Créés par la magie.
Ah, maintenant guérissez ses blessures,
Ah, maintenant consolez ses heures
D'un mot gentil et de la voix des amis

Rinaldo
Le chant attrayant de la tourterelle
Se mêle à celui du rossignol.
Des jets d'eau, des gouttes d'eau
Tourbillonnent en suivant leurs bruits.

Mais tout annonce
Qu'elle  seule est entendue ;
Mais tout disparaît,
Quand elle apparaît
Dans sa jeunesse délicieuse,
Dans sa magnificence éclatante !

Alors en couronnes s'enroulent
Les lis et les roses ;
Alors se pressent et caressent
En des danses joyeuses
Les airs aimables,
Ils apportent des parfums,
S'évitant et se cherchant
Éveillés de leur sommeil.

Chœur
Non ! ne tardez pas plus longtemps !
Éveillez-le de ses rêves,
Montrez-lui le bouclier en diamants !

Rinaldo
Hélas ! que vois-je, quelle image !

Chœur
Oui, cela rompra la fourberie.

Rinaldo
Je dois ainsi me voir dans ce miroir,
Me voir humilié aussi profondément.

Chœur
Reprends-toi, c'est arrivé.

Rinaldo
Oui, ainsi c'est fait ! Je vais me reprendre,
Je quitterai ce lieu chéri
Et pour la seconde fois Armide.
Maintenant c'est décidé ! Alors partons !

Chœur
C'est bien ! Partons !

Quelques uns (et Chœur)
En arrière ! en arrière,
À travers des mers favorables !
Le regard de l'esprit
Verra les drapeaux,
Verra les armées,
Le champ couvert de poussière.

Chœur
Jusqu'à la vertu des ancêtres
Le héros se ressaisit !

Rinaldo
Pour la deuxième fois
Je vois apparaître
Et gémir, pleurer
Dans cette vallée
La femme parmi les femmes.
Dois-je le regarder
Pour la deuxième fois ?
Dois-je l'entendre,
et je ne dois pas m'y opposer
Et je ne dois pas la sauver ?

Chœur
Chaînes indignes !

Rinaldo
Et transformée
Je vois la belle,
Elle regarde et agit
Comme des démons,
Et aucune pitié
Ne peut être espérée !
Ils sont frappés par la foudre
Déjà les palais,
Les fêtes des dieux,
Les plaisirs
les forces de l'esprit
Avec tout ce qui était cher,
Ah ! ils tombent en poussière !

Chœur
Oui, ils tombent en poussière !

Une partie du Chœur
Déjà elles sont entendues
Les prières des pieux.
Tu tardes encore à venir ?
Déjà le voyage est facilité par
Le vent favorable.

Chœur
Hâtons-nous, hâtons-nous !

Rinaldo
Anéanti au plus profond,
Je vous ai entendus ;
Vous me poussez à venir.
Malheureux voyage !
Vent funeste !

Chœur
Hâtons-nous, hâtons-nous !

Chœur final (en mer)
Les voiles se gonflent,
Vagues vertes !
Écumes blanches ;
Voyez les vertes
Et vastes étendues,
De dauphins
Rapidement traversées !

L'un puis l'autre
Comme ils arrivent !
Comme ils volent !
Comme ils se hâtent !
Comme ils s'efforcent !
Et ils restent
Si mobiles,
Si attachants.

Tous les deux
Cela rafraîchit,
Cela efface
Le passé,
À ta rencontre vient
Ce qui est béni
Du commencement.

Rinaldo
Cela rafraîchit,
Cela efface
Le passé,
À ma rencontre vient
Ce qui est béni
Du commencement.

Tous
Miracle que nous soyons venus,
Miracle que nous soyons retournés :
Notre but suprême est là !
Résonne jusqu'à la plage sainte,
Cri de guerre de la terre promise :
Godefroy et Jérusalem !

Text Authorship:

  • Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2009 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
    Contact: licenses@email.lieder.example.net

Based on:

  • a text in German (Deutsch) by Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832), appears in Rinaldo
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This text was added to the website: 2009-11-07
Line count: 172
Word count: 692

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