La lune est montée sur la plus haute colline
Qui se dresse au-dessus de la source de la Dee,
Et depuis le sommet le plus à l'est elle étend
Sa lumière d'argent sur la tour et l'arbre ;
Quand Mary s'est étendue pour s'endormir,
Ses pensées sur Sandy sont parties loin sur la mer ;
Quand tout bas on entendit une voix
Qui disait "Mary, ne pleure plus sur moi."

Sur son oreiller, elle a levé doucement
Sa tête pour demander où il pourrait être ;
Elle vit le jeune Sandy qui se tenait tremblant,
Avec le visage pâle et les yeux caves ;
"O chère Mary, que ma terre est froide,
Elle repose sous une mer démontée ;
Loin, loin de toi, je dors dans la mort ;
Aussi Mary ne pleure plus sur moi."

"Trois nuits et trois jours de tempête
Nous ont secoués sur l'océan,
Et longtemps nous avons lutté dans notre barque pour nous sauver,
Mais tous nos efforts furent vains.
Même alors, quand l'horreur gela mon sang,
Mon cœur était rempli d'amour pour toi :
La tempête est passée, et je me repose,
Aussi Mary ne pleure plus sur moi."

"Ô chère amie, prépare-toi,
Nous arriverons bientôt sur cette côte
Où l'amour est libre de doute et de souci,
Et toi et moi nous ne nous quitterons plus."
Le coq chanta fort, l'ombre se retira,
Elle ne pouvait plus rien voir de Sandy ;
Mais doucement l'esprit dit en passant :
"Douce Mary, ne pleure plus sur moi."