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Quatre Ballades à 1 Voix avec Piano , opus 8

by Gustave Sandré (1843 - 1916)

1. Ophélia  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Sur un lit de sable, entre les roseaux,
Le flot nonchalant murmure une gamme
Et dans sa folie, étant toujours femme,
L'enfant se pencha sur les claires eaux.

Sur les claires eaux tandis qu'elle penche
Son pâle visage et le trouve beau,
Elle voit flotter au courant de l'eau
Une herbe marine, à fleur jaune et blanche.

Dans ses longs cheveux elle met la fleur,
Et dans sa folie, étant toujours femme,
À ce ruisseau clair, qui chante une gamme,
L'enfant mire encor sa fraîche pâleur.

Une fleur du ciel, une étoile blonde
Au front de la nuit tout à coup brilla,
Et, coquette aussi comme Ophélia,
Mirait sa pâleur au cristal de l'onde.

La folle aperçoit au milieu de l'eau
L'étoile reluire ainsi qu'une flamme,
Et dans sa folie, étant toujours femme,
Elle veut avoir ce bijou nouveau.

Elle étend la main pour cueillir l'étoile
Qui l'attire au loin par son reflet d'or,
Mais l'étoile fuit ; elle avance encor :
Un soir, sur la rive on trouve son voile.

Sa tombe est au bord de ces claires eaux,
Où, la nuit, Stella vint mirer sa flamme,
Et le ruisseau clair, qui chante une gamme
Roule vers le fleuve entre les roseaux.

Text Authorship:

  • by Louis-Henri Murger (1822 - 1861), "Ophélia", written 1845, appears in Les Nuits d'hiver, in 1. Les Amoureux, no. 2, first published 1856

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2. La Fleur d'or  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
À la main une fleur sauvage,
Deux amoureux causaient le soir au coin d'un bois, 
Deux blancs ramiers aussi chantaient sous le feuillage,
Mais les amants avaient une plus douce voix.

Text Authorship:

  • by (Julien) Auguste Plage Brizeux (1803?6 - 1858), "La Fleur d'or"

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Anyi Sharma) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission

3. Complainte  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Va dire, Amour, ce qui cause ma peine, 
A mon seigneur, que je m'en vais mourir, 
Et, par pitié, venant me secourir, 
Qu'il m'eût rendu la Mort moins inhumaine.

A deux genoux je demande merci. 
Par grâce, Amour, va-t'en vers sa demeure. 
Dis-lui comment je prie et pleure ici, 
Tant et si bien qu'il faudra que je meure 
Tout enflammée, et ne sachant point l'heure 
Où finira mon adoré souci. 
La Mort m'attend, et s'il ne me relève 
De ce tombeau prêt à me recevoir, 
J'y vais dormir, emportant mon doux rêve ; 
Hélas ! Amour, fais-lui mon mal savoir.

Depuis le jour où, le voyant vainqueur, 
D'être amoureuse, Amour, tu m'as forcée, 
Fût-ce un instant, je n'ai pas eu le coeur 
De lui montrer ma craintive pensée, 
Dont je me sens à tel point oppressée, 
Mourant ainsi, que la Mort me fait peur.
Qui sait pourtant, sur mon pâle visage, 
Si ma douleur lui déplairait à voir ? 
De l'avouer je n'ai pas le courage. 
Hélas ! Amour, fais-lui mon mal savoir.

Puis donc, Amour, que tu n'as pas voulu 
A ma tristesse accorder cette joie 
Que dans mon coeur mon doux seigneur ait lu, 
Ni vu les pleurs où mon chagrin se noie, 
Dis-lui du moins, et tâche qu'il le croie, 
Que je vivrais, si je ne l'avais vu. 
Dis-lui qu'un jour, une Sicilienne 
Le vit combattre et faire son devoir. 
Dans son pays, dis-lui qu'il s'en souvienne, 
Et que j'en meurs, faisant mon mal savoir.

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Complainte de Minuccio", appears in Poésies complémentaires

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4. La chanson du rouet  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Ô mon cher rouet, ma blanche bobine,
Je vous aime mieux que l'or et l'argent !
Vous me donnez tout, lait, beurre et farine,
Et la gai logis, et le vêtement.
Je vous aime mieux que l'or et l'argent !
Ô mon cher rouet, ma blanche bobine !

Ô mon cher rouet, ma blanche bobine,
Vous chantez dès l'aube avec les oiseaux ;
Été comme hiver, chanvre ou laine fine,
Par vous, jusqu'au soir, charge les fuseaux.
Vous chantez dès l'aube avec les oiseaux ;
Ô mon cher rouet, ma blanche bobine !

Ô mon cher rouet, ma blanche bobine,
Vous me filerez mon suaire étroit,
Quand, près de mourir et courbant l'échine,
Je ferai mon lit éternel et froid.
Vous me filerez mon suaire étroit,
Ô mon cher rouet, ma blanche bobine !

Text Authorship:

  • by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), "La chanson du rouet", written 1855, appears in Poèmes antiques, in Chansons écossaises, Paris, Éd. Dentu, first published 1855

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Faith J. Cormier) , "Song of the Wheel", copyright © 2002, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission

First published in Poèmes et Poésies, éd. Dentu, Paris, 1855.


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