LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,103)
  • Text Authors (19,448)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,114)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Vier Lieder nach Paul Bourget , opus 341

by Klaus Miehling (b. 1963)

1. Musique  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
La lune se levait, pure, mais plus glacée
Que le ressouvenir de [quelque amour]1 passée.
Les étoiles, au fond du ciel silencieux,
Brillaient, mais d'un éclat changeant, comme des yeux
Où flotte une pensée insaisissable à l'âme.
Et le violon, tendre et doux, comme une femme
Dont la voix s'affaiblit dans l'ardente langueur,
Chantait: » Encore un soir perdu pour le bonheur. «

Text Authorship:

  • by Paul Bourget (1852 - 1935), "Musique", appears in Les Aveux, in Amour, no. 31

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CZE Czech (Čeština) (Jaroslav Vrchlický) , "Hudba", first published 1893
  • DUT Dutch (Nederlands) (Joost van der Linden) , "Muziek", copyright © 2021, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Emily Ezust) , "Music", copyright © 2017

View original text (without footnotes)
1 Debussy: "quelqu'amour"

2. Nuit d’été  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Ô nuit, ô douce nuit d'été qui viens à nous
Parmi les foins coupés et sous la lune rose, 
Tu dis aux amoureux de se mettre à genoux 
Et sur leur [front brûlant]1 un souffle frais se pose !

Ô nuit, ô douce nuit d'été qui fais fleurir 
Les fleurs dans les gazons et les fleurs sur les branches,
Tu dis aux tendres cœurs des femmes de s'ouvrir
Et sous les blonds tilleuls errent [des]2 formes blanches !

Ô nuit, ô douce nuit d'été qui sur les mers 
Alanguis le sanglot des houles convulsées,
Tu dis aux isolés de n'être [pas]3 amers 
Et la paix de ton ciel descend dans leurs pensées.

Ô nuit, ô douce nuit d'été qui parles bas,
Tes pieds se font légers et ta voix endormante,
Pour que les pauvres morts ne se réveillent pas,
Eux qui peuvent plus aimer, ô nuit aimante !

Text Authorship:

  • by Paul Bourget (1852 - 1935), "Nuit d'été", written 1882, appears in Les Aveux, in Dilettantisme, in En voyage, no. 11, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1882

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)
1 Corbin: "fronts brûlants"
2 Widor: "les"
3 Corbin: "plus"

3. L'Heure pensive  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Comme la clarté molle et tiède d’un soir bleu
Convient seule aux baisers prolongés d’un adieu ;
Comme aux égarements d’une débauche amère
Il faut une nuit froide et noire de Brumaire ; 
Et comme pour conduire une vierge à l’autel 
Rien ne sied qu’un soleil de mai dans un beau ciel ; 
Ainsi, pour retrouver l'impression profonde 
De la mysticité redoutable du monde, 
J’aime, après un travail poussé jusqu’au matin, 
A voir le jour qui monte à l’horizon lointain, 
Pâle, mouillé des pleurs de la brume nocturne, 
Et la lune qui meurt dans l’aube taciturne.

Text Authorship:

  • by Paul Bourget (1852 - 1935), "L'Heure pensive", appears in Les Aveux, in Spleen

Go to the general single-text view

Confirmed with Paul Bourget, Les Aveux, Paris, Alphonse Lemerre, 1882, page 181.


4. Poésie du soir  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Que de charmes en vous, heures crépusculaires !
Le ciel se fait de pourpre, et l'âme, qui croit voir
Des roses s'effeuiller pour un doux reposoir,
Dans cette mort du jour sent mourir ses colères.

Puis l'ombre vient, roulant, dans ses mornes suaires,
Et le ciel et la terre, et les roses du soir ;
Mais, comme en pleine angoisse un radieux espoir,
Les étoiles là-haut luisent, tendres et claires.

Ces lointains paradis dont est semé le ciel
Parlent à l'âme en deuil de son sort immortel.
Elle se purifie à leur divine flamme.

Et toi, poète, enfin délivré du labeur,
C'est alors que tu sens palpiter dans ton coeur
L'esprit divin qui vit dans l'étoile et dans l'âme.

Text Authorship:

  • by Paul Bourget (1852 - 1935), "La poésie du soir"

See other settings of this text.

Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris