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Les heures d'après-midi

Song Cycle by Philippe Gaubert (1879 - 1941)

1. Que tes yeux clairs  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Que tes yeux clairs, tes yeux d'été,
Me soient, sur terre,
Les images de la bonté.

Laissons nos âmes embrasées
Revêtir d'or chaque flamme de nos pensées.

Que mes deux mains contre ton coeur
Te soient, sur terre,
Les emblèmes de la douceur.

Vivons pareils à deux prières éperdues
L'une vers l'autre, à toute heure, tendues.

Que nos baisers sur nos bouches ravies
Nous soient sur terre
Les symboles de notre vie.

Text Authorship:

  • by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, written 1896, appears in Les heures claires, no. 19, Bruxelles, Éd. Edmond Deman, first published 1896

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. C'était en juin  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
C'était en juin, dans le jardin,
C'était notre heure et notre jour ;
Et nos yeux regardaient, avec un tel amour,
Les choses,
Qu'il nous semblait que doucement s'ouvraient
Et nous voyaient et nous aimaient
Les roses.

Le ciel était plus pur qu'il ne le fut jamais :
Les insectes et les oiseaux
Volaient dans l'or et dans la joie
D'un air frêle comme la soie ;
Et nos baisers étaient si beaux
Qu'ils exaltaient et la lumière et les oiseaux.

On eût dit un bonheur qui tout à coup s'azure
Et veut le ciel entier pour resplendir ;
Toute la vie entrait, par de douces brisures,
Dans notre être, pour le grandir.

Et ce n'étaient que cris invocatoires,
Et fous élans et prières et vœux,
Et le besoin, soudain, de recréer des dieux,
Afin de croire.

Text Authorship:

  • by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, appears in Les heures d'après-midi, no. 22, first published 1905

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , "Era al juny", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this page: Guy Laffaille [Guest Editor]

3. C'est la bonne heure où la lampe s'allume  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
C'est la bonne heure où la lampe s'allume ;
Tout est si calme et consolant, ce soir,
Et le silence est tel que l'on entendrait choir
Des plumes.

C'est la bonne heure où, doucement,
S'en vient la bien-aimée,
Comme le brise ou la fumée,
Tout doucement, tout lentement.
Elle ne dit rien d'abord  et je l'écoute ;
Et son âme, que j'entends toute,
Je la surprends luire et jaillir
Et je la baise sur les yeux.

C'est la bonne heure où la lampe s'allume,
Où les aveux
De s'être aimé le jour durant,
Du fond du coeur profond mais transparent
S'exhument.

Et l'on se dit les simples choses :
Le fruit qu'on a cueilli dans le jardin ;
La fleur qui s'est ouverte
D'entre les mousses vertes ;
Et la pensée éclose, en des émois soudains,
Au souvenir d'un mot de tendresse fanée
Surpris au fond d'un vieux tiroir,
Sur un billet de l'autre année.

Voici quinte ans déjà que nous pensons d'accord ;
Que notre ardeur claire et belle vainc l'habitude,
Mégère à lourde voix, dont les lentes mains rudes
Usent l'amour le plus tenace et le plus fort.

Je te regarde, et tous les jours je te découvre,
Tant est intime ou ta douceur ou ta fierté :
Le temps, certes, obscurcit les yeux de ta beauté,
Mais exalte ton coeur dont le fond d'or s'entrouvre.

Tu te laisses naïvement approfondir,
Et ton âme, toujours, paraît fraîche et nouvelle ;
Les mâts au clair, comme une ardente caravelle,
Notre bonheur parcourt les mers de nos désirs.

C'est en nous seuls que nous ancrons notre croyance
À la franchise nue et la simple bonté ;
Nous agissons et nous vivons dans la clarté
D'une joyeuse et translucide confiance.

Ta force est d'être frêle et pure infiniment,
De traverser, le coeur en feu, tout chemin sombre,
Et d'avoir conservé, malgré la brume ou l'ombre
Tous les rayons de l'aube en ton âme d'enfant.

Text Authorship:

  • by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, appears in Les heures d'après-midi, no. 12, first published 1905

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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

4. Vous m'avez dit, tel soir  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Vous m'avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.

Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait le glas des destinées,
Comment on s'aimerait, en se sentant vieillir.

Votre voix m'enlaçait comme une chère étreinte,
Et votre coeur brûlait si tranquillement beau
Qu'en ce moment, j'aurais pu voir s'ouvrir sans crainte
Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau.

Text Authorship:

  • by Émile Verhaeren (1855 - 1916), no title, appears in Les heures d'après-midi, no. 29, first published 1905

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2018, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 617
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