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Rimes et mélodies, 12 morceaux de chant

by Jean-Louis Aristide Hignard (1822 - 1897)

1. Au bord du lac
 (Sung text)

Subtitle: Sérénade

Language: French (Français) 
Sur l'onde transparente,
        Enfant,
Viens, la voile est tremblante
        Au vent !
Viens, le lac s'illumine
        Des feux
De la lune argentine
        Aux cieux.

Sur la fleur qui se penche,
        La nuit
Pose sa lèvre blanche
        Sans bruit ;
Le saule du rivage
        Répand
Sur l'eau son long feuillage
        D'argent.

Sur l'onde transparente,
        Enfant,
Viens, la voile est tremblante
        Au vent !
Viens, le lac s'illumine
        Des feux
De la lune argentine
        Aux cieux.

Viens, ô ma toute belle,
        Descends
Viens remplir ma nacelle
        De chants !
Loin des regards du monde,
        Ramons !
Entre le ciel et l'onde
        Aimons !

Sur l'onde transparente,
        Enfant,
Viens, la voile est tremblante
        Au vent !
Viens, le lac s'illumine
        Des feux
De la lune argentine
        Aux cieux.

Text Authorship:

  • by Jules Lorin (c1825 - 1853)

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

2. Tout simplement
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Croyez le bien lorsque l'on aime
C'est simplement,
Et fiez-vous à l'amour même
Plus qu'au serment plus qu'au serment.

De beaux discours remplis d'emphases
Qu'est-il besoin?
Ah! que de fois, des grandes phrases,
Le coeur est loin !

L'amour profond vit de lui-même,
Car en aimant
On est heureux pourvu qu'on aime
Tout simplement tout simplement !

Qui vous promet monts et merveilles
Est un moqueur
Qui sait charmer tant les oreilles
Se rit de coeur !

Nous résoudrons ce doux problème
Voici comment:
Si vous m'aimez, si je vous aime
Tout simplement, tout simplement !
 
Croyez-moi, ma tendresse est sûre,
Je le promets,
Je vous aime, je vous le jure,
Et pour jamais ! ...

Mais qu'ai-je dit? J'allais moi-même
Faire un serment !
Non, je me tais ... et je vous aime
Tout simplement, tout simplement!

Text Authorship:

  • by Jules Verne (1828 - 1905)

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Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani

3. Berceuse
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Rien n'est plus beau dans le monde
Et plus pur sous le soleil,
Cher enfant, que ton sommeil ;
Tu penches ta tête blonde
Et, fermant tes jolis yeux,
Tu dors d'un air gracieux.
Mais quel tableau dont on garde
Un souvenir frais et doux.
Quand ta mère te regarde
Sommeiller sur ses genoux !

Comme au nid tutélaire
Du petit oiseau
Dors enfant, dors, dors,
Dans ce berceau,
Formé des deux bras de ta mère.

C'est un berceau qui te berce.
Si quelque ennui passager
Trouble ton sommeil léger,
Les pleurs, qu'à ton âge on verse,
Aussitôt sont apaisés
Avec ses tendres baisers.
Ce berceau n'a pas de housse,
De dentelles, de rideaux
Mais il sait d'une voix douce
Chanter de charmants dodos.

Comme au nid tutélaire...

Puis son visage fidèle
Guette tes moindres désirs
Et sourit à tes plaisirs
Et la soif entrouvre-t-elle
Ta lèvre rose un instant,
Un pur breuvage t'attend !
Là, ton enfance se passe
Sous le regard maternel
On te nourrit, on t'embrasse,
Dans ce berceau naturel.

Comme au nid tutélaire...

Text Authorship:

  • by Jules Verne (1828 - 1905)

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Research team for this page: Grant Hicks [Guest Editor] , Ferdinando Albeggiani

4. Éveil de l'âme
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Dans ton enfance aux tranquilles soirées
Quand près de toi souvent je travaillais 
Je troublais l'air de notes éplorées
Et tu souriais.
Sur le clavier frémissant d'harmonie
Lorsque mes doigts s'agitaient de leur mieux,
Tu les suivais dans leur course infinie
D'un œil curieux.

Tu regardais la touche qui remue 
Et tu disais quand en ferai-je autant ?
Mais de ces chants, tu n'étais guère émue
En les écoutant.
Ton cœur d'enfant ne savait pas les charmes
Des souvenirs qu'on raconte à la nuit ;
Ces chants brisés, pour moi c'étaient des larmes,
Et pour toi du bruit.

Mais depuis lors, l'âge a changé nos rôles
De tes seize ans les mois sont épuisés
Et la jeunesse a frolé tes épaules
De ses doux baisers.
Au vent qui fait épanouir les roses
En soupirant, ton âme a trésailli.
Ce long soupir sur tes lèvres mi-closes,
Je l'ai recueilli.


Et maintenant tu comprends la tendresse
De tout ce bruit où j'aime à me plonger
En modulant le désir qui m'oppresse
Je te fais songer...
Et quand le soir, les yeux baissés, tu penches,
Pour m'écouter, ton front brûlant sur moi,
Je vois des pleurs mouiller les touches blanches
Qui parlent de toi !

Text Authorship:

  • by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves, "Éveil de l'âme", appears in Poèmes dramatiques, in 4. Poésies diverses, in 7. Chansons, no. 3, Paris, Éd. Librairie nouvelle, first published 1859

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

5. Les deux troupeaux
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Déjà depuis le jour naissant,
Allait dans la haute fougère
Le troupeau du berger paissant
Près du troupeau de la bergère.
Vois, dit-elle, nos troupeaux
Que nos chiens en vain rappellent
Cherchant l'ombre et le repos
Sous les saules s'entremêlent.
Qu'importe, dit le berger
Nos doigts en savent le compte
Nous irons les partager
Quand tombera la nuit prompte.

Mais que reste du jour
Se passe à causer d'amour.
Mais que reste du jour
Se passe à causer d'amour.

Tandis qu'au morceau de pain bis
Les deux amoureux faisaient fête,
Génisses, chèvres et brebis
Fuyaient loin de leur tête-à-tête.
...A peine les voyons-nous,
Disait parfois la bergère,
Si tu restes à genoux
Tu ne les garderas guère.
Qu'importe, dit le berger,
Nos doigts en savent le compte.
Nous irons les rechercher
Quand tombera la nuit prompte.

Mais que reste du jour ...

Le reste du jour se passa
Tous deux se parlent, se répondent
Et les troupeaux de-ci, de-ça
Se mélangent et se confondent.
Voici la nuit! Quel moyen
Dit en pleurant la bergère
De reconnaître le mien
Du tien, parmi la fougère!
Qu'importe, dit le berger,
Nos doigts en savent le compte.
D'ailleurs, pour tout arranger,
On peut unir sans honte.

Et la nuit comme le jour
Nous pourrons causer d'amour!
Et la nuit comme le jour
Nous pourrons causer d'amour!

Text Authorship:

  • by Jules Verne (1828 - 1905)

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Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani

6. Et vous ?
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Auprès de vous, sous les charmilles,
Un soir d'été j'étais assis :
Nous écoutions les jeunes filles
Rire en contant de doux récits.
L'amour depuis ce soir-là même
Trouble mon cœur triste et jaloux...
Je suis suffrant parce que j'aime...
Et vous ?

Je voyais à travers les branches
L'étoile d'or des amoureux ;
Sous son rideau de brumes blanches
Elle a souri d'un rêve heureux
Mais de la nuit sombre est le voile 
Qui descendit entre elle et nous.
Je n'ai pas revu cette étoile...
Et vous ?

Puisque je n'eus qu'un soir d'ivresse
Ah ! laissez-moi vous en parler !
Votre regard, froide caresse,
Vient à mon cœur tout rappeler.
Le monde à moi vous a ravie,
Je vieux pourtant d'un soir si doux
Me souvenir toute ma vie...
Et vous ?

Text Authorship:

  • by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves, "Auprès de vous, sous les charmilles", appears in Poèmes familiers, in 4. Poésies diverses, in 3. Chansons mélancoliques, no. 1, Paris, Éd. S. Raçon, first published 1856

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

7. La douce attente
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Je guette ma belle amante
Au nocturne rendez-vous ;
Je suis dans la douce attente !
La lune amoureuse argente
Le gazon flexible et doux ;
Je guette ma belle amante !
 
J'aime sa grâce innocente
Et mon coeur en est jaloux !
Je suis dans la douce attente !
Des arbres, toute indolente,
L'ombre glisse à point pour nous ;
Je guette ma belle amante !
 
Au bosquet où l'oiseau chante
Il n'est besoin de verrous.
Je suis dans la douce attente!
Mais elle accourt frémissante
Et je tombe à ses genoux...
J'aime tant ma belle amante!

Text Authorship:

  • by Jules Verne (1828 - 1905)

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Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani

8. La chanson de ma mie
 (Sung text)

Language: French (Français) 
L'eau, dans les grands lacs bleus
     Endormie,
Est le miroir des cieux :
Mais j'aime mieux les yeux
    De ma mie.

Pour que l'ombre parfois
     Nous sourie,
Un oiseau chante au bois :
Mais j'aime mieux la voix
   De ma mie.

La rosée à la fleur
     Défleurie
Rend sa vive couleur :
Mais j'aime mieux un pleur
   De ma mie.

Le temps vient tout briser.
     On l'oublie :
Moi, pour le mépriser,
Je ne veux qu'un baiser
   De ma mie.

 ... 

On change tour à tour
     De folie :
Moi, jusqu'au dernier jour,
Je m'en tiens à l'amour
   De ma mie.

Text Authorship:

  • by Théodore Faullin de Banville (1823 - 1891), "La Chanson de ma Mie", written 1845, appears in Les Stalactites, no. 8

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , "The song of my sweetheart", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Note: The poem is preceded by the following epigraph by Alfred de Musset: "Or, voyez qui je suis, ma mie."

Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Grant Hicks [Guest Editor]

9. Notre étoile
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Nous étions heureux ensemble
Nous aimant sans en douter ;
Et quand l'amour nous rassemble,
Voici qu'il faut se quitter !
Mais pour que le temps se passe
Que nos coeurs aient dans l'espace
Comme un point de ralliement,
Et qu'une étoile discrète
A nos yeux chaque soir, prête
Son pâle scintillement.

Choisissons-la solitaire
Et modeste dans son coin,
Pour être les seuls sur terre
A la contempler de loin.
Et chacun à la même heure
Au seuil de notre demeure
Sans qu'on puisse le savoir,
Nous irons la nuit venue
Par sa lumière connue
Parler d'amour et nous voir.

Que notre étoile s'empresse
De luire en toute saison
Et jamais ne disparaisse
Au-dessous de l'horizon !
Si nous avons besoin d'elle
Que toujours, pure et fidèle,
Elle accompagne nos pas !
Et qu'importe si l'orage
Contre elle tourne sa rage
Elle ne s'éteindra pas !

Text Authorship:

  • by Jules Verne (1828 - 1905)

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Laura L. Nagle) , "Our star", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani

10. L'aveu
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Je vous aime franchement
Et le dis comme vous aime,
Mon bonheur serait, enfant,
Qu'il en fut chez vous de même !
Ma lèvre, aux propos d'amours
Ne fut jamais exercée
Et je ne sais les détours
Qui déguisent la pensée.

Toute la nuit j'ai rêvé,
Mon enfant, à ma fenêtre
Et le jour est arrivé
Et j'ai vu l'aube paraître.
On me dit poète, eh ! bien,
Moi qui fis tout un poème
Je n'ai rien trouvé !.. non rien..
Que ces trois mots : je vous aime !

Pour vous donner des bijoux,
Tout l'argent qui m'eut fait vivre
J'ai les pris... mais l'or sur vous 
Parait terne comme cuivre,
J'ai donné ce que j'avais
Aux pauvres, Dieu vous le rende !
Et, pour vous, de lilas frais,
J'ai tressée cette guirlande.

Text Authorship:

  • by Jules Lorin (c1825 - 1853)

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Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

11. Chanson scandinave
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Le tems est noir,
Et le soleil se traîne
A peine !
De désespoir
Ma pauvre âme incertaine
Est pleine !
La blonde enfant se rit de mes tendres chansons,
Et sur son cœur l'hiver promène ses glaçons !
Chagrin extrême
Pour mon amour !
La nuit, le jour
Ma voix redit je t´aime, je t´aime, je t´aime !

Ange rêvé,
Son amour qui fait vivre
M'enivre,
Et j'ai bravé
Pour la voir et la suivre
Le givre.
Sous mes baisers et leur amoureuse chaleur,
Que n'ai-je su fondre les neiges de son cœur !
Chagrin extrême
Pour mon amour !
La nuit, le jour
Ma voix redit je t´aime, je t´aime, je t´aime !

Ah ! que demain
A son âme convienne
La mienne,
Et que ma main
Amoureusement tienne
La sienne !
Le soleil d'or resplendira dans notre ciel,
Et de son cœur l'amour forcera le dégel !
Chagrin extrême
Pour mon amour !
La nuit, le jour
Ma voix redit je t´aime, je t´aime, je t´aime !

Text Authorship:

  • by Jules Verne (1828 - 1905), "Chanson groënlandaise", appears in Le Pays des fourrures, chapter XIX, Une visite de voisinage

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Michael P Rosewall) , "Song of Greenland", copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission

Note for line 1, word 2: "tems" in Hignard's score is an apparent error for "temps."

Note: The poem appears in its source novel as a translation by one of the characters, Mrs. Paulina Barnett, of a Greenlandic saga. Here is the passage preceding the poem: "Kalumah chantait aussi, d’une voix assez douce, des chansons d’un rythme singulier, chansons froides, glaciales, mélancoliques et d’une coupe étrange. Mrs. Paulina Barnett eut la patience de traduire une de ces « sagas » groënlandaises, curieux échantillon de la poésie hyperboréenne, auquel un air triste, entrecoupé de pauses, procédant par intervalles bizarres, prêtait une indéfinissable couleur. Voici, d’ailleurs, un spécimen de cette poésie, copié sur l’album même de la voyageuse."

Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Alberto Pedrotti , Grant Hicks [Guest Editor] , Guy Laffaille [Guest Editor] , Anne Rodier

12. Chanson turque
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Brune enfant de l'Osmanli,
Viens, ma bien-aimée !
La nuit sur l'azur pâli
Glisse parfumée !
Le jour fuit le dôme blanc
De Sainte-Sophie.
Bravons l'Aga vigilant
Que ma voix défie,
Viens et que ton bras tremblant
A mon bras se fie.

Cache sous le feredgé
Ta beauté timide.
Mon caïque est prêt, et j'ai
Ma rame rapide.
Irons-nous vers Tophané
Sous le sycomore ?
Vers le vieux palais baigné
Des flots du Bosphore ?
Dans quelque golfe éloigné ?
Parle, dis encore !

Parle, dis où tu voudras
Que l'onde nous porte !
Si tu restes dans mes bras,
Sur mon cœur, qu'importe !
Ne songe pas au retour !
Viens, l'heure nous presse !
Viens te donner à l'amour
Belle enchanteresse !
Viens m'enivrer, jusq'au jour,
Viens, ô ma maîtresse !

Text Authorship:

  • by Jules Verne (1828 - 1905)

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Note for stanza 1, line 7, word 2, "Aga": A Turkish official
Note for stanza 2, line 1, word 4, "feredgé": A white veil
Note for stanza 2, line 3, word 2, "caïque": Boat used on the Bosphorus

Research team for this page: Grant Hicks [Guest Editor] , Ferdinando Albeggiani
Total word count: 1702
Gentle Reminder

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–Emily Ezust, Founder

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