Sur l'eau transparente, Enfant
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Rimes et mélodies, 12 morceaux de chant
by Jean-Louis Aristide Hignard (1822 - 1897)
1. Au bord du lac
Subtitle: Sérénade
2. Tout simplement
Croyez le bien lorsque l'on aime C'est simplement, Et fiez-vous à l'amour même Plus qu'au serment plus qu'au serment. De beaux discours remplis d'emphases Qu'est-il besoin? Ah! que de fois, des grandes phrases, Le coeur est loin ! L'amour profond vit de lui-même, Car en aimant On est heureux pourvu qu'on aime Tout simplement tout simplement ! Qui vous promet monts et merveilles Est un moqueur Qui sait charmer tant les oreilles Se rit de coeur ! Nous résoudrons ce doux problème Voici comment: Si vous m'aimez, si je vous aime Tout simplement, tout simplement ! Croyez-moi, ma tendresse est sûre, Je le promets, Je vous aime, je vous le jure, Et pour jamais ! ... Mais qu'ai-je dit? J'allais moi-même Faire un serment ! Non, je me tais ... et je vous aime Tout simplement, tout simplement!
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905)
Go to the general single-text view
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani3. Berceuse
Rien de plus beau dans le monde Et de plus pur sous le soleil, Cher enfant, que ton sommeil ; Tu penches ta tête blonde Et, fermant tes jolis yeux, Tu dors d'un air gracieux. Mais quel tableau dont on garde Un souvenir frais et doux. Quand ta mère te regarde Sommeiller sur ses genoux ! Comme au nid tutélaire Du petit oiseau Dors enfant, dors, dors, Dans ce berceau, Formé des deux bras de ta mère. C'est un berceau qui te berce. Si quelque ennui passager Trouble ton sommeil léger, Les pleurs, qu'à ton âge on verse, Aussitôt sont apaisés Avec ses tendres baisers. Ce berceau n'a pas de housse, De dentelles, de rideaux Mais il sait d'une voix douce Chanter de charmants dodos. Comme au nid tutélaire... Puis son visage fidèle Guette tes moindres désirs Et sourit à tes plaisirs Et la soif entrouvre-t-elle Ta lèvre rose un instant, Un pur breuvage t'attend ! Là, ton enfance se passe Sous le regard maternel On te nourrit, on t'embrasse, Dans ce berceau naturel. Comme au nid tutélaire...
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905)
Go to the general single-text view
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani4. Éveil de l'âme
Dans ton enfance aux tranquilles soirées
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves , "Éveil de l'âme", appears in Poèmes dramatiques, in 4. Poésies diverses, in 7. Chansons, no. 3, Paris, Éd. Librairie nouvelle, first published 1859
Go to the general single-text view
5. Les deux troupeaux
Déjà depuis le jour naissant, Allait dans la haute fougère Le troupeau du berger paissant Près du troupeau de la bergère. Vois, dit-elle, nos troupeaux Que nos chiens en vain rappellent Cherchant l'ombre et le repos Sous les saules s'entremêlent. Qu'importe, dit le berger Nos doigts en savent le compte Nous irons les partager Quand tombera la nuit prompte. Mais que reste du jour Se passe à causer d'amour. Mais que reste du jour Se passe à causer d'amour. Tandis qu'au morceau de pain bis Les deux amoureux faisaient fête, Génisses, chèvres et brebis Fuyaient loin de leur tête-à-tête. ...A peine les voyons-nous, Disait parfois la bergère, Si tu restes à genoux Tu ne les garderas guère. Qu'importe, dit le berger, Nos doigts en savent le compte. Nous irons les rechercher Quand tombera la nuit prompte. Mais que reste du jour ... Le reste du jour se passa Tous deux se parlent, se répondent Et les troupeaux de-ci, de-ça Se mélangent et se confondent. Voici la nuit! Quel moyen Dit en pleurant la bergère De reconnaître le mien Du tien, parmi la fougère! Qu'importe, dit le berger, Nos doigts en savent le compte. D'ailleurs, pour tout arranger, On peut unir sans honte. Et la nuit comme le jour Nous pourrons causer d'amour! Et la nuit comme le jour Nous pourrons causer d'amour!
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905)
Go to the general single-text view
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani6. Et vous ?
Auprès de vous, sous les charmilles
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Pierre de Garal (1818 - 1874), as Éliacin Greeves, "Auprès de vous, sous les charmilles", appears in Poèmes familiers, in 4. Poésies diverses, in 3. Chansons mélancoliques, no. 1, Paris, Éd. S. Raçon, first published 1856
Go to the general single-text view
7. La douce attente
Je guette ma belle amante Au nocturne rendez-vous ; Je suis dans la douce attente ! La lune amoureuse argente Le gazon flexible et doux ; Je guette ma belle amante ! J'aime sa grâce innocente Et mon coeur en est jaloux ! Je suis dans la douce attente ! Des arbres, toute indolente, L'ombre glisse à point pour nous ; Je guette ma belle amante ! Au bosquet où l'oiseau chante Il n'est besoin de verrous. Je suis dans la douce attente! Mais elle accourt frémissante Et je tombe à ses genoux... J'aime tant ma belle amante!
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905)
Go to the general single-text view
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani8. La chanson de ma mie  [sung text not yet checked]
L'eau dans les grands lacs bleus Endormie, Est le miroir des cieux: Mais j'aime mieux les yeux De ma mie. Pour que l'ombre parfois Nous sourie, Un oiseau chante au bois: Mais j'aime mieux la voix De ma mie. La rosée à la fleur Défleurie Sait rendre sa couleur: Mais j'aime mieux un pleur De ma mie. Le temps vient tout briser. On l'oublie: Moi, pour le mépriser, Je ne veux qu'un baiser De ma mie. La rose sur le lin Meurt flétrie: J'aime mieux pour coussin Les lèvres et le sein De ma mie. On change tour à tour De folie: Moi, jusqu'au dernier jour, Je m'en tiens à l'amour De ma mie.
Text Authorship:
- by Théodore Faullin de Banville (1823 - 1891), "La Chanson de ma Mie", written 1845, appears in Les Stalactites, no. 8
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "The song of my sweetheart", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Note: The poem is preceded by the following epigraph by Alfred de Musset: "Or, voyez qui je suis, ma mie."
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
9. Notre étoile
Nous étions heureux ensemble Nous aimant sans en douter ; Et quand l'amour nous rassemble, Voici qu'il faut se quitter ! Mais pour que le temps se passe Que nos coeurs aient dans l'espace Comme un point de ralliement, Et qu'une étoile discrète A nos yeux chaque soir, prête Son pâle scintillement. Choisissons-la solitaire Et modeste dans son coin, Pour être les seuls sur terre A la contempler de loin. Et chacun à la même heure Au seuil de notre demeure Sans qu'on puisse le savoir, Nous irons la nuit venue Par sa lumière connue Parler d'amour et nous voir. Que notre étoile s'empresse De luire en toute saison Et jamais ne disparaisse Au-dessous de l'horizon ! Si nous avons besoin d'elle Que toujours, pure et fidèle, Elle accompagne nos pas ! Et qu'importe si l'orage Contre elle tourne sa rage Elle ne s'éteindra pas !
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905)
Go to the general single-text view
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Laura L. Nagle) , "Our star", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
10. L'aveu
Je vous aime franchement
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
11. Chanson scandinave  [sung text not yet checked]
Le temps est noir, Et le soleil se traîne A peine! De désespoir, Ma pauvre âme incertaine Est pleine ; La blonde enfant se rit de mes tendres chansons Et sur son cœur l’hiver promène ses glaçons ! Chagrin extrême Pour mon amour ! La nuit, le jour Ma voix redit je t´aime, je t´aime, je t´aime !
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905), "Chanson scandinave"
Go to the general single-text view
Note: [sic] for "tems" in the first line.Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Guy Laffaille [Guest Editor]
12. Chanson turque
Brune enfant de l'Osmanli, Viens, ma bien-aimée ! La nuit sur l'azur pâli Glisse parfumée ! Le jour fuit le dôme blanc De Sainte-Sophie. Bravons l'Aga vigilant Que ma voix défie, Viens et que ton bras tremblant A mon bras se fie. Cache sous le feredgé Ta beauté timide. Mon caïque est prêt, et j'ai Ma rame rapide. Irons-nous vers Tophané Sous le sycomore ? Vers le vieux palais baigné Des flots du Bosphore ? Dans quelque golfe éloigné ? Parle, dis encore ! Parle, dis où tu voudras Que l'onde nous porte ! Si tu restes dans mes bras, Sur mon cÅ"ur, qu'importe ! Ne songe pas au retour ! Viens, l'heure nous presse ! Viens te donner à l'amour Belle enchanteresse ! Viens m'enivrer, jiusq'au jour, Viens, ô ma maîtresse !
Text Authorship:
- by Jules Verne (1828 - 1905)
Go to the general single-text view
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani