Qu'ont donc ses yeux
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Les chants du jour
by Max d'Ollone (1875 - 1959)
1. Qu'ont donc ses yeux
Text Authorship:
- by Max d'Ollone (1875 - 1959), "Qu'ont donc ses yeux"
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2. Guitare
Ton sourire m'a rendu fou
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4. Le vent  [sung text not yet checked]
Le vent qui fait tomber les prunes, Les coings verts, Qui fait vaciller la lune, Le vent qui mène la mer, Le vent qui rompt et qui saccage, Le vent froid, Qu’il vienne et qu’il fasse rage Sur mon coeur en désarroi! Qu’il vienne comme dans les feuilles Le vent clair Sur mon coeur, et qu’il le cueille Mon coeur et son suc amer. Ah! qu’elle vienne la tempête Bond par bond, Qu’elle prenne dans ma tête Ma douleur qui tourne en rond. Ah! qu’elle vienne, et qu’elle emporte Se sauvant, Mon coeur lourd comme une porte Qui s’ouvre et bat dans le vent. Qu’elle l’emporte et qu’elle en jette Les morceaux Vers la lune, à l’arbre, aux bêtes, Dans l’air, dans l’ombre, dans l’eau, Pour que plus rien ne me revienne A jamais, De mon âme et de la sienne Que j’aimais...
Text Authorship:
- by Anna Elizabeth Mathieu, Comtesse de Noailles (1876 - 1933), "Les plaintes d'Ariane", appears in L'Ombre des jours, Paris, Éd. Calmann-Lévy, first published 1902
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
5. Jeunesse  [sung text not yet checked]
Pourtant tu t’en iras un jour de moi, Jeunesse, Tu t’en iras, tenant l’Amour entre tes bras, Je souffrirai, je pleurerai, tu t’en iras, Jusqu’à ce que plus rien de toi ne m’apparaisse ! La bouche pleine d’ombre et les yeux pleins de cris, Je te rappellerai d’une clameur si forte, Que, pour ne plus m’entendre appeler de la sorte, La Mort entre ses mains prendra mon cœur meurtri. Pauvre Amour, triste et beau, serait-ce bien possible Que vous ayant aimé d’un si profond souci On pût encor marcher sur le chemin durci Où l’ombre de nos pieds ne sera plus visible ? Revoir sans vous l’éveil douloureux du printemps, Les dimanches de mars, l’orgue de Barbarie, La foule heureuse, l’air doré, le jour qui crie, La musique d’ardeur qu’ Yseult dit à Tristan ! Sans vous, connaître encor le bruit sourd des voyages, Le sifflement des trains, leur hâte et leur arrêt, Comme au temps juvénile, abondant et secret Où dans vos yeux clignés riaient des paysages. Et quand l’automne roux effeuille les charmilles Où s’asseyait le soir l’amante de Rousseau, Être une vieille, avec sa laine et son fuseau, Qui s’irrite et qui jette un sort aux jeunes filles… - Ah ! Jeunesse, qu’un jour vous ne soyez plus là, Vous, vos rêves, vos pleurs, vos rires et vos roses, Les Plaisirs et l’Amour vous tenant, – quelle chose, Pour ceux qui n’ont vraiment désiré que cela !
Text Authorship:
- by Anna Elizabeth Mathieu, Comtesse de Noailles (1876 - 1933), "Jeunesse", appears in L'Ombre des jours, Paris, Éd. Calmann-Lévy, first published 1902
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]6. Chant d'amour  [sung text not yet checked]
Tes yeux sont deux sources vives Où vient se peindre un ciel pur, Quand les rameaux de leurs rives Leur découvrent son azur. Dans ce miroir retracées, Chacune de tes pensées Jette en passant son éclair, Comme on voit sur l'eau limpide Flotter l'image rapide Des cygnes qui fendent l'air ! Ton front, que ton voile ombrage Et découvre tour à tour, Est une nuit sans nuage Prête à recevoir le jour ; Ta bouche, qui va sourire, Est l'onde qui se retire Au souffle errant du zéphyr, Et, sur ces bords qu'elle quitte, Laisse au regard qu'elle invite, Compter les perles d'Ophyr ! Ton cou, penché sur l'épaule, Tombe sous son doux fardeau, Comme les branches du saule Sous le poids d'un passereau ; Ton sein, que l'oeil voit à peine Soulevant à chaque haleine Le poids léger de ton coeur, Est comme deux tourterelles Qui font palpiter leurs ailes Dans la main de l'oiseleur. Tes deux mains sont deux corbeilles Qui laissent passer le jour ; Tes doigts de roses vermeilles En couronnent le contour. Sur le gazon qui l'embrasse Ton pied se pose, et la grâce, Comme un divin instrument, Aux sons égaux d'une lyre Semble accorder et conduire Ton plus léger mouvement.
Text Authorship:
- by Alphonse Marie Louis de Lamartine (1790 - 1869), no title, appears in Nouvelles méditations poétiques, in 3. Chant d'Amour, no. 6
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]7. L'enfant Eros  [sung text not yet checked]
Enfant Érôs qui joues à l’ombre des surgeons Et bois aux sources claires, Toi qui nourris ainsi qu’un couple de pigeons L’amour et la colère, Passe sans t’arrêter au seuil de ma maison, N’entre pas cette année : Mon âme des amours qu’elle eut l’autre saison Est encore étonnée, Car tu mêles au miel des baisers appuyés Sur les lèvres jalouses La haine amère ainsi que le fruit du sorbier, La haine acide et rouge…
Text Authorship:
- by Anna Elizabeth Mathieu, Comtesse de Noailles (1876 - 1933), "L'enfant Eros", written 1901, appears in Le Cœur innombrable, Paris, Éd. Calmann-Lévy, first published 1901
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Confirmed with Anna de Noailles, Le Cœur innombrable, Paris, Calmann Lévy, 1901, pages 113-114.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
8. Les autres disent
Les autres disent : Ses yeux sont assez beaux
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Text Authorship:
- by Max d'Ollone (1875 - 1959), "Les autres disent "
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