L'azur du ciel est dans vos yeux
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Mélodies - 1er recueil
by René Esclavy (d. 1927)
1. Pour votre fête
2. Prière de l'ami
Seigneur, parmi le calme ou l'émoi de la vie, Si vous m'avez donné le véritable ami, De plus rien je n'ai cure et de plus rien envie, Dans la sécurité mon cœur s'est endormi. Communiquer sa peine et partager sa joie, Rien ne console ainsi ne réconforte mieux, Quand sous le deuil trop grand notre humanité ploie Pour pleurer il est doux d'avoir plus de deux yeux. Sous le malheur de glace et le bonheur de flamme, Diminuant le mal, amplifiant le bien, Pour aimer il est doux de compter plus d'une âme, Et pour se dévouer de ne plus compter rien.
Text Authorship:
- by Robert, comte de Montesquiou-Fezensac (1855 - 1921), "Prière de l'ami", appears in Le chancelier de fleurs - douze stations d'amitié , Chateaudun, Éd. Maison du Livre, first published 1907
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Researcher for this page: Johann Winkler3. Pourquoi  [sung text not yet checked]
Quand vous me montrez une rose Qui s'épanouit sous l'azur, Pourquoi suis-je alors plus morose ? Quand vous me montrez une rose, C'est que je pense à son front pur. Quand vous me montrez une étoile, Pourquoi les pleurs, comme un brouillard, Sur mes yeux jettent-ils leur voile ? Quand vous me montrez une étoile, C'est que je pense à son regard. Quand vous me montrez l'hirondelle Qui part jusqu'au prochain avril, Pourquoi mon âme se meurt-elle ? Quand vous me montrez l'hirondelle, C'est que je pense à mon exil.
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), "Romance", appears in Les Récits et les Élégies, in Élégies, in 2. L'Exilée
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]4. Union d'âmes
Instant suprême, instant d'émoi : Une âme vient d'élire une âme, Et chacune abdiquant son moi Au foyer de l'autre s'enflamme. Pour elles brille dans les cieux une étoile resplendissante, Tel un concert harmonieux Leur hymne muet les enchante. Divine extase, instant béni, Où leur beau rêve d'espérance D'un coup d'ailes dans l'infini Vers l'avenir joyeux s'élance !
Text Authorship:
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Researcher for this page: Johann Winkler5. L'heure douce
Le soir bleu rôde autour de nous, L'air embaume la jacinthe ; Laisse encor mes deux mains jointes S'appuyer à tes genoux Comme l'aube sur le lierre bien aimé. Posez vos yeux Sur mon cœur tumultueux, Pour l'inonder de lumière. Ecoute mon bien aimé, Le soir est si doux, si tendre. Que tu pourrais presque entendre, Mon cœur, t'aimer.
Text Authorship:
- by Hélène Séguin (1885 - 1972)
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Researcher for this page: Johann Winkler6. Départ d'hirondelles
Vous aviez douces hirondelles
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7. Ton cœur
Les corolles et les couleurs
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8. L'été c'est toute la lumière
C'est l'Eté, l'oiseau dans le liere Module une chanson d'amour ; L'Eté, ce la fête du jour, C'est tout l'or, toute la lumière. Dans les champs, les épis sont blonds, Et se penchent comme des flammes. Je connai des cheveux de femmes Tout aussi fins, tout aussi longs. Sur la mer bleue, on voit sans trêve Passer des vols d'oiseaux joyeux. Je connais des yeux amoureux, Où vit un impossible rêve.
Text Authorship:
- by Eugène Cruck
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Researcher for this page: Johann Winkler9. Chant d'amour
Dans ta main j'ai posé ma main, Et doucement tu l'as étreinte. D'un rêve alors sans lendemain J'ai savouré la chaude empreinte. Dans tes yeux j'ai rivé mes yeux, Les regards sont des baisers d'âme, Qu'un vague émoi mystérieux Fait tressaillir des mêmes flammes. Dans ton cœur j'ai blotti mon cœur, Frileusement comme une oiselle, Tu disposé de mon bonheur Et de ma douleur sous ton aile.
Text Authorship:
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Researcher for this page: Johann Winkler10. Le nuage  [sung text not yet checked]
De ce nuage d'or que tu vois dans l'espace Flotter si doucement, léger comme un oiseau, Il ne restera plus qu'un peu de neige et d'eau S'il effleure en passant les régions de glace. Nous le connaissons tous ce nuage qui passe : Quand la vie à nos cœurs pèse comme un fardeau, Il nous cache parfois tout même le tombeau : Nous y voyons le port où va notre âme lasse. Oh ! disons-nous, la nuit n'est plus, voici le jour ! À nous la gloire, à nous l'ivresse, à nous l'amour ! Plus de mornes soucis ! Plus de sombres alarmes ! -- Puis le nuage atteint dans sa course emporté, Les froides régions de la réalité : Le beau rêve n'est plus ; qu'en reste-t-il ? -- des larmes.
Text Authorship:
- by Auguste Dorchain (1857 - 1930), "Le nuage", subtitle: "Sonnet", written 1881, appears in La jeunesse pensive, in 2. Les heures de trouble, no. 3, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1881
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Confirmed with Auguste Dorchain, La Jeunesse pensive: Poésies, Paris, Alphonse Lemerre, 1881, pages 55-56.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
11. Chant national de la mutualité
Inégaux en force en richesse
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12. Nocturne
Comme des perles précieuses Tombez lourdement de mes yeux, Coulez larmes silencieuses, Soulagez mon cœur orgueilleux. L'absent remplit seul ma pensée Ce soir, s'il ne doit point venir, Que le charme du souvenir Berce sa triste fiancée. J'ai gardé dans mes yeux jaloux Le flamboiment de ses prunelles ; Mon rêve d'amour a des ailes, Il planne, et je pleure à genoux. Mon cœur ne bat plus et s'enivre de ce délectable poison ; J'aime jusqu'à la déraison. Aimer ainsi, ce n'est plus vivre !
Text Authorship:
- by Amélie de Wailly (1854 - 1926)
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Researcher for this page: Johann Winkler13. Bouquet triste
Toutes les roses du passé Me parfument le cœur encore D'un lent parfum qui s'évapore Comme un chant de cygne blessé, Captives d'un doux inpace, Où nul hiver ne les déflore. Toutes les roses du passé Me parfument le cœur encore. Ne prends pas un air courroucé, Toi l'espérance, toi l'aurore, Si ce cœur, hélas, qui t'adore, Mais se souvient t'offre lassé Toutes les roses du passé.
Text Authorship:
- by Catulle Mendès (1841 - 1909), "Bouquet triste", written 1885, appears in Intermède, Paris, Éd. P. Ollendorff, first published 1885
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Researcher for this page: Johann Winkler14. Invocation
A tout jamais nos deux cœurs vont s'unir, Que le même idéal guide notre pensée Comme un beau rêve apparait l'avenir Et doucement notre âme en est bercée. Si parfois un nuage assombrit notre azur, Forts de notre union, forts de notre tendresse, Nous saurons l'écarter, et dans notre ciel pur L'astre auguste et joyeux resplendira sans cesse. Mais en ce jour de bonheur et d'espoir, Loin de nous les soucis, les sinistres présages, En plein midi, pourquoi penser au soir ? Croire au bonheur présent, c'est la raison des sages. Élevons nos regards vers l'infini des cieux, Que tout s'absorbe en nous, que la nature entière En ce sublime instant disparaisse à nos yeux ; Confondant nos esprits planons dans la lumière.
Text Authorship:
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Researcher for this page: Johann Winkler15. Épitaphe
Mon cœur a cessé de souffrir
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- by Marie-Joseph-Adolphe-Alexandre Langlois (1827 - 1870)
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16. Laissons tomber la douce nuit
Laissons tomber la douce nuit
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17. Tes yeux
Tes yeux sont le beau lac où mes rêves se bercent
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18. Berceuse
Sur mes genoux fais dodo, mon cher ange, N'est-il pas doux ton petit oreiller Dans ton sommeil, que rien ne te dérange ; Petite Mère est là pour te veiller. Fais dodo, mon cher ange. Sur mes genoux, que me peux-tu, cher ange, Faire dodo sans jamais t'éveiller ; Quand tu vivras dans le monde en sa fange, Sur toi maman ne pourra plus veiller. Fais dodo, mon cher ange.
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