Les ailes de la Nuit se sont refermées sur la Terre. Les ailesde tes paupières se sont refermées sur tes yeux. Tu dors. Ce n'est pas encore la rosée, qui mouille ta gorge. Ce sont mes larmes, car je pense à un bonheur perdu! Sous quelles caresses s'endort-elle, à cette heure ?
Le Jardin des caresses
Song Cycle by Abel Nathan
1. Le Regret  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Le Regret", appears in Le jardin des caresses, no. 141, Paris, Éd. Piazza
Based on:
- a text in Arabic (العربية) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Confirmed with Franz Toussaint, Le jardin des caresses, L'édition d'Art H. Piazza, 63-ième édition, p.137
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2. Le Mirage  [sung text not yet checked]
Je m'étais endormi, et je rêvais qu'une caravane exténuée traversait un désert, où je la guidais. Et qu'un fabuleux mirage surgissait devant nous, et que ce mirage était toi-même, avec les lacs de tes yeux et les vergers de ton corps. Et que tu t'élançais vers moi, et que mes compagnons, désespérés, se couchaient pour mourir. Je viens de prononcer ton nom, afin de recommencer ce rêve... Hélas! on ne voit jamais deux fois le même mirage.
Text Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Mirage", appears in Le jardin des caresses, no. 14, Paris, Éd. H. Piazza, first published 1911
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Confirmed with Franz Toussaint, Le jardin des caresses, L'édition d'Art H. Piazza, p.19
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3. Le Jardin dans l'oasis  [sung text not yet checked]
Par une matinée semblable à celle-ci, je t'aurais attendue dans mon jardin de Djem'yat. Les rayons du soleil ne percent jamais sa voûte de rosiers et de géraniums. Aucun oiseau ne peut se glisser entre les palmes qui l'entourent. Il est le calice inviolable de l'oasis. Il est son cœur silencieux. Pour toi, j'aurais mis à rafraîchir, entre les narcisses du ruisseau, les dernières grenades et les premiers raisins... Et j'aurais jonché le gazon de toutes mes glycines.
Text Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Le Jardin dans l'oasis", appears in Le jardin des caresses, no. 101
Based on:
- a text in Arabic (العربية) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Confirmed with Franz Toussaint, Le Jardin des Caresses, L'édition D'art H. Piazza, p. 99
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4. Le Retour  [sung text not yet checked]
A l'aube, pour cueillir les premières fleurs, j'avais pénétré dans le jardin assoupi. Et le Printemps entra dans ma demeure. Comme des lèvres, les corolles s'ou- vrirent. Elles chantèrent : « Elle revient, tabien-aiméel Quand nous n'étions, dans les nuits claires, que des bourgeons cinglés de bise, nous le savions, déjà. Les larmes d'or des étoiles ont fléchi le Destin. « Elle revient, ta bien-aimée ! A nous souvenir de sa grâce, nous ne nous aperçûmes pas de l'hiver. « Pour elle, nos tiges saignent dans les vases, et, joyeusement, nous nous fermerons pour mourir, lorsqu'elle nous aura reconnues et respirées. « Nous ne regrettons pas le soleil, car nous recevrons l'ardente caresse de ses yeux. Nous ne regrettons pas les vents chargés d'arômes, car son haleine nous effleurera. » Si pâle, elle entra dans ma demeure ! Nous nous taisions. Pourtant, nos âmes s'interrogeaient et se répondaient. Accoudés sur la fenêtre, au crépuscule de ce jour désiré, nous pensâmes à ce que nous devions souffrir encore.
Text Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Le Retour", appears in Le jardin des caresses, no. 132
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- a text in Arabic (العربية) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Confirmed with Franz Toussaint, Le Jardin des Caresses, L'édition D'art H. Piazza
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5. Après  [sung text not yet checked]
Elle s’était endormie dans mes bras Pour la protéger contre la fraicheur de la nuit j’avais doucement étalé ses cheveux sur ses épaules. Dans l'herbe autour de nous les insectes reprenaient un à un leur musique. C’est l’heure où les mères bercent leur petite fille
Text Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Après", appears in Le jardin des caresses, no. 34, Paris, Éd. H. Piazza, first published 1911
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- a text in Arabic (العربية) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Researcher for this page: Joost van der Linden [Guest Editor]6. La mer  [sung text not yet checked]
Un matin, j'ai vu le printemps sur la mer. Les flots étaient un tapis de lilas où se posaient de grands oiseaux blancs, pareils à des pétales de fleurs d'amandier
Text Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Le printemps sur la mer", appears in Le jardin des caresses, no. 95, Paris, Éd. Piazza
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- a text in Arabic (العربية) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Confirmed with Franz Toussaint, Le jardin des caresses, Paris : H. Piazza, 1919, p.95
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7. Inscription  [sung text not yet checked]
Celle qui fut Daoulah repose ici. Elle est morte, la troisième nuit de Djemazi-el-Akhir, qui est le mois funeste aux fleurs. Nous l'aimions. Sa bouche était savoureuse. Si son nom te rappelle que tu l'as caressée, un soir, évoque aussi pour elle ce bonheur ancien, car le sommeil des morts est sans rêves.
Text Authorship:
- by Franz Toussaint (1879 - 1955), "Inscription", appears in Le jardin des caresses, no. 146
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Confirmed with Franz Toussaint, Le Jardin des caresses, H. Piazza, Paris : 1921, p.98
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