L'anèmone et l'ancolie Ont poussé dans le jardin Où dort la mélancolie Entre l'amour et le dédain Il y vient aussi nos ombres Que la nuit dissipera Le soleil qui les rends sombres Avec elles disparaîtra Les déïtés des eaux vives Laissent couler leurs cheveux Passe il faut que tu poursuives Cette belle ombre que tu veux
Alcools. Chœurs à 4 voix mixtes a cappella sur des poèmes de Guillaume Apollinaire
Song Cycle by Jean Absil (1893 - 1974)
1. Clotilde  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki (1880 - 1918), as Guillaume Apollinaire, "Clotilde", written 1912, appears in Alcools, first published 1912
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- ENG English (Peter Low) , "Clotilde", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
First published in the revue Les Soirées de Paris, no. 6, July 1912, and then in Alcools, Paris, Éd. du Mercure de France, 1913.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Low [Guest Editor]
2. Le pont Mirabeau  [sung text not yet checked]
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuite sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Text Authorship:
- by Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki (1880 - 1918), as Guillaume Apollinaire, "Le pont Mirabeau", written 1912, appears in Alcools, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1912
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , "A Mirabeau híd", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , "Mirabeau hídja", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , "Mirabeau híd", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
First published in the revue Les Soirées de Paris, no. 1, February 1912, and then in Alcools in 1913.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
3. Automne  [sung text not yet checked]
Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux Et son bœuf lentement dans le brouillard d'automne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux En s'en allant là-bas le paysan chantonne Une chanson d'amour et d'infidélité Qui parle d'une bague et d'un cœur que l'on brise Oh! l'automne, l'automne à fait mourir l'été Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises
Text Authorship:
- by Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki (1880 - 1918), as Guillaume Apollinaire, "Automne", written 1905, appears in Alcools, first published 1913
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "Autumn", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
4. Aubade  [sung text not yet checked]
C'est le printemps viens-t'en Pâquette Te promener au bois joli Les poules dans la cour caquètent L'aube au ciel fait de roses plis L'amour chemine à ta conquête Mars et Vénus sont revenus Ils s'embrassent à bouches folles Devant des sites ingénus Où sous les roses qui feuillolent De beaux dieux roses dansent nus Viens ma tendresse est la régente De la floraison qui paraît La nature est belle et touchante Pan sifflote dans la forêt Les grenouilles humides chantent Beaucoup de ces dieux ont péri C'est sur eux que pleurent les saules Le grand Pan l'amour Jésus-Christ Sont bien morts et les chats miaulent Dans la cour je pleure à Paris Moi qui sais des lais pour les reines Les complaintes de mes années Des hymnes d'esclave aux murènes La romance du mal aimé Et des chansons pour les sirènes L'amour est mort j'en suis tremblant J'adore de belles idoles Les souvenirs lui ressemblant Comme la femme de Mausole Je reste fidèle et dolent Je suis fidèle comme un dogue Au maître le lierre au tronc Et les Cosaques Zaporogues Ivrognes pieux et larrons Aux steppes et au décalogue Portez comme un joug le Croissant Qu'interrogent les astrologues Je suis le Sultan tout puissant O mes Cosaques Zaporogues Votre Seigneur éblouissant Devenez mes sujets fidèles Leur avait écrit le Sultan Ils rirent à cette nouvelle Et répondirent à l'instant A la lueur d'une chandelle
Text Authorship:
- by Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki (1880 - 1918), as Guillaume Apollinaire, "Aubade", subtitle: "Chantée à Lætare un an passé", written 1903?, appears in Alcools, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1913
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]