by Georges Rodenbach (1855 - 1898)
Souvent on voit des mains qui sont...
Language: French (Français)
Souvent on voit des mains qui sont faibles et lasses D'avoir voulu cueillir trop de roses ou d'âmes ; Elles pendent le long du corps comme des rames, Et ce n'est que du silence qu'elles déplacent En remuant, de temps en temps, dans l'air à peine ! Mains qui voudraient un peu s'amarrer à la rive, Mais que la vie, au fil de son courant, entraîne, Mains sans espoirs et sans désirs, à la dérive...
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Text Authorship:
- by Georges Rodenbach (1855 - 1898), no title, written 1896?, appears in Les vies encloses, poème , in 3. Les lignes de la main, no. 7, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, first published 1896 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Jean-Émile-Paul Cras (1879 - 1932), "Mains lasses", 1905 [ voice and piano ], from Sept mélodies, no. 2, Édition Mutuelle (1909); Éd. Rouart-Lerolle / Salabert (1921) [sung text not yet checked]
- by Lucien Hillemacher (1860 - 1909) and by Paul Hillemacher (1852 - 1933), "Les Mains lasses", published 1904 [ voice and piano ], from 10 Mélodies pour piano et chant, no. 6, Paris, Éd. A. Joanin & Cie [sung text not yet checked]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2016-12-03
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