O la belle qui sens bon
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
10 Mélodies pour piano et chant
Song Cycle
1. Chanson des Éphèbes d'Abydos
Text Authorship:
- by Edmond Haraucourt (1856 - 1941), written 1893?, appears in Héro et Léandre, poème dramatique en trois actes, Paris, Éd. Charpentier et Fasquelle
See other settings of this text.
2. Dernier vœu  [sung text not yet checked]
Voilà longtemps que je vous aime : -- L'aveu remonte à dix-huit ans ! -- Vous êtes rose, je suis blême ; J'ai les hivers, vous les printemps. Des lilas blancs de cimetière Près de mes tempes ont fleuri ; J'aurai bientôt la touffe entière Pour ombrager mon front flétri. Mon soleil pâli qui décline Va disparaître à l'horizon, Et sur la funèbre colline Je vois ma dernière maison. Oh ! que de votre lèvre il tombe Sur ma lèvre un tardif baiser, Pour que je puisse dans ma tombe, Le cœur tranquille, reposer !
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Dernier vœu", written 1866?, appears in Émaux et Camées, Paris, Éd. Charpentier & Cie, first published 1872
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Qi Feng Wu) , "Last Wish", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Peter Low) , "Final Wish", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
3. Guzla  [sung text not yet checked]
L'âme comme un ciel limpide, Elle vient d'avoir quinze ans. Volez vers l'enfant candide, Purs papillons blancs. Il regarde l'ingénue Et lui fait baisser les yeux. Volez vers la vierge émue, Doux papillons bleus. Il rend la fille amoureuse Et lui ravit son trésor. Volez vers l'amante heureuse, Beaux papillons d'or. Mais il part. Au cœur blessée, Elle pleure tous les soirs. Volez vers la délaissée, Lourds papillons noirs.
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), no title, written 1895, appears in Pour la couronne, Scene 1
See other settings of this text.
Confirmed with Œuvres complètes de François Coppée. Théatre -- Poésies -- Prose. 1888-1899, Paris, Alphonse Lemerre, 1907, pages 17-18.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
4. La Cloche fêlée  [sung text not yet checked]
Il est amer et doux, pendant les nuits d'hiver, D'écouter près du feu qui palpite et qui fume Les souvenirs lointains lentement s'élever Au bruit des carillons qui chantent dans la brume. Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante, Jette fidèlement son cri religieux, Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente ! Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits, Il arrive souvent que sa voix affaiblie Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts, Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts.
Text Authorship:
- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), appears in Les Fleurs du mal, in 1. Spleen et Idéal, no. 74, first published 1851
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Corinne Orde) , "The cracked bell", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Cyril Meir Scott) , "The Broken Bell", appears in The Flowers of Evil, London, Elkin Mathews, first published 1909
- GER German (Deutsch) (Terese Robinson, née Therese Langenbach) , "Die zersprungene Glocke", first published 1925
Confirmed with Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Paris: Poulet-Malassis et de Broise, 1857, in Spleen et Idéal, pages 136-137.
First published 1851-04-09 in Le Messager de l'Assemblée under the title "Le Spleen"; also appears published June 1855 in Revue des Deux Mondes under the title "La Cloche". The title "La Cloche fêlée" is used in all editions of Les Fleurs du mal. This was number 58 in the 1857 edition of Les Fleurs du mal but 74 or 76 in subsequent editions.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Poom Andrew Pipatjarasgit [Guest Editor]
5. La colombe apprivoisée  [sung text not yet checked]
Pour que je t'aime, ô mon poëte, Ne fais pas fuir par trop d'ardeur Mon amour, colombe inquiète, Au ciel rose de la pudeur. L'oiseau qui marche dans l'allée S'effraye et part au moindre bruit ; Ma passion est chose ailée Et s'envole quand on la suit. Muet comme l'Hermès de marbre, Sous la charmille pose-toi ; Tu verras bientôt de son arbre L'oiseau descendre sans effroi. Tes tempes sentiront près d'elles, Avec des souffles de fraîcheur, Une palpitation d'ailes Dans un tourbillon de blancheur ; Et la colombe apprivoisée Sur ton épaule s'abattra, Et son bec à pointe rosée De ton baiser s'enivrera.
Text Authorship:
- by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Odelette anacréontique", appears in Émaux et Camées
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
6. Les Mains lasses  [sung text not yet checked]
Souvent on voit des mains qui sont faibles et lasses D'avoir voulu cueillir trop de roses ou d'âmes ; Elles pendent le long du corps comme des rames, Et ce n'est que du silence qu'elles déplacent En remuant, de temps en temps, dans l'air à peine ! Mains qui voudraient un peu s'amarrer à la rive, Mais que la vie, au fil de son courant, entraîne, Mains sans espoirs et sans désirs, à la dérive...
Text Authorship:
- by Georges Rodenbach (1855 - 1898), no title, written 1896?, appears in Les vies encloses, poème , in 3. Les lignes de la main, no. 7, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, first published 1896
See other settings of this text.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]7. Les Larmes
Si le souvenir d'un bonheur
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Lucien Solvay (1851 - 1950)
See other settings of this text.
8. Ce qui dure  [sung text not yet checked]
Le présent se fait vide et triste, Ô mon amie, autour de nous ; Combien peu de passé subsiste ! Et ceux qui restent changent tous. Nous ne voyons plus sans envie Les yeux de vingt ans resplendir, Et combien sont déjà sans vie Des yeux qui nous ont vus grandir ! Que de jeunesse emporte l'heure, Qui n'en rapporte jamais rien ! Pourtant quelque chose demeure : Je t'aime avec mon coeur ancien, Mon vrai coeur, celui qui s'attache Et souffre depuis qu'il est né, Mon coeur d'enfant, le coeur sans tache Que ma mère m'avait donné ; Ce coeur où plus rien ne pénètre, D'où plus rien désormais ne sort ; Je t'aime avec ce que mon être A de plus fort contre la mort ; Et, s'il peut braver la mort même, Si le meilleur de l'homme est tel Que rien n'en périsse, je t'aime Avec ce que j'ai d'immortel.
Text Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), "Ce qui dure", written 1872-1873, appears in Les vaines tendresses, no. 14, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1878
See other settings of this text.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]9. A la fête des fleurs
Les rosiers ont fleuri des armes
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Amédée-Landély Hettich (1856 - 1937)
See other settings of this text.
10. Nuit d'Été  [sung text not yet checked]
Ô nuit, ô douce nuit d'été qui viens à nous Parmi les foins coupés et sous la lune rose, Tu dis aux amoureux de se mettre à genoux Et sur leur [front brûlant]1 un souffle frais se pose ! Ô nuit, ô douce nuit d'été qui fais fleurir Les fleurs dans les gazons et les fleurs sur les branches, Tu dis aux tendres cœurs des femmes de s'ouvrir Et sous les blonds tilleuls errent [des]2 formes blanches ! Ô nuit, ô douce nuit d'été qui sur les mers Alanguis le sanglot des houles convulsées, Tu dis aux isolés de n'être [pas]3 amers Et la paix de ton ciel descend dans leurs pensées. Ô nuit, ô douce nuit d'été qui parles bas, Tes pieds se font légers et ta voix endormante, Pour que les pauvres morts ne se réveillent pas, Eux qui peuvent plus aimer, ô nuit aimante !
Text Authorship:
- by Paul Bourget (1852 - 1935), "Nuit d'été", written 1882, appears in Les Aveux, in Dilettantisme, in En voyage, no. 11, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1882
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
1 Corbin: "fronts brûlants"
2 Widor: "les"
3 Corbin: "plus"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Low [Guest Editor]