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Der [bleiche und kalte]1 Mond, erhob sich in Osten. Der Schlaf stieg auf die Jünglinge nieder! ihre blauen Helme schimmern zum Strahl; das sterbende Feuer vergeht. Der Schlaf aber ruhte nicht auf dem König: er hob sich mitten in seinen Waffen, und stieg langsam den Hügel hinauf, die Flamme des Thurms von Sarno zu sehn. Die Flamme war düster und fern; der Mond verbarg in Osten sein rothes Gesicht; es stieg ein Windstoß vom Hügel herab, auf seinen Schwingen war Lodas Gespenst. Es kam zu seiner Heimat, umringt [mit]2 seinen Schrecken; und [schüttelte]3 seinen düstern Speer. In seinem dunkeln Gesicht glühn seine Augen wie Flammen; seine Stimme gleicht entferntem Donner. Fingal stieß seinen Speer in die Nacht, und hob seine mächtige Stimme. Zieh dich zurück du Nachtsohn: ruf deine Winde und fleuch! Warum erscheinst du, vor mir, mit deinen schattigten Waffen? Fürcht ich deine [düstere]4 Bildung, du Geist des leidigen Loda? Schwach ist dein [Schild von Wolken]5: kraftlos das [Luftbild,]6 dein Schwert; Der Windstoß rollt sie zusammen; und du [bist selber]7 verloren; fleuch von meinen Augen, du Nachtsohn! ruf deine Winde und fleuch! Mit hohler Stimme versetzte der Geist, willst du aus meiner Heimat mich treiben? Vor mir beugt sich das Volk. Ich dreh die Schlacht im Felde der Tapfern. Auf Völker werf ich [mein Aug]8, und sie verschwinden: mein Odem verbreitet den Tod. Auf den Rücken der Winde schreit ich voran: vor meinem Gesichte brausen Orkane. Aber mein Sitz [ist ruhig]9 über den Wolken; angenehm die Gefilde meiner Ruh. Bewohn deine angenehmen Gefilde, sagte der König: denk nicht an Comhals Erzeugten. Steigen meine Schritte aus meinen Hügeln in deine friedliche Ebne hinauf? [Begegne]10 ich dir mit einem Speer, auf deiner Wolke, du Geist des leidigen Loda? Warum runzelst du denn deine Stirn auf mich? Warum schüttelst du deinen luftigen Speer? Du runzelst deine Stirn vergebens: nie floh ich vor den Mächtigen im Krieg. Und sollen die Söhne des Winds, Den König von Morven erschrecken? [Nein]11; er kennt die Schwäche ihrer Waffen! Fleuch zu deinem Land, versetzte die Bildung: Faß die Winde, und fleuch! Ich halt die Winde in der Höhle meiner Hand: ich bestimm den Lauf des Sturms. Der König von Sora ist mein Sohn; er neigt sich vor dem [Stein]12 meiner Kraft. Sein Heer umringt Carric-Thura; und er wird siegen! Fleuch zu deinem Land, Erzeugter von Comhal, oder spüre [meine]13 flammende Wuth! Er hob seinen schattigten Speer in die Höhe! er neigte vorwärts seine schreckbare Länge. Fingal gieng ihm entgegen, und [zückte sein Schwert; die Klinge des dunkelbraunen Luno]14. Der blitzende Pfad des Stahls durchdrang den düstern Geist. Die Bildung zerfloß, gestaltlos, in Luft, wie eine Säule von Rauch, welche der Stab des Jünglings berührt, wie er aus der sterbenden Schmiede aufsteigt. Laut schrie Lodas Gespenst, als es, in sich selber gerollt, auf dem Winde sich hob. Inistore bebte beym Klang. Auf dem Abgrund hörtens die Wellen. Sie standen, vor Schrecken, in der Mitte ihres Laufs! die Freunde von Fingal sprangen plötzlich empor, Sie griffen ihre gewichtigen Speere, Sie mißten den König: zornig fuhren sie auf; All ihre Waffen erschollen! Der Mond [rückte]15 in Osten voran. Fingal [kehrte]16 im Klang seiner Waffen zurück. Groß war der Jünglinge Freude, ihre Seelen ruhig, wie das Meer nach dem Sturm. Ullin hob den Freudengesang. Die Hügel Inistores frolockten. Hoch stieg die Flamme der Eiche; Heldengeschichten wurden erzählt.
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View original text (without footnotes)Confirmed with Die Gedichte Ossians, des Celtischen Helden und Barden. Aus dem Englischen und zum Theile der Celtischen Ursprache übersetzt von Freyherrn von Harold, Zweyte verbesserte und mit vielen bisher unentdeckten Gedichten vermehrte Auflage. Mannheim 1782, im Verlage der Herausgeber der ausländischen schönen Geister, pages 86-89.
Note: The first edition of Schubert's setting (A. Diabelli & Co., VN 3631, Wien) employed a heavily redacted text and replaced the piano postlude by three stanzas of Schubert's "Punschlied" (D. 277) with a new text by Leopold von Sonnleithner.
Notes
Stanza 1, line 8, word 4: we have corrected the typo "Thurns" to "Thurms"
Stanza 5, line 4, word 2: the Schubert score has a typo here ("deiner")
Stanza 6, line 2, word 3: Schubert has a typo here ("Wunde")
2 Schubert: "von"
3 Schubert: "schüttelt'"
4 Schubert: "düstre"
5 Schubert: "Schild"
6 Schubert: "Luftbild und"
7 Schubert: "selber bist"
8 Schubert: "den Blick"
9 Schubert: "ist"
10 Schubert: "Begegn'"
11 Schubert: "Nein nein"
12 Schubert: "Steine"
13 Schubert: "meine Wuth, meine"
14 Schubert: "zuckte sein Schwert"
15 Schubert: "rückt'"
16 Schubert: "kehrt'"
Text Authorship:
- by Edmund von Harold, Baron (1737 - 1808), no title, first published 1775 [author's text checked 1 time against a primary source]
Based on:
- a text in English by James Macpherson (pretending to translate "Ossian") (1736 - 1796), no title, appears in Carric-Thura , first published 1762-63
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Franz Peter Schubert (1797 - 1828), "Loda's Gespenst", D 150 (1816), published 1830 [ voice, piano ] [sung text checked 1 time]
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , subtitle: "El fantasma de Loda", copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
- DUT Dutch (Nederlands) [singable] (Lau Kanen) , "Loda's spookverschijning", copyright © 2009, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Guy Laffaille) , "Le fantôme de Loda", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Rastl [Guest Editor]
This text was added to the website: 2003-11-05
Line count: 90
Word count: 556
La lune blême, froide s'est levée à l'est. Le sommeil est descendu sur les jeunes gens. Leurs heaumes bleus brillent sous le rayon, Le feu mourant s'éteint. Mais le sommeil n'a pas donné le repos au roi : Il s'est levé au milieu de ses armes, Et est monté lentement sur la colline, Pour voir la flamme de la tour de Sarno. La flamme était faible et lointaine ; La lune cachait sa face rouge à l'est ; Un coup de vent se leva de la colline, Sur ses ailes, il y avait le fantôme de Loda, Il venait vers sa demeure, entouré de ses terreurs, Et agitait sa lance noire. Sur son visage sombre ses yeux étaient rouges comme des flammes, Sa voix ressemblait à un tonnerre lointain. Fingal poussait sa lance dans la nuit Et élevait sa voix puissante : Retire-toi, fils de la nuit, Appelle tes vents et envole-toi ! Pourquoi apparais-tu devant moi Avec tes armes sombres ? Est-ce que je crains ton image noire, Fantôme du lugubre Loda ? Ton bouclier est fragile, Ton fantôme et ton épée sans force ; Le coup de vent les roulent ensemble, Et toi-même tu es perdu : Vole loin de mes yeux, fils de la nuit ! Appelle tes vents et envole-toi ! D'une voix forte le fantôme répondit : Veux-tu me chasser de ma demeure ? Le peuple s'incline devant moi ; Je dirige la bataille sur le champ des braves. Je jette un regard sur les nations, Et elles disparaissent. Mon souffle répand la mort. Sur le dos des vents j'avance, Devant mon visage l'ouragan mugit. Mais ma demeure est au-dessus des nuages, Les champs de mon repos sont agréables ! Demeure dans tes champs agréables, dit le roi, Ne pense pas au fils de Comhal ! Mes pas montent-ils de ma colline Dans tes plaines paisibles ? Vais-je te rencontrer avec une lance Sur ton nuage, fantôme du lugubre Loda ? Pourquoi alors fronces-tu tes sourcils sur moi ? Pourquoi agites-tu ta lance de vapeur ? Tu fronces tes sourcils en vain : Je n'ai jamais fui devant les puissants à la guerre. Et les fils du vent Effraieraient le roi de Morven ? Non, non, il connaît la faiblesse de leurs armes ! Enfuis-toi jusque chez toi, répliqua la forme, Prends le vent et fuis ! J'arrête les vents dans le creux de ma main, Je décide du cours des tempêtes. Le roi de Sora est mon fils, Il s'incline devant la pierre de mon pouvoir. Son armée encercle Carric-Thua, Et il vaincra ! Enfuis-toi jusque chez toi, fils de Comhal, Ou ressens ma colère, ma colère enflammée ! Il leva sa lance de vapeur haut, Il pencha en avant sa longueur craintive, Fingal s'avança et brandit son épée. Le sentier flamboyant de l'acier passa au travers du fantôme sombre. Le fantôme tomba sans forme dans les airs, Comme une colonne de fumée, Que le bâton du garçon touche, Quand elle s'élève de la forge qui s'éteint. Le fantôme de Loda cria, comme S'il était roulé sur lui-même, il s'éleva dans le vent. Inistore trembla au bruit, Du précipice les vagues l'entendirent, Elles s'arrêtèrent d'épouvante au milieu de leur course. Les amis de Fingal bondirent soudain vers le haut, Ils saisirent leurs lances pesantes, Ils ne trouvèrent pas le roi ; Ils entrèrent en rage, Toutes leurs armes résonnèrent ! La lune se déplaça à l'est. Fingal retourna dans l'éclat de ses armes. Grande était la joie des jeunes gens, Leurs âmes tranquilles, comme la mer après la tempête. Ullin entonna le chant de réjouissance, Les collines d'Inistore se réjouirent. La flamme du chêne monta haut, Et on raconta des contes de héros.
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2010 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Edmund von Harold, Baron (1737 - 1808), no title, first published 1775
Based on:
- a text in English by James Macpherson (pretending to translate "Ossian") (1736 - 1796), no title, appears in Carric-Thura , first published 1762-63
This text was added to the website: 2010-09-21
Line count: 90
Word count: 591