Diffugere nives, redeunt iam gramina campis arboribusque comae; mutat terra vices, et decrescentia ripas flumina praetereunt. Gratia cum Nymphis geminisque sororibus audet ducere nuda choros. immortalia ne speres, monet annus et almum quae rapit hora diem. frigora mitescunt Zephyris, ver proterit aestas interitura, simul pomifer autumnus fruges effuderit, et mox bruma recurrit iners. damna tamen celeres reparant caelestia lunae: nos ubi decidimus quo pius Aeneas, quo Tullus dives et Ancus, pulvis et umbra sumus. quis scit an adiciant hodiernae crastina summae tempora di superi? cuncta manus avidas fugient heredis amico quae dederis animo. cum semel occideris et de te, splendide, Minos fecerit arbitria, non, Torquate, genus, non te facundia, non te restituet pietas; infernis neque enim tenebris Diana pudicum liberat Hippolytum nec Lethaea valet Theseus abrumpere caro vincula Perithoo.
J. Novák sets stanzas 1-3
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Text Authorship:
- by Horace (Quintus Horatius Flaccus) (65 BCE - 8 BCE), no title, appears in Carmina (Odes), in 4. Liber IV (Book IV), no. 7 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Jan Novák (1921 - 1984), "Diffugere nives", stanzas 1-3, from Cantica latina, no. 10 [ sung text checked 1 time]
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Charles-Marie-René Leconte de Lisle) , "À Torquatus"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website between May 1995 and September 2003.
Line count: 28
Word count: 130
Les neiges ont disparu, les herbes renaissent dans les plaines et les feuillages sur les arbres. La terre change de forme, et les fleuves décroissants rentrent dans leurs lits. Les Grâces nues osent mener des chœurs avec les Nymphes. N’espère rien d’immortel ; l’année t’en avertit, et aussi l’heure qui emporte notre plus beau jour. Les froids sont adoucis par les Zéphyrs ; l’été qui doit passer chasse le printemps ; et l’automne qui produit les fruits les prodigue, et bientôt revient l’hiver inerte. Cependant les lunes rapides réparent leurs pertes ; mais nous, là où nous tombons, où sont le père Æneas et le riche Tullus, et Ancus, nous ne sommes qu’ombre et poussière. Qui sait si les Dieux supérieurs ajouteront à la somme de nos jours le jour de demain ? Tout ce qui échappera aux mains avides d’un héritier, tu le donneras à tes désirs. Quand tu seras mort, quand Minos t’aura jugé par un arrêt suprême, ni ta race, Torquatus, ni ton éloquence, ni ta piété ne te rendront la vie. Diana ne peut affranchir le chaste Hippolytus des infernales ténèbres, ni Théseus rompre les chaînes Léthæennes de son cher Pirithoüs.
Confirmed with Œuvres de Horace Traduction par Leconte de Lisle. Alphonse Lemerre, éditeur, s. d. (Tome premier)
Text Authorship:
- by Charles-Marie-René Leconte de Lisle (1818 - 1894), "À Torquatus" [author's text checked 1 time against a primary source]
Based on:
- a text in Latin by Horace (Quintus Horatius Flaccus) (65 BCE - 8 BCE), no title, appears in Carmina (Odes), in 4. Liber IV (Book IV), no. 7
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
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Researcher for this page: Guy Laffaille [Guest Editor]
This text was added to the website: 2019-06-01
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