Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuite sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Deux mélodies [1940]
Song Cycle by Louis Beydts (1896 - 1953)
1. Le pont Mirabeau  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary Kostrowicki (1880 - 1918), as Guillaume Apollinaire, "Le pont Mirabeau", written 1912, appears in Alcools, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1912
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , "A Mirabeau híd", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , "Mirabeau hídja", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- HUN Hungarian (Magyar) (Tamás Rédey) , "Mirabeau híd", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
First published in the revue Les Soirées de Paris, no. 1, February 1912, and then in Alcools in 1913.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
2. Si tu aimes
Si tu aimes mon pauvre enfant, Ah ! si tu aimes ! Il ne faut pas en avoir peur. C'est un inéfable désastre. Il y a un mystérieux système Et des lois, et des influences, Pour la gravitation des cœurs Et la gravitation des astres. On était là tranquillement Sans penser à ce que l'on évite, Et ... tout à coup on ne peut plus, ... Et c'est l'amour. Il n'y a plus de livres, de paysages, De désirs, de ciels d'Asie, Il n'y a plus qu'un seul visage Auquel le cœur s'anesthésie, ... rien autour.
Text Authorship:
- by Jean Cocteau (1889 - 1963), no title, written 1913-1914
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First appeared in Le Potomak 1913-1914, Société Littéraire de France, Paris 1919, in “Utilisation impossible”
Researcher for this page: Jacques L'oiseleur des Longchamps