Qui veut avoir liesse Seulement d'un regard, Vienne voir ma maîtresse, Que Dieu maintienne et gard ! Elle a si bonne grâce, Que celui qui la voit, Mille douleurs efface, Et plus s'il en avoit. Les vertus de la belle Me font émerveiller. La souvenance d'elle Fait mon coeur éveiller. Sa beauté tant exquise Me fait la mort sentir ; Mais sa grâce requise M'en peut bien garantir.
Quatre Mélodies
Song Cycle by Eugène Guillaume (1882 - 1953)
1. Chanson  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Clément Marot (1496 - 1544), "Qui veut avoir liesse", written <<1532, appears in L'adolescence Clémentine, in Chansons, no. 11
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]2. Sensation  [sung text not yet checked]
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : Réveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tète nue ! Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infïni me montera dans l'âme, Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien Par la Nature, -- heureux comme avec une femme.
Text Authorship:
- by Arthur Rimbaud (1854 - 1891), "Sensation", written 1870, appears in Poésies, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1929
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Michael P Rosewall) , "Sensation", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Peter Low) , "Sensation", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
- ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , "Sensazione", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
3. Les deux roses  [sung text not yet checked]
Hier, sous la verte tonnelle, J'aperçus Rose qui pleurait, Et, pleurant, de larmes couvrait Une rose moins rose qu'elle. Qui peut te causer tel regret ? Dis-je à la blonde colombelle. Ah ! Monsieur, répondit la belle, Entre nous c'est un grand secret ! Je passais là, lorsqu'une rose, Celle-là que de pleurs j'arrose, M'a dit de sa plus douce voix : « Rose ouverte plus ne se ferme !» Et mon cœur qui s'ouvre, je crois, Au petit pâtre de la ferme !
Text Authorship:
- by Joséphin Soulary (1815 - 1891), "Les deux roses", appears in Œuvres poétiques en 2 volumes, in 1. Sonnets 1847-1871, in 1. Pastels et mignardises, no. 11, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1880
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Confirmed with Sonnets, poèmes et poésies par Joséphin Soulary, Lyon, Imprimerie de Louis Perrin, 1864, page 14.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
4. Le marchand de sable
Dans la chambre chaude où la lampe veille
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