Avez-vous vu la Péronnelle
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Viardot mélodies
by Pauline Viardot-García (1821 - 1910)
2. La péronnelle
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author ( 15th century ) , "La péronnelle"
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3. Poursuite
Du cerf pour m'échapper prends tu l'image, Je suis lion posté sur ton passage. Es-tu l'oiseau qui brave la tempête, Je suis faucon et c'est moi qui t'arrête ; Poisson tu crois me fuir dans l'onde amère, Je suis la nasse où tu te laisses prendre. Enfin, si tu deviens lumière, Je me fais papillon pour te surprendre. Oui, mon trésor, si tu deviens lumière, Je me fais papillon pour te surprendre. Avant que je te quitte, ô ma chère âme, Tous les glaciers se couvriront de flammes, Un vin fumeux coulera des fontaines, Et les coteaux descendront dans les plaines, La neige noire aura couvert la terre, Et les poissons nageront sur la pierre. Avant ce temps, belle adorée, Le jour se lèvera dans la soirée, Avant ce temps, belle adorée, Le jour se lèvera dans la soirée.
Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author, "Poursuite"
Based on:
- a text in Italian (Italiano) by Anonymous/Unidentified Artist , no title
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Researcher for this page: Johann Winkler4. Sara la baigneuse  [sung text not yet checked]
Sara, belle d'indolence, Se balance, Dans un hamac, au-dessus Du bassin d'une fontaine Toute pleine D'eau puisée à l'Ilyssus. Et la frêle escarpolette Se reflète Dans le transparent miroir, Avec la baigneuse blanche Qui se penche, Qui se penche pour se voir. Chaque fois que la nacelle Qui chancelle, Passe à fleur d'eau dans son vol, On voit sur l'eau qui s'agite Sortir vite Son beau pied er son beau col. Elle bat d'un pied timide L'onde humide Qui ride son clair tableau; Du beau pied rougit l'albâtre; La folâtre Rit de la fraîcheur de l'eau. Reste ici caché: demeure! Dans une heure, D'un oeil ardent tu verras Sortir du bain l'ingénue Toute nue, Croisant ses mains sur ses bras! Car c'est un astre qui brille, Qu'une fille Qui sort du bain au flot clair, Cherche s'il ne vient personne, Et frissonne, Toute mouillée au grand air! Elle est là, sous la feuillée, Eveillée Au moindre bruit de malheur; Et rouge, pour une mouche Qui la touche, Comme une grenade en fleur. On voit tout ce que dérobe Voile ou robe; Dans ses yeux d'azur en feu, Son regard que rien ne voile Est l'étoile Qui brille au fond d'un ciel bleu. L'eau sur son corps qu'elle essuie Roule en pluie, Comme sur un peuplier; Comme si, gouttes à gouttes, Tombaient toutes Les perles de son collier. Mais Sara la nonchalante Est bien lente A finir ses doux ébats; Toujours elle se balance En silence, Et va murmurant tout bas: "Oh! si j'étais capitane Ou sultane, Je prendrais des bains ambrés Dans un bain de marbre jaune, Près d'un trône, Entre deux griffons dorés! "J'aurais le hamac de soie Qui se ploie Sous le corps prét à se pâmer; J'aurais la molle ottomane Dont émane Un parfum qui fait aimer. "Je pourrais folâtrer nue, Sous la nue. Dans le ruisseau du jardin, Sans craindre de voir dans l'ombre Du bois sombre Deux yeux s'allumer soudain. "Il faudrait risquer sa tète Inquiète, Et tout braver pour me voir, Le sabre nu de l'heiduque, Et l'eunuque Aux dents blanches, au front noir! "Puis, je pourrais sans qu'on presse Ma paresse, Laisser avec mes habits Traîner sur les larges dalles Mes sandales De drap brodé de rubis." Ainsi se parle en princesse, Et sans cesse Se balance avec amour La jeune fille rieuse, Oublieuse Des promptes ailes du jour. L'eau, du pied de la baigneuse Peu soigneuse, Rejaillit sur le gazon, Sur sa chemise plissée, Balancée Aux branches d'un vert buisson. Et cependant des campagnes Ses compagnes Prennent toutes le chemin. Voici leur troupe frivole Qui s'envole En se tenant par la main. Chacune, en chantant comme elle, Passe et mêle Ce reproche a sa chanson: -- Oh! la paresseuse fille Qui s'habille Si tard un jour de moisson!
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Sara la baigneuse", appears in Les Orientales, no. 19
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Garrett Medlock) , "Sara the bather", copyright © 2019, (re)printed on this website with kind permission
5. Le vase brisé  [sung text not yet checked]
Le vase où meurt cette vervaine D'un coup d'éventail fut fêlé ; Le coup dut l'effleurer à peine, Aucun bruit ne l'a révélé. Mais la légère meurtrissure, Mordant le cristal chaque jour, D'une marche invisible et sûre En a fait lentement le tour. Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des fleurs s'est épuisé ; Personne encore ne s'en doute, N'y touchez pas, il est brisé. Souvent aussi la main qu'on aime Effleurant le coeur, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt ; Toujours intact aux yeux du monde, Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure fine et profonde : Il est brisé, n'y touchez pas.
Text Authorship:
- by René-François Sully-Prudhomme (1839 - 1907), title 1: "Le vase brisé", title 2: "Le vase brisé", appears in Stances et Poèmes, in 1. Stances, in La Vie intérieure, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1866
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CZE Czech (Čeština) (Karel Čapek) , "Puklá váza"
- CZE Czech (Čeština) (Karel Čapek) , "Puklá váza"
- ENG English (Faith J. Cormier) , "The broken vase", copyright © 2002, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Amy Pfrimmer) , "The broken vase", copyright © 2019, (re)printed on this website with kind permission