La chanson d'amour Se chante sans cesse : Je veux à mon tour Dire à ma maitresse. C'est toujours la même, Et de sa voix d'or Elle dit « je t'aime » Et le dit encor, C'est le premier chant Que dit un poète, C'est le mot touchant Où sa voix s'arrête. La chanson d'amour Se chante sans cesse : Je veux à mon tour Dire à ma maitresse.
Chansons d'Amour
by (Alexandre) Charles Lecocq (1832 - 1918)
1. La chanson d'amour
Subtitle: Barcarolle
Text Authorship:
- by Henri Remond
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Researcher for this page: Johann Winkler2. Avril va venir
Subtitle: Églogue
Eros va venir, son carquois sous l'aile, Car voici l'Avril. Il mettra bientôt, douce jouvencelle, Ton âme en péril. Ni tes pleurs d'enfant, ni ton gai sourire, Ni tes yeux d'azur Ne pourront, hélas ! sauver du martyre Ton cœur tendre et pur ! Rien ne peut, mignonne, arrêter la fièvre Qu'il porte avec lui. Quand son souffle ardent brûlera ta lèvre, Ton calme aura fui ! Cuirasse d'acier, bouclier d'argile Seront transpercés Par les traits cruels que son bras habile T'aura, seul, lancés ! Prends ta harpe d'or, vierge sans défense, Voici l'ennemi ! De tes doux accents romps le lourd silence Du bois endormi. Les rocs de granit, les nymphes de pierre Pourront s'attendrir : Mais Eros rira de ta plainte amère, Avril va venir !
Text Authorship:
- by Christian de Trogoff (b. 1850)
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Researcher for this page: Johann Winkler3. Un baiser !
Subtitle: Triolets
Un baiser bien tendre échangé, N'est-il donc pas une promesse ? Un gage d'amour partagé ? Un baiser bien tendre échangé Que de fois seule j'ai songé Au bonheur qu'un tel baiser laisse ! J'ai cru que c'était un serment, Mais, hélas, je m'étais méprise, Le doux baiser de mon amant, J'ai cru que c'était un serment. Je le lui rendis tendrement, Pourquoi ne m'a-t-il pas comprise ? Un baiser, ce n'est rien du tout Qu'un petit bruit sur une joue, Fugitif, frivole sur tout. Un baiser, ce n'est rien du tout. Cela frôle, et fuit tout à coup Comme un papillon qui se joue.
Text Authorship:
- by Georges Dupré (1869 - 1909)
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Researcher for this page: Johann Winkler4. Tendresse cachée
Subtitle: Sonnet
Du parfum de l'herbe fauchée, Tout grisés nous allions joyeux ; Ta bouche, instant délicieux, Vers ma bouche enfin s'est penchée. Simple idylle à peine ébauchée D'un seul baiser silencieux, Qui fut l'aveu mystérieux De notre tendresse cachée. Mais, dans ce muet abandon, De moi-même je t'ai fait don, De toute mon âme ingénue. Serment que rien ne peut briser, Mon bien-aimé, car tu m'as eue toute Dans un baiser !
Text Authorship:
- by Georges Dupré (1869 - 1909)
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Researcher for this page: Johann Winkler5. Chères larmes
Subtitle: Élégie
Rêves d'amour, divins mensonges, Laissant à peine un souvenir, Vous vous envolez, tels les songes, Que l'aube fait évanouir. Rêves, espoirs, bonheurs, tout passe, Les serments mêmes ne sont rien ! Hélas ! dans l'ombre tout s'efface, Les larmes sont notre seul bien. Ô mes pleurs, vous avez des charmes, Je vous bénis en ma douleur. Je vous adore, chères larmes, Larmes d'amour, douces au cœur !
Text Authorship:
- by Georges Dupré (1869 - 1909)
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Researcher for this page: Johann Winkler6. Rondeau d'amour
Subtitle: Madrigal
Je t'aime et cherche vainement Des mots qui peignent tendrement Mon amour que je veux t'apprendre, Des mots qui te fassent comprendre Que je t'adore éperdument. Et je ne sais, c'est mon tourment, Que dire, si timidement, Qu'à peine tu le peux entendre : Je t'aime ! Pourquoi prendre inutilement Tant de peine pour un serment, Et qui donc oserait prétendre Qu'il est une phrase plus tendre, Que de dire tout simplement : Je t'aime !
Text Authorship:
- by Georges Dupré (1869 - 1909)
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Researcher for this page: Johann Winkler7. Cueillette
Subtitle: Triolets
Sur ses épaules de satin Mes lèvres s'étant égarées, J'ai pris un baiser ce matin Sur ses épaules de satin. Et j'ai goûté, j'en suis certain, Des ivresses inespérées. Dans les frisettes de son cou Mes lèvres s'étant égarées, J'ai cueilli plus d'un baiser fou Dans les frisettes de son cou. Et j'ai découvert tout à coup Des sensations ignorées. Sur ses lèvres que j'adorais Mes lèvres s'étant égarées J'ai pris des baisers indiscrets Sur ses lèvres que j'adorais. O délices que je rêvais, Enfin je vous ai rencontrées ! Vers son sein blanc qui sous le linon se cachait Ma lèvre folle se penchait, Mais mon audace fut punie : Elle s'échappa ... La cueillette était finie !
Text Authorship:
- by Georges Dupré (1869 - 1909)
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Researcher for this page: Johann Winkler8. La saison d'aimer
Subtitle: Mélodie
On a chanté de tous les temps La douce ivresse du printemps, Saison charmante, Qui sait délicieusement Mêler aux baisers de l'amant Ceux de l'amante. C'est au printemps qu'il faut aimer, Quand sa gaîté vient ranimer Les cœurs fidèles, Quand on voit tournoyer dans l'air, Noires virgules du ciel clair, Les hirondelles. Souvent aussi l'on a chanté L'ardeur troublante de l'été, Saison de flamme, Saison d'un éclat sans pareil, Qui met des splendeurs se soleil Au fond de l'âme. C'est l'été qu'il fait bon d'aimer, Quand on voit les fleurs de pâmer Tout étourdies, Et que les couchants empourprés Jettent sur la fraîcheur des prés Leurs incendies. On a chanté souvent encor L'automne avec son chaud décor De feuilles rousses, L'automne aux rayons apaisés, Effleurant de tièdes baisers Les vertes mousses. C'est en automne que l'amour Soupire, au déclin d'un beau jour, De douces choses ; C'est l'automne qu'il faut aimer, Quand la nuit prompte vient fermer Les volets roses. L'hiver aussi, l'hiver frileux, Au fond d'un nid calme et moelleux Est plein de charmes, Quand la neige aux blanches toisons Sur les toits pâles des maisons Pleure ses larmes. C'est l'hiver qu'on s'aime le mieux Près d'un feu bavard et joyeux Qui vous caresse ; L'hiver, couronné de glaçons, Met en nous les divins frissons De la tendresse. Mais pour ceux-là qui s'aiment bien, Jamais la saison ne fait rien, Verte ou fanée ; Car les cœurs vraiment amoureux S'aiment toujours et sont heureux Toute l'année.
Text Authorship:
- by Jacques Clary Jean Normand (1848 - 1931)
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Researcher for this page: Johann Winkler9. Chanson arabe
Subtitle: Rêverie
Dans la nuit qui commence Sous les étoiles d'or, Au milieu du silence Seule je veille encor. Celui qui me console A fui loin de mes yeux, Vers lui ma voix s'envole Dans l'air mystérieux. Ma chanson lente ou brève, Tendrement se poursuit Va mon doux rêve Dans la nuit. Pour calmer mon attente, Jusqu'au lever du jour Et charmer l'heure lente, Je dis mon chant d'amour. Il berce ma tristesse, Il calme mes tourments. Je songe à ta caresse, Doux maître que j'attends. Ma chanson etc.
Text Authorship:
- by Georges Dupré (1869 - 1909)
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Researcher for this page: Johann Winkler10. Chanson espagnole
Subtitle: Boléro
Tu m'aimes, je le sais, pour moi ton cœur s'enflamme, Je fais de toi ce que je veux ; A tel point qu'à Satan tu livrerais ton âme, Rien que pour baiser mes cheveux ! Toi le beau cavalier, le maître fier et brave, Tu m'aimes, je suis tout pour toi. Moi, simple Gitana, je t'ai fait mon esclave, Tu ne peux pas vivre sans moi. Ne dis pas, non, ou tu blasphèmes ! Tu m'aimes, oui, de toute ton âme tu m'aimes ! A quelque beau galant si j'adresse un sourire, Tu veux dans tes mains me briser ! Je te fais endurer le plus cruel martyre En te refusant un baiser ! Le soir, au rendez-vous si tu m'attends une heure, Tu m'accuses, méchant jaloux ! Mais dès que je parais que ma main t'effleure, Tu veux m'adorer à genoux ! Ne dis pas, non, ou tu blasphèmes ! Tu m'aimes, oui, de toute ton âme tu m'aimes ! Par quel enchantement ou par quel sortilège A triomphé la Gitana ? Tu crois que je possède un philtre sacrilège Que la Zingara me donna ? Non, non, détrompe-toi, ne vas pas me maudire, Et si tu tiens à le savoir, Je préfère à l'instant, sans mystère, te dire Tout le secret de mon pouvoir ! N'en doute pas, c'est que moi-même Je t'aime, oui, de toute mon âme je t'aime !
Text Authorship:
- by Georges Dupré (1869 - 1909)
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Researcher for this page: Johann Winkler11. Le ruisseau
Subtitle: Lamento
Coule toujours, charmant ruisseau, En chantant traverse la plaine. Le berger sur son chapeau Ne doit plus chanter que sa peine. Tu vas passer près du moulin Où ma tendre Annette demeure ; Dis-lui combien, j'ai de chagrin Et qu'en ces lieux, triste, je pleure. Porte-lui pour moi cette fleur Que j'ai prise sur ton rivage ; Dans un baiser j'y mets mon cœur, Qu'elle l'attache à son corsage. Mais hélas ! ce qui vient de moi Pour elle n'aura plus de charme. L'infidèle a trahi ma foi ; Ruisseau, porte-lui cette larme ! Charmant ruisseau, coule toujours, Que ton onde reste limpide Plus que la source des amours Qui se trouble et devient perfide.
Text Authorship:
- by Stéphan Bordèse (1847 - 1919)
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Researcher for this page: Johann Winkler12. Les foins
Subtitle: Idylle
Viens donc couper les foins, Madeleine, Et si tu nous rejoins, pour ta peine Tu verras des travaux de la terre Sortir secrets nouveaux et mystère ! C'est un bien doux moment, et ton âme Serra subitement toute en flamme, C'est que vois-tu, les foins donnent une senteur Qui nous monte au cerveau, qui nous trouble le cœur ! Les foins sont parfumés, plus encor cette année, C'est pour toi, Madeleine, une belle journée ... Ne fais la coquette et laisse tes bras nus ; Ton corsage et très bien, n'y touche pas non plus ... Laisse aussi tes cheveux tomber sur tes épaules, Ils sont blonds, argentes, et rappellent nos saules. Les foins furent coupés, mais après la moisson Se prit à soupirer plus d'un jeune garçon ... Madeleine, le soir, en rentrant au village, Était toute rêveuse et parlait mariage !
Text Authorship:
- by Paul de Choudens (1850 - 1925)
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Researcher for this page: Johann Winkler13. Adieu la ferme et la fermière
Subtitle: Romance
C'est un métier superbe assurément Que le métier de soldat de fortune. Le sabre est clair, l'uniforme est charmant, Il met dans l'âme une ardeur peu commune. Quand, pour changer de garnison, On quitte quelque place forte, Afin d'admirer l'escadron Les hommes sont devant leur porte, Et les femmes sont au balcon. Ah ! quel dommage, ah ! quel dommage, Qu'avec ce noble et beau métier, On ne puisse concilier Le bonheur calme du ménage. C'est un état superbe assurément, Et l'hyménée a certes moins de charmes, Qu'il serait doux sous le chaume pourtant, Pour vivre à deux déposer les armes ! Mais sonne un appel de clairon, Il faut tout quitter pour la guerre. Adieu l'amour, adieu Suzon, Adieu la ferme et la fermière. Ah ! quel dommage, ah ! quel dommage ! On s'en va le cœur moins léger, Car un boulet peut traverser Ce joli rêve du ménage.
Text Authorship:
- by Lucien Delormel (1847 - 1899)
- by Louis Péricaud (1835 - 1909), as Daunis
- by Édouard Philippe (1840 - 1920)
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Researcher for this page: Johann Winkler14. Le péage
Subtitle: Chansonnette
Un beau mousquetaire au bout d'un vieux pont, Tout fier, montait la garde ; Sur ce vieux pont là, passa par mégarde Fillette au court jupon ! Trois pas en avant fit le garnement, Se mettant au port d'arme Et cria : « Holà ! tendron plein de charme, Avance au ralliement ! » « Je passerai, » dit la fillette. « Non, » dit-il, « tu ne passeras pas, Ou tu paieras, landerirette ! » Landerirette, landerirette, landerira ! Le soldat tint bon, la fille paya, Puis franchit la barrière, Mais trois pas plus loin revint en arrière Et gentiment pria : « Sur le pont, Monsieur, m'avez fait glisser, J'ai perdu ... quelque chose ; Et pour l'y chercher, pardonnez si j'ose, Je voudrais repasser. » « Tu repaieras, belle fillette ! » « Je sais le prix qu'il m'en coûtera. Je repaierai, landerirette, Je repaierai ce qu'il faudra. » Landerirette, landerirette, landerira ! La fillette vint encore une fois, Toute prête au péage, Quand le beau soldat, livrant le passage, Lui dit d'un ton narquois : « Deux fois ce matin je t'ai fait payer, Cela suffit, la belle ; Garde le restant de ton escarcelle, Gratis tu peux passer. » « Eh quoi, pas même une piécette ? Puis qu'elle est prête, prenez-la. » Mais le soldat tourna la tête, Et sans payer elle passa. Landerirette, landerirette, landerira !
Text Authorship:
- by Charles Clairville (1855 - 1927)
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Researcher for this page: Johann Winkler15. Lilas blancs
Dans un tout petit vase frêle Se meurt un brin de lilas blanc ; Son parfum mourant se révèle Encor plus doux et plus troublant. Et les fleurs tombent de la tige Une à une, trop vite, hélas ! Bientôt sur le brin de lilas Il n'en est plus aucun vestige. Ton âme est ce troublant parfum, Ce lilas mon rêve défunt, Et les fleurs qui de ce brin frêle Tombent en perdant leur fraicheur, Ce sont les fleurs d'amour, O belle ! qui se détachent de ton cœur.
Text Authorship:
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Researcher for this page: Johann Winkler16. Fin d'automne
Avant que de l'âtre sombre Le feu clair ait chassé l'ombre, Viens une dernière fois Par les champs, par la prairie, Nous égarer ma chérie, Dans quelque sentier du bois De peur que ton pied ne touche Et se blesse à quelque souche, Nous choisirons un chemin, Tout jonché de feuilles mortes Et de fleurs de toutes sortes Qui seront mortes demain. Veux-tu revoir le vieux chêne Dont le souvenir s'enchaîne A notre premier baiser ? Sans l'abri de son feuillage Et tes frayeurs de l'orage, Je n'aurais pu t'apaiser Les petits oiseaux, ma belle, Qui, dans la saison nouvelle, Nous accueillaient jacassants, Avant de quitter leur gîte, D'une dernière visite Nous seront reconnaissants, Peut-être bien que la mousse Qu'avril te faisait si douce. A gardé ton souvenir, Que les blanches pâquerettes Vont s'entrouvrir, les pauvrettes, En te voyant revenir. Puis derrière la colline, Quand le soleil qui décline Aura rougi l'horizon, Nous ferons avec ivresse Provision de tendresse Pour la mauvaise saison.
Text Authorship:
- by A. Kermor
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Researcher for this page: Johann Winkler17. Par les prés
Subtitle: Pastorale
Avez-vous vu, par les prés De mille fleurs diaprés, En sa démarche légère Passer ma bergère ? Sur ses pas l'amour naît, Et mon cœur est fidèle, Alors qu'on la connait, On ne peut aimer qu'elle. Hélas, quel est mon tourment, Elle trahit son serment Et repousse ma tendresse, L'ingrate maitresse ! Mais malgré ses mépris Je lui reste fidèle, Mon cœur toujours épris Ne cherche et n'aime qu'elle.
Text Authorship:
- by Charles Clairville (1855 - 1927)
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Researcher for this page: Johann Winkler18. Réveillez‑vous, la belle
Subtitle: Aubade
Réveillez-vous, Princesse, Le temps est révolu, Que votre sommeil cesse A la voix de félu. Un Prince vous appelle, C'est le Prince Charmant ; Réveillez-vous, la belle, La belle au bois dormant ! Dans une nuit profonde Sous le pouvoir du temps, Cachée à tout le monde, Avez dormi cent ans ! Mais l'amour vous appelle Par la voix d'un amant ; Réveillez-vous, la belle, La belle au bois dormant !
Text Authorship:
- by Alexandre Duval (1875 - 1943)
- by Albert Vanloo (1846 - 1920)
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Researcher for this page: Johann Winkler19. Les trois nids
Jamais elle ne raille, Étant un calme esprit ; Mais toujours elle rit. - Voici des brins de mousse avec des brins de paille ; Fauvette des roseaux, Fais ton nid sur les eaux. Quand sous la clarté pouce Qui sort de tes beaux yeux, On passe, on est heureux. - Voici des brins de paille avec des brins de mousse ; Martinet de l'azur, Fais ton nid dans mon mur. Dans l'aube avril se mire, Et les rameaux fleuris Sont pleins de petits cris. - Voici de son regard, voici de son sourire, Amour, ô doux vainqueur, Fais ton nid dans mon cœur.
Text Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Chanson d'autrefois", written 1855, appears in Les quatre vents de l'esprit, in 3. Le Livre Lyrique -- La Destinée, no. 13a, first published 1908
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
20. La petite lampe
Subtitle: Stances
Petite lampe nuptiale, Pour une autre tu vas briller, Et c'est moi, douleur sans égale, Qui de ma main vais t'allumer. Petite lampe nuptiale, Mais mon cœur restera muet ; Jusqu'au bout je saurai sourire, Et je mourrai sans oser dire Le doux secret qui me charmait. Petite lampe nuptiale Qui me ravis ce que j'aimais, Tu vas éclairer ma rivale, Pour moi tu ne luiras jamais.
Text Authorship:
- by William Busnach (1832 - 1907)
- by Albert Vanloo (1846 - 1920)
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