Contre un buste de faune aux lèvres pipeaux, Souriant au regard de sa jeune compagne Bruni par le soleil musclé, vêtu de peaux, Le berger joue un air que la source accompagne. Dans la prairie on voit le dos blanc des troupeaux Le soir verse du bleu sur toute la campagne, Les travailleurs, hâtifs, vont chercher le repos Et le temple s’efface en haut de la montagne Et sous les souples doigts du petit pâtre brun Au lieu des sons légers qu’il égrenait, c’est un Sanglot plaintif et long qui sort du roseau frêle L’amante inquiète un peu regarde son amant Le berger la rassure en se penchant vers elle Et le faune sourit énigmatiquement!
Deux Mélodies
by André Fijan (1869 - 1959)
1. Le faune
Text Authorship:
- by Jean Cocteau (1889 - 1963)
Go to the general single-text view
Please note: this text, provided here for educational and research use, is in the public domain in Canada and the U.S., but it may still be copyright in other legal jurisdictions. The LiederNet Archive makes no guarantee that the above text is public domain in your country. Please consult your country's copyright statutes or a qualified IP attorney to verify whether a certain text is in the public domain in your country or if downloading or distributing a copy constitutes fair use. The LiederNet Archive assumes no legal responsibility or liability for the copyright compliance of third parties.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]2. Au Cimetière  [sung text not yet checked]
Heureux qui meurt ici, Ainsi que les oiseaux des champs! Son corps, près des amis, Est mis dans l'herbe et dans les chants. Il dort d'un bon sommeil vermeil, Sous le ciel radieux. Tous ceux qu'il a connus, venus, Lui font de longs adieux. À sa croix les parents pleurants, Restent a genouillés, Et ses os, sous les fleurs, de pleurs Sont doucement mouillés Chacun sur le bois noir, Peut voir s'il était jeune ou non, Et peut, avec de vrais regrets. L'appeler par son nom, Combien plus malchanceux Sont ceux qui meurent à la mé, Et sous le flot profond S'en vont loin du pays aimé! Ah! pauvres! qui pour seul linceuls Ont les goëmons verts, Où l'on roule inconnu, tout nu, Et les yeux grands ouverts!
Text Authorship:
- by Jean Richepin (1849 - 1926), "Au cimetière", written 1886, appears in La Mer, in 5. Les gas, no. 3, Paris, Maurice Dreyfous, first published 1886
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- GER German (Deutsch) (Nele Gramß) , "Auf dem Friedhof", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
- SPA Spanish (Español) (Alfredo García) , "El cementerio", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission