J'ai perdu la forêt, la plaine, Et les frais avrils d'autre-fois. Donne tes lèvres, leur haleine Ce sera le souffle des bois. J'ai perdu l'océan morose, Son deuil, ses vagues, ses échos; Dis-moi n'importe quelle chose, Ce sera la rumeur des flots. Lourd d'une tristesse royale Mon front songe aux soleils enfuis. Oh! cache-moi dans ton sein pâle! Ce sera le calme des nuits.
Six Mélodies
by Bernard-Louis Crocé-Spinelli (1871 - 1932)
2. L'Aveu  [sung text not yet checked]
Authorship:
- by Auguste, Comte de Villiers de L'isle-Adam (1838 - 1889), "L'aveu (À une enfant taciturne)", written 1866, appears in Contes cruels, in Conte d'Amour, no. 2
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Laura Prichard) , copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
3. Les Présents  [sung text not yet checked]
Si tu [me parles]1, quelque soir, [Du]2 secret de mon cœur malade, Je te dirai, pour t'émouvoir, Une très ancienne ballade. Si tu me parles de [tourment]3, D'espérance désabusée, J'irai te cueillir, seulement, Des roses pleines de rosée. Si, pareille à la fleur des morts Qui [se plaît]4 dans l'exil des tombes, Tu veux partager mes remords... Je t'apporterai des colombes.
Authorship:
- by Auguste, Comte de Villiers de L'isle-Adam (1838 - 1889), "Les Présents", appears in Contes cruels, in Conte d'Amour, no. 3
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , "Els presents", copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Emily Ezust) , "Presents", copyright © 2003
Confirmed with Comte de Villiers de L'Isle-Adam, Contes cruels, Paris, Calmann Lévy, 1883, pages 303-304.
1 Fauré: "demandes"2 Fauré: "Le"
3 Fauré: "tourments"
4 Fauré: "fleurit"
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
4. Si tu veux m'amour  [sung text not yet checked]
Si tu veux, m’amour, ce soir Nous nous en irons derrière La maison, pour nous asseoir Où commence la clairière. Là je veux, l’oreille au vent, Te bien faire entendre comme Les grands arbres en rêvant Parlent tout haut dans leur somme. Ainsi qu’un vague soupir, Tu sentiras une à une Leurs musiques s’assoupir Sous les baisers de lune. Nous ne parlerons de rien ; Nous ferons un grand silence Jusqu’à temps qu’ils dorment bien Dans la nuit qui les balance. Alors, folle, entre mes bras Tu riras de ne rien dire, Et tu les éveilleras Avec cet éclat de rire.
Authorship:
- by Jean Richepin (1849 - 1926), no title, written 1877, appears in Les Caresses, in 1. Floréal, no. 20, Paris, Éd. M. Dreyfous, first published 1882
See other settings of this text.
Confirmed with Les caresses, Nouvelle Édition, Paris, G. Charpentier, [no date], pages 42-43.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
6. Les sereines fiançailles
Nous allions vers la joie exquise . . . . . . . . . .— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —