Loin de moi, loin de moi, tristesse, Sanglots, larmes, soupirs : Je revois la Princesse Qui fait tous mes desirs. Ô célestes plaisirs, doux transports d'allégresse Viens, Mort, quand tu voudras, Me donner le trépas : J'ai revu ma Princesse.
Quatre Chansons
Song Cycle by Jacques de Menasce (1905 - 1960)
1. Chanson attribuée à Molière  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- possibly by Jean-Baptiste Pocquelin (1622 - 1673), as Molière, "Premier couplet d'une chanson de d'Assoucy", appears in Poésies diverses, no. 1
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Confirmed with Les grands écrivains de la France. Nouvelle Éditions: Molière. Tome IX. Œuvres de Molière: Les femmes savantes. Le malade imaginaire, etc., Paris, Hachette, 1886, page 586.
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2. Épigramme de Soy‑Mesme  [sung text not yet checked]
Plus ne suis ce que j'ay esté Et ne le saurois jamais l'estre. Mon beau printemps, et mon esté Ont fait le sault par la fenestre. Amour, tu as esté mon maistre, Ie t'ay seruy sur tous les Dieux. O si ie pouois deux fois naistre, Comme ie te seruirois mieux !
Text Authorship:
- by Clément Marot (1496 - 1544), "Huitain", appears in Les Épigrammes, in 3. Livre III, no. 53
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Clement Marot, À Lyon, Par Ian de Tournes, 1553, page 432.
Modernized form of the text as used by Pierné:
Plus ne suis ce que j'ai été Et plus ne saurai jamais l'être. Mon beau printemps et mon été Ont fait le saut par la fenêtre. Amour tu as été mon maître Je t'ai servi sur tous les dieux. Ah si je pouvais deux fois naître Comme je te servirais mieux.
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3. Ballade des femmes de Paris  [sung text not yet checked]
Quoy qu'on tient belles langagières Florentines, Veniciennes, Assez pour estre messaigières, Et mesmement les anciennes; Mais, soient Lombardes, Romaines, Genevoises, à mes perils, Piemontoises, Savoysiennes, Il n'est bon bec que de Paris. De beau parler tiennent chayeres, Ce dit-on Napolitaines, Et que sont bonnes cacquetières Allemandes et Bruciennes; Soient Grecques, Egyptiennes, De Hongrie ou d'aultre païs, Espaignolles ou Castellannes, Il n'est bon bec que de Paris. Brettes, Suysses, n'y sçavent guèrres, Ne Gasconnes et Tholouzaines; Du Petit Pont deux harangères les concluront, Et les Lorraines, Anglesches ou Callaisiennes, (ay-je beaucoup de lieux compris?) Picardes, de Valenciennes... Il n'est bon bec que de Paris. Envoi Prince, aux dames parisiennes, De bien parler donnez le prix; Quoy qu'on die d'Italiennes, Il n'est bon bec que de Paris.
Text Authorship:
- by François Villon (1431 - 1463), "Ballade des femmes de Paris", appears in Le Testament
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Algernon Charles Swinburne) , "Ballad of the women of Paris"
- ENG English (Laura Prichard) , "Ballade of the women of Paris", copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
Modernized form of text:
Quoi qu'on tient belles langagères Florentines, Vénitiennes, Assez pour être messagères, Et mêmement les anciennes; Mais, soient Lombardes, Romaines, Genevoises, à mes perils, Piémontoises, Savoisiennes, Il n'est bon bec que de Paris. De beau parler tiennent chayères, Ce dit-on, Napolitaines, Et que sont bonnes caquetières Allemandes et Prussiennes; Soient Greques, Egyptiennes, De Hongrie ou d'autre pays, Espagnoles ou Catelannes, Il n'est bon bec que de Paris. Brettes, Suisses, n'y savent guères, Ne Gasconnes et Toulousaines: Du Petit Pont deux harengères Les concluront, et les Lorraines, Anglesches ou Calaisiennes, (Ai-je beaucoup de lieux compris?) Picardes, de Valenciennes; Il n'est bon bec que de Paris. Prince, aux dames parisiennes De bien parler donner le prix; Quoi qu'on dit d'Italiennes, Il n'est bon bec que de Paris.
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4. Qui la regarde de mes yeulx  [sung text not yet checked]
Qui la regarde de mes yeulx Ma Dame, ma seule maistresse, En elle voit, à grant largesse, Plaisirs croissans de bien en mieulx. Son parler et maintien sont tieulx Qu’ilz mettent un cueur en liesse, Qui la regarde de mes yeulx Ma Dame, ma seule maistresse. Tous la suient, jeunes et vieulx, Dieu scet qu’elle n’est pas sans presse ; Chascun dit : C’est une déesse Qui est descendue des cieulx, Qui la regarde de mes yeulx.
Text Authorship:
- by Charles, Duc d'Orléans (1394 - 1465)
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