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Dix mélodies

by Louis-Étienne-Ernest Rey (1823 - 1909), as Ernest Reyer

1. Sommeil
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Dors près de moi, douce et blanche colombe,
  Déjà la nuit éteint le jour.
Au blond sommeil ta paupière succombe,
  Et l'oiseau chante  ...  d'amour.

Quand viendra l'heure où voltigent les songes,
  Ne les crois pas, mon bel ange endormi,
Ferme ton coeur à leurs pâles mensonges
  Pour t'éveiller à la voix d'un ami.

La brise dort, et la fleur à l'abeille
  Vient de fermer son corset bleu.
L'onde est tranquille, et la vague sommeille;
  De tout brin d'herbe il s'exhale un aveu.

L'ombre naissant de la nuit embaumée,
  Fait comme un voile à ton sommeil.
Et moi, je rêve en mon âme charmée,
  Au doux baiser qui m'attend au réveil.

Text Authorship:

  • by Alfred Busquet , "Sommeil", subtitle: "Mélodie imitée de l'allemand", appears in Poésies première série, first published 1884

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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. Sous les tilleuls
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Vous souvient-il de cette allée,
Qui projetait son ombre au loin
Où la lune à demi voilée
Etait notre unique témoin;
Où subjugué par votre grâce,
J'étais à genoux à vos pieds,
Et vous demandais à voix basse
Si vous m'aimiez.

Vos blanches mains pressaient les miennes,
Tous mes tourments étaient finis;
Comme par d'invisibles chaînes
Je sentais nos deux coeurs unis;
Je n'oublirai jamais le charme
De cette heure, où vous me disiez
Tout en essuyant une larme
Que vous m'aimiez.

Vous ajoutiez, c'est pour la vie!
Après m'avoir longtemps bercé
Cette espérance m'est ravie,
Votre serment s'est effacé.
Sous les tilleuls quand le vent pleure,
Je viens m'asseoir où vous étiez,
Et là je songe encore à l'heure
Où vous m'aimiez.

Text Authorship:

  • by Pierre Dupont (1821 - 1870)

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Faith J. Cormier) , "Under the lindens", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

3. C'est mon cœur qui s'éveille  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
  1
Je crois ouïr dans les bois
Une voix,
Le vent me parle à l'oreille,
La fleur me dit ses secrets
Les plus frais,
Et le ramier me conseille ;
Ah ! c'est mon cœur qui s'éveille !

  2
Je me sens une langueur
Dans le cœur,
Je deviens pâle ou vermeille,
Gaie ou rêveuse en un jour
Tour à tour,
Un songe éblouit ma veille ;
Ah ! c'est mon cœur qui s'éveille !

Text Authorship:

  • by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Hélène - Couplets", written 1854, appears in Poésies diverses, poésies nouvelles et inédites, poésies posthumes, in Poésies nouvelles, inédites et posthumes 1831-1872, in Fragments - Intercalés dans l'opéra Maître Wolfram, no. 2
  • sometimes misattributed to François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865)

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Note: Méry wrote the rest of the libretto for the opera by Ernest Reyer.


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4. Nous irons à Mytilène
 (Sung text)

Subtitle: Cantilène à une ou deux voix

Language: French (Français) 
Oui, nous irons à Mytilène,
Où l'ombre est douce et l'air léger,
Où s'arrêta la blonde Hélène
Avec Pâris, le beau berger !
Aussi, l'amant qui se repose
Dans les bois où je tiens ma cour,
Y trouve chaque jour
Le myrte avec la rose
La vie avec l'amour.
Heureux amant qui se repose
Dans tes bras au déclin du jour,
S'enivrant des parfums du myrte et de la rose
Et s'enivrant d'amour !

Au bois de mon île adorée,
Bercé par le zéphir ami,
Le bel enfant de Cythérée
Dans les rameaux s'est endormi.
Aussi, l'amant qui se repose etc.

Text Authorship:

  • by François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865), appears in Érostrate

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5. Le retour
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Est-ce donc toi, ma vieille amie,
Déjà si grande et si jolie,
Vrai, Marguerite, est-ce bien vous ?
Vite pour le prouver, mignonne,
Qu'au pauvre voyageur on donne
Un baiser bien lent et bien doux.

Pourquoi te cacher sous ta mante ?
Veux-tu le refuser, méchante,
Ce baiser si long temps promis ?
O mon ingrate blanche et rose,
Six ans d'absence, est-ce une chose
A faire oublier ses amis ?

Comme vos regards étincellent
Les belles boucles qui ruissellent
ce col souple et gracieux !
Heureux celui qui fera luire
Sur ta lèvre rose un sourire,
Une larme dans tes grands yeux.

Mais tu rougis, chère innocente,
Tu voiles de ta main tremblante
Tes regards purs comme un bon jour ;
Qui serait-ce donc, je te prie,
Marguerite, ma vieille amie,
Si j'allais te parler d'amour ?

Text Authorship:

  • by Camille du Locle (1832 - 1903)

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6. Ô Vénus la blonde
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Dans Milo, mon ile natale,
J'ai pris le marbre le plus beau,
Le plus pur que la Grèce étale
Pour le  palais, pour le tombeau.
Sur le bloc de pierre
Mon ciseau doutait,
J'étais en prière,
Vénus écoutait !
Ô Vénus la blonde,
Qui sortis de l'onde
Pour charmer le monde
Et sourire aux Dieux,
Du marbre sonore
Que le soleil dore,
Sors vivante encore
Pour charmer nos yeux !
Exilé loin d'elle
Mon ciseau fidèle
Cherchait un modèle
Et cherchait en vain,
Quand, perçant la nue,
Céleste inconnue,
Vous êtes venue
Du séjour divin !

Text Authorship:

  • by François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865), appears in Érostrate

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7. Chant du soir
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Sur les palmiers les colombes fidèles
Vont se poser et gémir leur chanson ;
Les minarets et leurs blanches tourelles
Chantent là-bas à travers l'horizon.
Et le muezzin dans le ciel bleu
Jette son cri : Dieu seul est Dieu !
Oui, par Mahomet : Dieu seul est Dieu !

Salam alaïkoum el Salam la Allah il Allah ou Mohamed raçoul Allah !

C'est l'heure solennelle
Du soir,
L'heure où  ma belle
sans voile laisse voir
Son grand œil de gazelle
Si noir.
C'est l'heure où chaque soir
Je vais à côté d'elle
M'asseoir.

Les noirs cyprès sur les tombes gémissent,
Et le soleil s'est éteint dans la nuit,
Dans un baiser que nos âmes s'unissent
et profitons de ce jour qui s'enfuit.
Et le muezzin dans le ciel bleu
Jette son cri : Dieu seul est Dieu !
Oui, par Mahomet : Dieu seul est Dieu !

Text Authorship:

  • by Pierre-Jules-Théophile Gautier (1811 - 1872), "Chant du soir", written 1850?, appears in Le Selam

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8. Les gouttes de pluie
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Un soir nous étions deux:
  Baisers amoureux,
Volez sur la charmille!
La lune était d'argent;
  Son regard changeant
Tantôt pâlit ou brille.

Ah! sur mon front brûlant,
Sur ses yeux, sur ses lèvres,
  Pleurs des cieux,
Tombez silencieux,
Calmez, calmez nos fièvres!

Le dieu d'amour m'entend,
  Et du ciel descend,
La rosée ou la pluie:
Gouttes ou flots versés
  Sur ses yeux baissés;
Ma lèvre les essuie, 
  Empressée!

Qu'il pleuve ainsi, toujours, toujours, encore!
  Doux baisers que j'adore,
  Venez éteindre mes frissons!
Tombez toujours, tombez, gouttes propices,
  De mes baisers complices.
L'oiseau chantait sous les buissons!

Mais le ciel, égayé,
  Soudain a ployé
Son manteau monotone,
Nos bras sont délacés,
  Nos regards baissés,
Et tu t'enfuis, mignonne...
Jours passés!

  Larmes des cieux,
Tombez, tombez encore,
  Jusqu'à l'aurore;
Que je suis heureux!
  Larmes des cieux!

Text Authorship:

  • by Alfred Busquet , "Les gouttes de pluie", subtitle: "Rêverie imitée de l'allemand", appears in Poésies première série, first published 1884

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9. Chanson indienne  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Si tu veux la connaître, écoute
Ce qu'on dit de Daï-Natha ;
Pour la regarder, sur sa route,
Un jour, le Soleil s'arrêta.
Elle dormait, la belle fille, 
Et nous vîmes, à son réveil, 
Sur son front, où la grâce brille, 
Un baiser couleur de soleil. 
  Sur ces fraîches rives,
  Où croit le palmier,
  Le roi des Maldives 
  L'aima le premier. 

Jamais Dieu n'en fit de plus belle ! 
Daï-Natha, trésor d'amant,
Prête ses pieds à la gazelle, 
Et ses rayons au firmament. 
Il faut la voir avec ses charmes 
Qui sont le paradis des yeux : 
Quand elle pleure, on a des larmes ;
Quand elle rit, on est joyeux. 
  Sous un ciel que dore
  Un soleil fécond,
  Le roi du Mysore 
  L'aima le second. 

Quand aux collines du Mysore 
Les étoiles d'or ont pâli ;
Quand le palmier dit à l'aurore 
Le premier chant du bengali, 
Moi, je dis aux forêts profondes
Le premier chant de mon amour, 
Et le dernier, quand sous les ondes 
La nuit d ébène éteint le jour. 
  Tous deux sur leur trône 
  L'aimèrent deux jours, 
  Et moi, sans couronne,
  Je l'aime toujours !

Text Authorship:

  • by François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865), "La sultane du soleil", subtitle: "Pantoun indien", appears in Poésies intimes, mélodies, Paris, Éd. Michel Lévy frères, first published 1864

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Confirmed with Poésies intimes. Mélodies par Méry, Paris, Michel Lévy Frères, 1864, pages 287-288.


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10. Voguons!
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Voguons encore, ô ma belle maîtresse,
le ciel est pur et l'air est plein d'amour,
la nuit on croit à la tendresse,
la nuit sourit comme un beau jour.

le ciel sourit à notre veille
et promet un beau jour 
que tout s'éveille
la brise en mer et dans le cœur l'amour.

La voix des mers nous chante 
son doux écho lointain,
c'est une plainte si touchante,
qu'on l'entendrait jusqu'au matin.

Voguons toujours la nuit étend ses voiles
sur tous les yeux des jaloux ;
ce ciel si beau tout plein d'étoiles
N'est sombre que pour nous.

La cité folle est endormie,
ne troub lons pas son froid sommeil.
Loin d'elle, ô mon amie,
Attendons son réveil.

La nuit on croit à la tendresse,
la nuit sourit comme un beau jour.
Voguons encore, ô ma belle maîtresse,
le ciel est pur et l'air est plein d'amour.

Rêvons d'amour, rêvons d'amour !

Text Authorship:

  • by François Joseph Pierre André Méry (1798 - 1865)

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