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Deux mélodies

Song Cycle by Gaston Marchet

1. En sourdine  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Calmes dans le demi-jour
Que les branches hautes font,
Pénétrons bien notre amour
De ce silence profond.

[Fondons]1 nos âmes, nos cœurs
Et nos sens extasiés,
Parmi les vagues langueurs
Des pins et des arbousiers.

Ferme tes yeux à demi,
Croise tes bras sur ton sein,
Et de ton cœur endormi
Chasse à jamais tout dessein.

Laissons-nous persuader
Au souffle berceur et doux,
Qui vient à tes pieds rider
Les ondes des gazons roux.

Et quand, solennel, le soir
Des chênes noirs tombera,
Voix de notre désespoir,
Le rossignol chantera.

Text Authorship:

  • by Paul Verlaine (1844 - 1896), "En sourdine", written 1868, appears in Fêtes galantes, no. 21, first published 1868

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Anna Brull Piñol) , "Calms, dins el capvespre", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
  • CAT Catalan (Català) [singable] (Núria Colomer) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Emily Ezust) , "Muted", copyright ©
  • ENG English (Laura Claycomb) (Peter Grunberg) , "Muted", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
  • GER German (Deutsch) (Elaine Marie Ortiz-Arandes) (Julie Nezami-Tavi) , copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
  • GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , "Gedämpften Tons", copyright © 2011, (re)printed on this website with kind permission
  • GRE Greek (Ελληνικά) [singable] (Christakis Poumbouris) , "Απαλή αγάπη", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
  • SPA Spanish (Español) (Pablo Sabat) , copyright © 2018, (re)printed on this website with kind permission
  • SPA Spanish (Español) (Elisa Rapado) , "En voz baja", copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)

Confirmed with Paul Verlaine, Fêtes galantes, Paris: Alphonse Lemerre, 1869, pages 49-50. Note: first appeared in the journal L'Artiste, July 1, 1868, and then in 1869 in Fêtes galantes, Paris, Éd. Alphonse Lemerre.

Note: The ampersands (&) as appear in the first publication are changed to "et".

1 Fauré: "Mêlons"

Research team for this page: Didier Pelat , Poom Andrew Pipatjarasgit [Guest Editor]

2. Chanson  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Quand ce beau Printemps je vois,
     J'aperçois
  Rajeunir la terre et l'onde
  [Et]1 me semble que le jour,
     Et l'Amour,
  [Comme enfants naissent]2 au monde.

Le jour qui plus beau se fait,
     Nous refait
  Plus belle et verte la terre,
  Et Amour armé de traits
     Et d'attraits,
  [Dans]3 nos coeurs nous fait la guerre.

Il répand de toutes parts
     Feux et dards
  Et dompte sous sa puissance
  Hommes, bestes et oiseaux,
     Et les eaux
  Lui [rendent]4 obeïssance.

Vénus avec son enfant
     Triomphant,
  Au haut de son coche assise,
  Laisse ses cygnes voler
     Parmi l'air
  Pour aller voir son Anchise. 

Quelque part que ses beaux yeux
     Par les cieux
  Tournent leurs lumières belles,
  L'air qui se montre serein
     Est tout plein
  D'amoureuses étincelles.

Puis en descendant à bas
     Sous ses pas
  Croissent mille fleurs écloses;
  Les beaux lis et les oeillets
     Vermeillets
  Y naissent entre les roses.

Je sens en ce mois si beau
     Le flambeau
  D'Amour qui m'échauffe l'âme,
  Y voyant de tous côtés
     Les beautés
  Qu'il emprunte de ma Dame.

Quand je vois tant de couleurs
     Et de fleurs
  Qui émaillent un rivage,
  Je pense voir le beau teint
     Qui est peint
  Si vermeil en son visage.

Quand je vois les grand rameaux
     Des ormeaux
  Qui sont lacés de lierre,
  Je pense être pris és lacs
     De ses bras,
  Et que mon col elle serre.

Quand j'entends la douce voix
     Par les bois
  Du gai rossignol qui chante,
  [D'elle]5 je pense jouir
     Et ouïr
  [Sa douce voix]6 qui m'enchante.

Quand Zéphyre mène un bruit
     Qui se suit
  Au travers d'une ramée, 
  Des propos il me souvient
     Que me tient
  La bouche de mon aimée.

Quand je vois en quelque endroit
     Un pin droit,
  Ou quelque arbre qui s'élève,
  Je me laisse décevoir,
     Pensant voir
  Sa belle taille et sa grève.

Quand je vois dans un jardin,
     Au matin,
  S'éclore une fleur nouvelle,
  J'accompare le bouton
     Au teton
  De son beau sein qui pommelle.

Quand le Soleil tout riant
     D'Orient
  Nous montre sa blonde tresse,
  Il me semble que je voi
     Près de moi
  Lever ma belle maîtresse.

Quand je sens parmi les prés
     Diaprés
  Les fleurs dont la terre est pleine,
  [Lors je]7 fais croire à mes sens
     Que je sens 
  [La douceur de son]8 haleine.

Bref, je fais comparaison,
     Par raison,
  Du printemps et de m'amie;
  Il donne aux fleurs la vigueur,
     Et mon coeur
  D'elle prend vigueur et vie.

Je voudrais au bruit de l'eau
     D'un ruisseau,
  Déplier ses tresses blondes,
  Frisant en autant de noeuds
     Ses cheveux.
  Que je verrais friser d'ondes.

Je voudrois, pour la tenir,
     Devenir
  Dieu de ces forêts désertes,
  La baisant autant de fois
     Qu'en un bois
  Il y a de feuilles vertes.

[Hà !]9 maîtresse, mon souci,
     Viens ici,
  Viens contempler la verdure !
  Les fleurs de mon amitié
     Ont pitié,
  [Et seule tu]10 n'en as cure.

Au moins lève un peu tes yeux
     Gracieux,
  Et vois ces deux colombelles,
  Qui font naturellement,
     Doucement
  L'amour du bec et des ailes.

Et nous, sous ombre d'honneur,
     Le bonheur
  Trahissons par une crainte:
  Les oiseaux sont plus heureux
     Amoureux,
  Qui font l'amour sans contrainte.

Toutefois ne perdons pas
     Nos ébats
  Pour ces lois tant rigoureuses;
  Mais, si tu m'en crois, vivons,
     Et suivons
  Les colombes amoureuses.
 
Pour effacer mon émoi,
     Baise-moi,
  [Rebaise-moi]11, ma Déesse!
  Ne laissons passer en vain
     Si soudain
  Les ans de notre [jeunesse.]12

Text Authorship:

  • by Pierre de Ronsard (1524 - 1585), "Chanson"

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (David Wyatt) , "When I see the fair Springtime", copyright © 2012, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)
1 Gouvy: "Il"
2 Gouvy: "Naissent"
3 Eben, Escher: "En"
4 Auric: "jurent"
5 Gouvy: "De toi"
6 Gouvy: "Ta voix"
7 Gouvy: "Je"
8 Gouvy: "Ta douce"
9 Gouvy: "Ah !"
10 Gouvy: "Mais toi, tu"
11 Gouvy: "Aime-moi"
12 Gouvy: "jeunesse, aime-moi !"

Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Jeroen Scholten , Malcolm Wren [Guest Editor]
Total word count: 666
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