French (Français) translation of Die Wallfahrt nach Kevlaar : Ballade
by Franz Zebinger (b. 1946), "Die Wallfahrt nach Kevlaar : Ballade", 1987 [ alto, organ, and tape ]Note: this is a translation of one multi-text setting.
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Am Fenster stand die Mutter, Im Bette lag der Sohn. "Willst du nicht aufstehn, Wilhelm, Zu schaun die Prozession?" "Ich bin so krank, o Mutter, Daß ich nicht hör und seh; Ich denk an das tote Gretchen, Da tut das Herz mir weh." - "Steh auf, wir wollen nach Kevlaar, Nimm Buch und Rosenkranz; Die Muttergottes heilt dir Dein krankes Herze ganz." Es flattern die Kirchenfahnen, Es singt im Kirchenton; Das ist zu Köllen am Rheine, Da geht die Prozession. Die Mutter folgt der Menge, Den Sohn, den führet sie, Sie singen beide im Chore: "Gelobt seist du, Marie!"
Text Authorship:
- by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Die Wallfahrt nach Kevlaar, no. 1
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Die Muttergottes zu Kevlaar Trägt heut ihr bestes Kleid; Heut hat sie viel zu schaffen, Es kommen viel kranke Leut'. Die kranken Leute bringen Ihr dar, als Opferspend', Aus Wachs gebildete Glieder, Viel wächserne Füß' und Händ'. Und wer eine Wachshand opfert, Dem heilt an der Hand die Wund'; Und wer einen Wachsfuß opfert, Dem wird der Fuß gesund. Nach Kevlaar ging mancher auf Krücken, Der jetzo tanzt auf dem Seil, Gar mancher spielt jetzt die Bratsche, Dem dort kein Finger war heil. Die Mutter nahm ein Wachslicht, Und bildete draus ein Herz. "Bring das der Muttergottes, Dann heilt sie deinen Schmerz." Der Sohn nahm seufzend das Wachsherz, Ging seufzend zum Heiligenbild; Die Träne quillt aus dem Auge, Das Wort aus dem Herzen quillt: "Du Hochgebenedeite, Du reine Gottesmagd, Du Königin des Himmels, Dir sei mein Leid geklagt! Ich wohnte mit meiner Mutter Zu Köllen in der Stadt, Der Stadt, die viele hundert Kapellen und Kirchen hat. Und neben uns wohnte Gretchen, Doch die ist tot jetzund - Marie, dir bring ich ein Wachsherz, Heil du meine Herzenswund'. Heil du mein krankes Herze - Ich will auch spät und früh Inbrünstiglich beten und singen: 'Gelobt seist du, Marie!'"
Text Authorship:
- by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Die Wallfahrt nach Kevlaar, no. 2
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Der kranke Sohn und die Mutter, Die schliefen im Kämmerlein; Da kam die Muttergottes Ganz leise geschritten herein. Sie beugte sich über den Kranken, Und legte ihre Hand Ganz leise auf sein Herze, Und lächelte mild und schwand. Die Mutter schaut alles im Traume, Und hat noch mehr geschaut; Sie erwachte aus dem Schlummer, Die Hunde bellten so laut. Da lag dahingestrecket Ihr Sohn, und der war tot; Es spielt auf den bleichen Wangen Das lichte Morgenrot. Die Mutter faltet die Hände, Ihr war, sie wußte nicht wie; Andächtig sang sie leise: "Gelobt seist du, Marie!"
Text Authorship:
- by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Die Wallfahrt nach Kevlaar, no. 3
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]Author(s): Heinrich Heine (1797 - 1856)
À la fenêtre se tenait la mère, Dans le lit était étendu le fils. « Ne veux-tu pas te lever, Guillaume, Pour voir la procession ? » « Je suis si malade, ô mère, Que je ne peux ni l'entendre ni la voir ; Je pense à marguerite qui est morte, Et cela fait mal à mon cœur. » « Lève-toi, nous irons à Kevlaar, Prends le livre et le chapelet : La mère de Dieu te guérira Ton cœur malade. » Les drapeaux de l'église flottent au vent, Ils chantent dans un ton sacré, C'est à Cologne sur le Rhin Que va la procession. La mère suit la foule, Ainsi que son fils qu'elle conduit. Ils chantent tous les deux en chœur ; « Louange à toi, Marie ! »
Text Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2014 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Die Wallfahrt nach Kevlaar, no. 1
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Le pèlerinage à Kevlaar, no. 1.À Kevlaar la mère de Dieu Porte aujourd'hui sa plus belle robe ; Aujourd'hui elle a beaucoup à faire, Il vient tant de gens malades. Les gens malades apportent Comme offrande Des membres faits de cire, Beaucoup de mains et de pieds en cire. Et à celui qui offre une main de cire La blessure sur sa main guérit ; Et à celui qui offre un pied en cire Son pied est guéri. À Kevlaar beaucoup sont venus sur des béquilles, Et maintenant ils peuvent danser sur une corde, Et beaucoup jouent maintenant de l'alto, Alors qu'aucun doigt n'était guéri. La mère portait une bougie Et la modela en forme de cœur. « Porte-le à la mère de Dieu, Alors elle guérira ta douleur. » Le fils porta le cœur en cire en soupirant, Au portrait de la sainte, en soupirant ; Une larme versa de son œil Le mot versé de son cœur : « Toi, bénie entre toutes, Servante pure de Dieu, Toi, reine des cieux, Que la plainte de ma douleur arrive à toi ! Je vivais avec ma mère À Cologne dans la ville, La ville qui a des centaines De chapelles et d'églises. Et près de nous vivait Marguerite, Mais elle est morte maintenant -- Marie, je t'apporte un cœur en cire, Soigne la blessure de mon cœur. Soigne mon cœur malade -- Nuit et jour, moi aussi Je prierai et je chanterai : « Louange à toi, Marie ! »
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- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Die Wallfahrt nach Kevlaar, no. 2
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Le pèlerinage à Kevlaar, no. 2Le fils malade et la mère Dormaient dans la petite chambre ; Alors la mère de Dieu vint D'un pas très léger. Elle se pencha sur le malade, Et posa sa main Tout doucement sur son cœur, Et sourit tendrement et disparut. La mère vit tout en rêve, Et elle vit encore plus ; Elle s'éveilla de son sommeil, Les chiens aboyaient si fort. Là se tenait étendu Son fils, et il était mort ; Sur ses joues pâles jouait La lumière rouge de l'aube. La mère joignit les mains; Elle ne savait pas ce qu'elle faisait ; Avec dévotion elle chantait doucement : « Louange à toi, Marie ! »
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- a text in German (Deutsch) by Heinrich Heine (1797 - 1856), no title, appears in Die Wallfahrt nach Kevlaar, no. 3
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Le pèlerinage à Kevlaar, no. 3.Translation © by Guy Laffaille