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Ihr Lieben, die ich Schwermuthsvoll An meinen Busen sehne, Empfangt den kleinen Freundschaftzoll Sammt einer Freundschaftsthräne, Zwar ist das Opfer nur gering; Ein Liedchen nur voll Klagen, Doch wie ich fühlend euch besing Mag euch die Freundschaft sagen, Habt Dank, ihr Edlen allzumal, Geschwister meiner Seelen, Habt Dank, der Güt und Freundschaft all! Ich kann sie nicht all zählen, Auch kann ich sie verlohnen nie Nur schweigend sie verehren, Der alles lohnt, der lohne sie! Er wird mein Flehn erhören. Mein Schicksal zeigte mir ein Ziel Nach dem ich sollte streiten, Der Quaal und Sorgen hatt' es viel, Viel Ungemach und Leiden, Durch Dorn und Disteln musste ich Auf meinem Pfade dringen, Auch Fels und Klüfte schreckten mich Womit ich musste ringen. Doch blickt auf meinen Pfad auch oft Mit Heiterkeit die Sonne, Und goss ins Finstre unverhoft [sic] Mir Freude, Lust und Wonne. Auch manche Rose blühte auf Aus Dornen und durch Klüfte, Und goss auf meinen trüben Lauf Viel süsse Ambradüfte. Mein Ambra, Freunde, waret ihr, Ihr wart die süsse Rosen, Die tausend, tausend Freuden mir Ins trübe Herz gegossen, Als ich auf meinem Pilgersteig Kaum Ruhe durfte hoffen, Da fand ich, edle Herzen euch Und eure Arme offen. Ich hatt' mich nicht verdient gemacht Um euch und eure Güte, Und reiste wie durch öde Nacht Mit traurigem Gemüthe. Ich wusste nichts von euch und war Wie von der Welt verlassen: Da reichtet ihr den Arm mir dar Im Lieb mich zu umfassen. An euren Busen schlug mein Herz, In heitrer Ruh und frölich[sic] Vergass es Sorge, Leid und Schmerz, War Kummerfrey, war selig, Doch ruhte nicht mein Wechselloos Das mir die Freud misgönnte, Bis mich es aus der Liebe Schooss Und ihren Armen trennte. Nun seufz' ich manche trauerstund Um euch, ihr edle Lieben! Wein' oft mein trübes Auge wund Aus warmen Freundschaftstrieben, Ach Freunde liebt mich fernerhin, Vergesset nie Theresen! Mich, die ich ewig ewig bin Was ich euch sonst gewesen. Lebt wohl! lebt ewig alle wohl! Einst sehen wir uns wieder, Dann soll -- o Wonne! Ach dann soll Ein Strom voll Jubellieder Euch Freunden danken jeder Treu Die ihr an mir bewiesen, Mein Herz wird dann euch wechselfrey In steter Freud geniessen.
Authorship:
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Maria Theresia von Paradis (1759 - 1824), "An meine entfernte Lieben", 1784-6 [voice and piano], from Zwölf Lieder auf ihrer Reise in Musik gesetzt, no. 12. [text verified 1 time]
Available translations, adaptations, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Sharon Krebs) , title 1: "To my distant loved ones", copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Guy Laffaille) , title 1: "À mes chers qui sont au loin", copyright © 2016, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this page: Sharon Krebs [Guest Editor]
This text was added to the website: 2016-06-28
Line count: 72
Word count: 368
Vous, mes chers, dont, rempli de mélancolie, J'ai envie de tenir sur mon sein, Acceptez le petit droit de l'amitié Avec une larme d'amitié, En effet l'offrande est seulement humble ; C'est seulement un petit chant plein de lamentations, Cependant combien je chante avec des sentiments sur vous Que l'amitié puisse vous le dire. Merci, à vous tous nobles, Frères et sœurs de mon âme, Merci, pour toute les bonté et l'amitié ! Je ne peux toutes les compter, Je ne peux non plus les payer, Seulement les honorer en silence. Que celui qui récompense tout les récompense ! Il répondra à ma prière. Mon sort me montre un but Pour lequel je dois lutter, Il y a eu beaucoup de tourment et d'inquiétude, Beaucoup de difficulté et de souffrance, À travers les épines et les chardons j'ai dû Forcer mon chemin, J'étais effrayé par des rochers et des crevasses Avec lesquels je devais lutter. Mais souvent sur mon chemin le soleil Jetait son œil avec éclat, Et dans l'obscurité de manière inattendue déversait Sur moi bonheur, joie et félicité. Aussi maintes roses fleurissaient Des épines et des crevasses, Et sur ma course morne se déversaient De nombreuses senteurs d'ambre. Mes amis, vous étiez mon ambre, Vous étiez les douces roses, Par qui des milliers et des milliers de joies Étaient déversées sur cœur morose, Quand sur mon pèlerinage J'osais à peine espérer pour du repos, Là je vous trouvais, nobles cœurs, Et souvent trouvais vos bras ouverts. Je n'avais rien pour mériter Vous et votre bonté, Et je voyageais comme à travers la nuit désolée Avec un esprit triste. Je ne savais rien de vous et étais Comme abandonné par le monde : Alors vous tendiez vos bras vers moi Pour me serrer en amour. Sur votre sein mon cœur battait, Dans une paix gaie et joyeuse On oubliait l'anxiété, la souffrance et la douleur, Délivré de l'angoisse, bienheureux. Mais mon sort changeant ne se reposait pas, Lui qui était jaloux de ma joie Jusqu'à ce que du sein de l'amour Et de ses bras il m'arrachât. Maintenant je soupire pendant maintes heures de chagrin Pour vous, nobles aimés ! mes yeux troubles et écorchés pleurent souvent Avec des doux désirs d'amitié ; Ah, mes amis, aimez-moi encore, N'oubliez jamais Thérèse ! Moi qui suis à vous pour toujours, Qui étais Adieu ! Adieu à tous pour toujours ! Un jour nous nous verrons à nouveau, Alors coulera -- ô bonheur ! alors coulera Un flot plein de chants de jubilation Merci, mes amis, pour chaque preuve de loyauté Que vous m'avez montrée, Mon cœur sera sans changement Réjoui dans une joie constante.
Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2016 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Riedinger
This text was added to the website: 2016-11-06
Line count: 72
Word count: 444