LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,103)
  • Text Authors (19,447)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,114)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

×

Attention! Some of this material is not in the public domain.

It is illegal to copy and distribute our copyright-protected material without permission. It is also illegal to reprint copyright texts or translations without the name of the author or translator.

To inquire about permissions and rates, contact Emily Ezust at licenses@email.lieder.example.net

If you wish to reprint translations, please make sure you include the names of the translators in your email. They are below each translation.

Note: You must use the copyright symbol © when you reprint copyright-protected material.

by Robert Franz Arnold (1872 - 1938)
Translation © by Pierre Mathé

So tanzen die Engel
Language: German (Deutsch)  after the Danish (Dansk) 
Our translations:  CAT ENG FRE ITA
[]

Waldemar
 So tanzen die Engel vor Gottes Thron nicht,
 wie die Welt nun tanzt vor mir.
 So lieblich klingt ihrer Harfen Ton nicht,
 wie Waldemars Seele dir.
 Aber stolzer auch saß neben Gott nicht Christ
 nach dem harten Erlösungsstreite,
 als Waldemar stolz nun und königlich ist
 an Toveliles Seite.
 Nicht sehnlicher möchten die Seelen gewinnen
 den Weg zu der Seligen Bund,
 als ich deinen Kuß, da ich Gurres Zinnen
 sah leuchten vom Öresund.
 Und ich tausch' auch nicht ihren Mauerwall
 und den Schatz, den treu sie bewahren, 
 für Himmelreichs Glanz und betäubenden Schall
 und alle der heiligen Schaaren!

Tove:
 Nun sag ich dir zum ersten Mal:
 "König Volmer, ich liebe dich!"
 Nun küss' ich dich zum erstenmal,
 und schlinge den Arm um dich.
 Und sprichst du, ich hättes schon früher gesagt
 und je meinen Kuß dir geschenkt,
 so sprech' ich: "Der König ist ein Narr,
 der flüchtigen Tandes gedenkt."
 Und sagst du: "Wohl bin ich solch ein Narr,"
 so sprech ich: "Der König hat recht;"
 doch sagst du: "Nein, ich bin es nicht,"
 so sprech ich: "Der König ist schlecht."
 Denn all meine Rosen küßt' ich zu Tod,
 dieweil ich deiner gedacht.

Waldemar:
 Es ist Mitternachtszeit,
 und unsel'ge Geschlechter
 stehn auf aus vergess'nen, eingesunknen Gräbern,
 und sie blicken mit Sehnsucht
 nach den Kerzen der Burg
 und der Hütte Licht.
 Und der Wind schüttelt spottend
 nieder auf sie Harfenschlag
 und Becherklang und Liebeslieder.
 Und sie schwinden und seufzen:
 "Unsre Zeit ist um."
 Mein Haupt wiegt sich auf lebenden Wogen,
 meine Hand vernimmt eines Herzens Schlag,
 lebenschwellend strömt auf mich nieder
 glühender Küsse Purpurregen,
 und meine Lippe jubelt:
 "Jetzt ist's meine Zeit!"
 Aber die Zeit flieht,
 Und umgehn werd' ich
 zur Mitternachtsstunde
 dereinst als tot,
 werd' eng um mich das Leichenlaken ziehn
 wider die kalten Winde
 und weiter mich schleichen im späten Mondlicht
 und schmerzgebunden
 mit schwerem Grabkreuz
 deinen lieben Namen
 in die Erde ritzen
 und sinken und seufzen:
 "Uns're Zeit ist um!"

Tove:
 Du sendest mir einen Liebesblick
 und senkst das Auge,
 doch das Blick preßt deine Hand in meine,
 und der Druck erstirbt;
 aber als liebeweckenden Kuß
 legst du meinen Händedruck mir auf die Lippen
 und du kannst noch seufzen um des Todes Willen,
 wenn ein Blick auflodern kann
 wie ein flammender Kuß?
 Die leuchtenden Sterne am Himmel droben
 bleichen wohl, wenn's graut,
 doch lodern sie neu jede Mitternachtzeit
 in ewiger Pracht.
 So kurz ist der Tod,
 wie ruhiger Schlummer
 von Dämm'rung zu Dämmrung.
 Und wenn du erwachst, 
 bei dir auf dem lager
 in neuer Schönheit
 siehst du strahlen
 die junge Braut.
 So laß uns die goldene
 Schale leeren
 ihm, dem mächtig verschönenden Tod.
 Denn wir gehn zu Grab
 wie ein Lächeln,
 ersterbend im seligen Kuß.

Waldemar:
 Du wunderliche Tove!
 So reich durch dich nun bin ich,
 daß nicht einmal mehr ein Wunsch mir eigen;
 so leicht meine Brust,
 mein Denken so klar,
 ein wacher Frieden über meiner Seele.
 Es ist so still in mir,
 so seltsam stille.
 Auf der Lippe weilt brückeschlagend das Wort,
 doch sinkt es wieder zur Ruh'.
 Denn mir ist's, als schlüg' in meiner Brust
 deines Herzens Schlag,
 und als höbe mein Atemschlag,
 Tove, deinen Busen.
 Und uns're Gedanken seh ich
 entstehn und zusammengleiten
 wie Wolken, die sich begegnen,
 und vereint wiegen sie sich in wechselnden Formen.
 Und meine Seele ist still,
 ich seh in dein Aug und schweige,
 du wunderliche Tove.

Text Authorship:

  • by Robert Franz Arnold (1872 - 1938) [author's text not yet checked against a primary source]

Based on:

  • a text in Danish (Dansk) by Jens Peter Jacobsen (1847 - 1885), no title, appears in Gurresange, no. 5
    • Go to the text page.

Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):

  • by Arnold Franz Walter Schoenberg (1874 - 1951), "So tanzen die Engel", c1900, published 1912 [soli, chorus, orchestra], from Gurrelieder, no. 1e [ sung text verified 1 time]

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Linda Godry) , copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
  • FRE French (Français) (Pierre Mathé) , copyright © 2013, (re)printed on this website with kind permission
  • ITA Italian (Italiano) (Ferdinando Albeggiani) , copyright ©, (re)printed on this website with kind permission


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

This text was added to the website: 2013-08-14
Line count: 114
Word count: 557

Les anges ne dansent pas autant devant...
Language: French (Français)  after the German (Deutsch) 
[]

Waldemar
 Les anges ne dansent pas autant devant le trône de Dieu
 que le monde devant moi maintenant.
 Leurs harpes ne sonnent pas de manière aussi charmante
 que l'âme de Waldemar pour toi.
 Le Christ n'est pas plus fier d'être assis auprès de Dieu
 après son combat rédempteur
 que n'est maintenant Waldemar, fier et royal,
 au côté de la petite Tove.
 Les âmes ne pourraient désirer plus ardemment trouver
 la voie menant à la béatitude
 que je ne désire ton baiser maintenant que j'ai vu 
 depuis le Øresund briller les créneaux de Gurre.
 Et je n'échangerais pas davantage ses murailles
 et le trésor qu'elles gardent fidèlement
 pour l'éclat du royaume des cieux, ni pour ses échos assourdissants
 ni toutes ses saintes cohortes !

Tove:
 Je te le dis aujourd'hui pour la première fois :
 « Roi Volmer, je t'aime ! »
 Aujourd'hui je t'embrasse pour la première fois
 et je serre mes bras autour de toi.
 Et si tu dis que je l'aurais déjà dit
 et que je t'avais déjà offert mon baiser,
 alors je dis « Le roi est un fou
 qui évoque de vaines bagatelles. »
 Et si tu dis  :« Bon, je suis un fou »,
 alors je dis : « Le roi a raison » ;
 mais si tu dis : « Non, je ne le suis pas »,
 alors je dis : « Le roi est méchant ».
 Car j'ai embrassé toutes mes roses à en mourir
 tandis que je pensais à toi.

Waldemar:
 Minuit sonne
 et de funestes dynasties
 se lèvent de tombes enfouies et oubliées,
 et ils regardent avec nostalgie
 les chandelles du château
 et la lumière des chaumières.
 Et le vent moqueur
 déverse sur eux les accords de harpe,
 le tintement des verres et les chansons d'amour.
 Et ils titubent et soupirent :
 « Notre temps est révolu. »
 Ma tête dodeline sur des vagues de vie,
 ma main perçoit un battement de cœur,
 une averse pourpre de baisers ardents,
 gonflée de vie, s'abat sur moi,
 et mes lèvres jubilent :
 « Mon heure est maintenant venue ! »
 Mais le temps passe
 et moi aussi je circulerai
 autour de minuit
 quand je serai mort,
 je tiendrai serré autour de moi le linceul
 contre le vent froid,
 et je me faufilerai avant dans le tardif clair de lune,
 et oppressé de douleur
 avec une lourde croix
 graverai dans la terre
 ton nom chéri,
 et je sombrerai et soupirerai :
 « Notre temps est révolu. »

Tove:
 Tu me jettes un regard d'amour
 et tu baisses les yeux,
 mais dans ce regard tu presses ta main dans la mienne,
 et la pression s'évanouit ;
 mais comme un baiser suscitant l'amour
 tu déposes la pression de ma main sur mes lèvres,
 et comment peux-tu encore gémir à l'évocation de la mort,
 quand un regard peut embraser
 comme un baiser enflammé ?
 Les étoiles qui brillent là-haut dans le ciel
 se voilent bien au petit matin,
 mais à nouveau elles s'embrasent quand minuit revient,
 dans une éternelle splendeur.
 La mort est aussi courte
 qu'un paisible sommeil
 d'un crépuscule à l'autre.
 Et quand tu te réveilles,
 près de toi sur la couche,
 tu vois rayonnante
 ta jeune épousée
 dans sa beauté renouvelée.
 Alors vidons
 la coupe d'or
 en l'honneur de la puissante et miséricordieuse mort.
 Car nous allons au tombeau
 comme un sourire,
 expirant pour un bienheureux baiser.

Waldemar:
 Merveilleuse, Tove !
 Je suis maintenant si riche grâce à toi,
 que plus jamais je n'aurai d'autres désirs ;
 mon cœur est si léger,
 mes pensées si claires,
 une paix si vive s'étend sur mon âme.
 Tout en moi
 est étrangement serein.
 Les mots que je veux te dire s'attardent sur mes lèvres
 et retournent au silence.
 Car c'est comme si battaient dans mon cœur
 les coups de ton cœur,
 et comme si mon souffle soulevait,
 Tove, ta poitrine.
 Et je vois nos pensées
 éclore et planer ensemble,
 comme des nuages qui se rencontrent,
 et s'unissent et se balancent en formes changeantes.
 Et mon âme est calme,
 je vois tes yeux et fais silence,
 Étrange Tove.

About the headline (FAQ)

Text Authorship:

  • Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2013 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
    Contact: licenses@email.lieder.example.net

Based on:

  • a text in German (Deutsch) by Robert Franz Arnold (1872 - 1938)
    • Go to the text page.

Based on:

  • a text in Danish (Dansk) by Jens Peter Jacobsen (1847 - 1885), no title, appears in Gurresange, no. 5
    • Go to the text page.

 

This text was added to the website: 2013-08-14
Line count: 114
Word count: 665

Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris