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Six poèmes en musique

Song Cycle by Albéric Magnard (1865 - 1914)

1. À Elle
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Le navire, bravant la rafale et les lames,
Bondit comme un cheval affolé de fureur.
Le vent hurle ; les mâts grincent, et le tonnerre
Roule ses vigoureuses gammes.

Mais l'ouragan s'apaise et l'horizon s'éclaire ;
Le flot redevient vert, le ciel redevient bleu ;
Alors les matelots gravement se découvrent,
Et murmurent une prière.

Et vous me comprenez, ô vous dont la tendresse
A dissipé le doute où sombrait ma raison.
Ange de douceur et de charme, 
Vierge de beauté, de bonté !

Text Authorship:

  • by Albéric Magnard (1865 - 1914), "À Elle", written 1887?

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Researcher for this page: Johann Winkler

2. Invocation
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Frêles bouleaux, vierges blondes des forêts,
Qui frissonnez sous les caresses vagabondes
Sous les caresses du vent frais ;
Cèdres, sapins, thuyas, ifs, mélèzes, cyprès:
Arbres verts, confidents des tristesses profondes ;
Que j'aime sous les pins endormir mes regrets
Au murmure plaintif de très lointaines ondes.
Mais seuls vous comprenez mes désespoirs secrets,
Mes rêves au-delà des mondes,
Frêles bouleaux, vierges blondes des forêts.

Text Authorship:

  • by Albéric Magnard (1865 - 1914), "Invocation"

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Researcher for this page: Johann Winkler

3. Le Rhin allemand  [sung text not yet checked]

Subtitle: Chant patriotique

Language: French (Français) 
Nous l'avons eu votre Rhin allemand,
Il a tenu dans notre verre.
Un couplet qu'on s'en va chantant
Efface-t-il la trace altière
Du pied de nos chevaux marqué dans votre sang?

Nous l'avons eu, votre Rhin allemand.
Son sein porte une plaie ouverte,
Du jour où Condé triomphant
A déchiré sa robe verte.
Où le père a passé, passera bien l'enfant,

Nous l'avons eu, votre Rhin allemand.
Que faisaient vos vertus germaines,
Quand notre César tout-puissant
De son ombre couvrait vos plaines ?
Où donc est-il tombé, ce dernier ossement?

Nous l'avons eu, votre Rhin allemand,
Si vous oubliez votre histoire,
Vos jeunes filles, sûrement,
Ont mieux gardé notre mémoire;
Elles nous ont versé votre petit vin blanc.

S'il est à vous, votre Rhin allemand,
Lavez-y donc votre livrée;
Mais, parlez-en moins fièrement.
Combien, au jour de la curée,
Étiez-vous de corbeaux contre l'aigle expirant?

Qu'il coule en paix votre Rhin allemand,
Que vos cathédrales gothiques
S'y reflétent modestement;
Mais craignez que vos airs bachiques
Ne réveillent les morts de leur repos sanglant.

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Le Rhin allemand", written 1841, appears in Poésies nouvelles

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

A response to N. Becker's Der deutsche Rhein

Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Peter Low [Guest Editor]

4. Nocturne
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Oh ! la douceur d'errer la nuit dans la campagne !
Oh ! la douceur de vivre et de ne plus penser.
La douceur de se perdre en l'infini des choses.
Cependant que la lune aux regards opalins
Se mire en les remous du fleuve,
Les tilleuls argentés, les marronniers, les chênes,
Les châtaigniers épais se figeant dans l'azur,
Et les bouleaux nimbés d'une blancheur laiteuse,
Et les grands peupliers, et les trembles graciles,
Et les saules parés des diamants du ciel,
Me révèlent l'inconscience ;
Cependant que la lune aux regards opalins
Se mire en les remous du fleuve,
Oh ! la douceur d'errer la nuit dans la campagne !

Text Authorship:

  • by Albéric Magnard (1865 - 1914), "Nocturne"

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Researcher for this page: Johann Winkler

5. Ad fontem Bandusiæ  [sung text not yet checked]

Language: Latin 
O fons Bandusiae splendidior vitro
dulci digne mero non sine floribus
cras donaberis haedo
cui frons turgida cornibus

primis et venerem et proelia destinat.
frustra: nam gelidos inficiet tibi
rubro sanguine rivos
lascivi suboles gregis

te flagrantis atrox hora Caniculae
nescit tangere, tu frigus amabile
fessis vomere tauris
praebes et pecori vago

Fies nobilium tu quoque fontium
me dicente cavis impositam ilicem
saxis, unde loquaces
lymphae desiliunt tuae

Text Authorship:

  • by Horace (Quintus Horatius Flaccus) (65 BCE - 8 BCE), "Ad fontem Bandusiae", appears in Carmina (Odes), in 3. Liber III (Book III), no. 13

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (John Conington) , no title
  • ITA Italian (Italiano) (Mario Rapisardi) , appears in Le odi di Orazio, first published 1883
  • POL Polish (Polski) (Lucjan Hipolit Siemieński) , "Do źródła Banduzyi", first published 1916

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

6. Au poète
 (Sung text)

Language: French (Français) 
N'alanguis pas ton âme à de vaines chimères ;
Mais courbant ton vouloir sous des efforts puissants,
Chasse la décevante illusion des sens.
Car les rêves d'amour, vois-tu, sont éphémères.

Lorsque tu vois, pendus aux seins féconds des mères,
Les enfants aux grands veux d'azur si caressants.
Tu les voudrais à toi peut-être et tu ressens
A vivre délaissé des tristesses amères ;

Mais si le ciel t'a fait poète, tu dois, seul,
Parcourir les sentiers où le rêve te mène,
Enveloppé dans l'art comme dans un linceul.
Reste libre de toute affection humaine,
E quand la mort viendra les anges poseront
Le diadème lourd des mages à ton front.

Text Authorship:

  • by Albéric Magnard (1865 - 1914), "Au poète"

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Researcher for this page: Johann Winkler
Total word count: 596
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