Mets la nappe de lin sur la table agrandie
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Les chants de la vie
by Louis-Charles-Bonaventure-Alfred Bruneau (1857 - 1934)
1. L'accueil du pauvre
Text Authorship:
- by Stéphane Georges Lepelletier de Bouhélier (1876 - 1947), as Saint-Georges de Bouhélier, "Inscription sur l'accueil dû au pauvre", appears in Les chants de la vie ardente, Paris, Éd. Charpentier, first published 1902
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2. Les causes du malheur
Tu te plains de la vie, elle a pourtant ses charmes
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- by Stéphane Georges Lepelletier de Bouhélier (1876 - 1947), as Saint-Georges de Bouhélier, "Inscription sur ce qui cause le malheur", appears in Les chants de la vie ardente, Paris, Éd. Charpentier, first published 1902
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3. Les beautés des travaux
Apprends donc qu'il est beau de tresser de la corde
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- by Stéphane Georges Lepelletier de Bouhélier (1876 - 1947), as Saint-Georges de Bouhélier, "Les beautés des travaux", appears in Les chants de la vie ardente, Paris, Éd. Charpentier, first published 1902
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4. Marine
Les mâts geignent sous les voiles
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- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Marine", written 1905?, appears in L'or des minutes, poésies , in 2. Hier, in Les choses, in Paysages, no. 2, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1905
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5. Retour
Me voici revenu dans la douce demeure
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- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Retour", written 1905?, appears in L'or des minutes, poésies , in 1. Aujourd'hui, in 1. L'âme, in Instants, no. 6, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1905
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6. Il pleut  [sung text not yet checked]
Il pleut, Les vitres tintent. Le vent de Mai fait dans le parc un bruit d'automne. Une porte, en battant sans fin, grince une plainte Mineure et monotone. Il pleut... On dirait par moments qu'un million d'épingles Se heurte aux vitres et les cingles. Il pleut, Les vitres tintent. Le ciel cache un à un ses coins légers de bleu Sous de rapides nuées grises. Il pleut : -- La vie est triste ! N'importe ! Souffle le vent, batte la porte, Tombe la pluie ! N'importe ! J'ai dans mes yeux une clarté qui m'éblouit ; J'ai dans ma vie un grand espace bleu ; J'ai dans mon cœur un jardin vert, ombré de palmes Que balancent en plein azur les brises calmes : Je songe à elle ! Il pleut... -- La vie est belle !
Text Authorship:
- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Il pleut", written 1904?, appears in Les clartés humaines, in 7. Heures, no. 3, Paris, Éd. Charpentier, first published 1904
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Confirmed with Fernand Gregh, Les Clartés Humaines. Poésies. Deuxième mille, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1904, pages 157-158. Note: we have corrected a typo in stanza 3, line 2, word 7; in this edition, it said "cingle". The score of Ropartz also uses "cingles".
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7. Cor au crépuscule  [sung text not yet checked]
Une phalène rôde et glisse veloutée Dans l'odorant silence où meurent une à une Les suprêmes rumeurs de cette heure enchantée ; Les jardins de la nuit éclosent sous la lune. Au loin s'éplore un son de cor, dans les ramures ; C'est une âme, on dirait, qui rêve sous les chênes. Les notes, tour à tour lointaines ou prochaines, Semblent de grands aveux qui meurent en murmures. [...]
Text Authorship:
- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Cor au crépuscule", written 1897?, appears in La Maison de l'Enfance, in 6. Soupirs, no. 4, Paris, Éd. Calmann Lévy, first published 1897
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Confirmed with La Maison de l'Enfance, Paris, Calmann Lévy, 1900, incomplete text.
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8. Les Heures  [sung text not yet checked]
Au clocher de la cathédrale, Où l'horloge bat sous l'auvent, L'heure parfois rit, parfois râle, Selon le caprice du vent. Tantôt, sonore et violente, Dans le silence, tour à tour Chaque heure en frémissant se plante Comme une flèche au cœur du jour ; Tantôt on dirait qu'incertaine L'heure a peur, tremble et n'ose pas ; Elle tinte faible et lointaine, Lente et dolente comme un glas. D'autres fois, par les gais dimanches Où, devant le porche assemblés, Chapeaux rouges et robes blanches Semblent de grandes fleurs des blés, Les heures vives et vermeilles, Du beau cadran d'or et de feu, S'élancent comme des abeilles Tumultueuses dans le bleu !
Text Authorship:
- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Les Heures", appears in Les clartés humaines, in 7. Heures, no. 11, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1904
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Confirmed with Fernand Gregh, Les Clartés Humaines. Poésies. Deuxième mille, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1904, pages 175-176.
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9. Brumes
Voici venir Novembre aux brumeuses soirées !
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- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Brumes", appears in La beauté de vivre, in 8. Automnes, no. 2, Paris, Éd. Calmann Lévy, first published 1900
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10. Le vent passe  [sung text not yet checked]
Le vent passe, effeuillant dans l'herbe les pivoines ; Le vent passe, argentant la houle des avoines, Le vent des soirs de juin... Le vent voluptueux et tiède qui rejoint Les lèvres des amants dans l'ombre et dans l'espace, Le vent silencieux, Le vent délicieux, Le vent passe... Il passe, promenant au ciel les grandes nues Qui font que tour à tour la lune s'ombre ou luit ; Il passe, caressant les bouches ingénues Qui doucement vers lui se tendent dans la nuit... Le vent des soirs de juin passe sur la prairie, A travers l'ombre diaphane, Dans la senteur des foins qu'on fane Et le parfum ténu de la vigne fleurie... Ô vent silencieux, ô vent délicieux, Ô doux vent taciturne, Ô toi qui fais s'ouvrir les étoiles aux cieux, Ô toi qui fais venir les larmes à mes yeux Sous ton souffle nocturne, Si tu vas effleurer plus loin d'autres visages, Porte-leur les baisers que tu prends au passage Sur mes lèvres de solitaire, Ô vent, doux vent d'été qui caresses mes joues, Vent profond et léger qui dans l'ombre te joues Comme une âme dans le mystère...
Text Authorship:
- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Le vent passe", written 1904, appears in Les clartés humaines, in 2. Heures, no. 7, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1904
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Confirmed with Fernand Gregh, Les Clartés Humaines. Poésies. Deuxième mille, Paris, Bibliothèque-Charpentier, 1904, pages 31-32.
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11. L'agonie
Tu vas la voir. Elle est ici. Pousse la porte
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- by Henry Bataille (1872 - 1922), "L'agonie", written 1904?, appears in Le beau voyage, in Et voici le Jardin..., no. 16, Paris, Éd. Charpentier, first published 1904
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12. La lettre du jardinier  [sung text not yet checked]
[Mademoiselle,] 1 Je prends la plume pour vous donner des nouvelles Du jardin. Il est très joli en ce moment. Si vous venez à Pâques où plus tard qu'au printemps Vous le verrez. Il s'est levé ce matin Tout mouillé de votre souvenir. Il y a tout plein Des fleurs que vous m'avez recommandées : Le tissu provincial des pensées, Des pains de roses tout partout, La cendre effritée des lilas, si pimpante, Et les glycines au corps mou Que vous nommez : fleurs flottantes, [Les œillets machurés pour vos mains sensuelles, Les tulipes de cire et l'œuf creux des magnolias, Un seul soleil ouvert, pareil à votre ombrelle, Le rayon de miel rouge du dahlia,]1 Le lys paralysé qui meurt devant [la]2 porte, [Et, dans la prairie, en récréation, par intervalle, Les cent mille demoiselles marguerites aux joues pâles...]1 Il y a des fleurs et des fleurs de toutes sortes ! Depuis les mouches bleues qu'on appelle myosotis Jusqu'aux papillons roses des pêchers. Les iris Et les glaïeuls donnent cette année et font Des fusées et des fuseaux, de-ci de-là, à profusion. Mais tout cela s'ennuie après mademoiselle, Et bien qu'il ait fait beau depuis la dernière Noël, La joie attends que vous veniez, pour y venir. [D`'où la mélancolie qu'ici nous avons tous !]3 Pour un arbre sans nid, pour le jardin sans vous. Croyez, Mademoiselle, à tous mes souvenirs.
Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "La Lettre du jardinier", written 1895, appears in La chambre blanche, appears in Le beau voyage, in Et voici le Jardin..., no. 10, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1895
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (David Jonathan Justman) , "The Gardener's Letter", copyright © 2004, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Henry Bataille, Le beau voyage : poésies, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur (Paris) 1904
1 omitted by Tournier.2 Tournier: "ma"
3 Tournier: "Dieu, la mélancolie qu'ici nous avons tous !"
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13. Déjà !
Hé quoi ?... Déjà ? ... Amour léger comme tu passes !
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Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "Déjà", written 1904?, appears in Le beau voyage, in Et voici le Jardin..., no. 15, Paris, Éd. Charpentier
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14. Berceuse  [sung text not yet checked]
Il pleut ; les limaçons dormiront sous les feuilles, Et moi je vous chanterai, mon petit ami, Je vous chanterai, à la maison, toute seule … Demain sera dimanche si vous avez dormi. Il y aura des petites bêtes à bon Dieu Au bois de Moal, des pommes dans les fossés ; Y aura des mûres au plafond … Dormez, dormez, Mon ami. — Votre grand-père est auprès du feu, Votre mère est sur le chemin, contre le vent… Et moi. je vous chante la petite chanson… Je la chanterai encore quand vous serez grand, Et puis quand je serai aveugle à la maison, Et que vous sérez parti en bateau, pour les Indes : Chercher des nouveautés pour la petite vieille blanche. Votre mère est rentrée, le feu va s'éteindre, La nuit sera belle et demain dimanche.
Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "Berceuse", appears in La chambre blanche, appears in Le beau voyage, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1895
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Note: First published in 1895 without a title, but in Le Beau Voyage, Paris, Éd. Charpentier, 1904, this text was titled "Berceuse"
Confirmed with Henry Bataille, Le beau voyage : poésies, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur (Paris), 1904
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15. La fontaine de pitié  [sung text not yet checked]
Les larmes sont en nous. C'est la sécurité Des peines de savoir qu'il y a des larmes toujours prêtes. Les coeurs désabusés les savent bien fidèles ; On apprend, dès l'enfance, à n'en jamais douter. Ma mère à la première a dit : » Combien sont-elles ? « Des larmes sont en nous, et c'est un grand mystère. Coeur d'enfant, coeur d'enfant, que tu me fais de peine A les voir prodiguer ainsi et t'en défaire A tout venant, sans peur de tarir la dernière ! Et celle-là, pourtant, vaut bien qu'on la retienne. Non ce n'est pas les fleurs, non, ce n'est pas l'été Qui nous consoleront si tendrement, c'est elles. Elles nous ont connus petits et consolés ; Elles sont là, en nous, vigilantes, fidèles, Et les larmes aussi pleurent de nous quitter.
Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "La fontaine de pitié", written 1904, appears in Le beau voyage, in Et voici le Jardin..., no. 3, Paris, Éd. Charpentier, first published 1904
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]16. Murmure  [sung text not yet checked]
Les doux mots que morte et passée... On dirait presque des mots d'amour, De sommeil et de demi-jour… La plupart des mots que l'on sait N’enferment pas tant le bonheur. On dit Marthe et l’on dit Marie, Et cela calme et rafraîchit. Il y a bien des mots qui pleurent ; Ceux-là ne pleurent presque pas… Marthe, c’est, au réveil, le pas Des mères dans la chambre blanche ; C'est comme une main qui se pose, Et l'armoire sent la lavande… Il faut murmurer quelque chose, Pour se bien consoler, des mots, N'importe lesquels s'ils consolent, S'ils endorment et tiennent chaud. Ah ! loin des meilleures paroles, Les doux noms que Marthe et Marie, Les doux mots que morte et passée…
Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "Murmure", written 1893, appears in La chambre blanche, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1895
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Confirmed with Henry Bataille, Le beau voyage : poésies, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur (Paris) 1904 pages 71-72.
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17. Promenade  [sung text not yet checked]
Ne bouge pas… la lune a remué sur l'eau… les feuilles mortes n'osent pas s'approcher d'elle… Viens, ne fais pas de bruit… c'est l'heure des roseaux. Nous tremperons nos doigts dans la lune fraîche et bolle, Et nous la troublerons presque en soumant dessus. Elle voudrait peut-être aller à la dérive, Vers les longs fleuves dont elle s'est souvenue, Au pays des romances et des belles captives. Mais elle ne peut pas partir avec les rames Et les oiseaux qui s'en iront demain matin. Se rappellera-t-elle le soir où nous passâmes, Près d'elle, tout près d'elle, en lui tendant les mains? Écoute… oh! l’on défaille dans l'ombre. Un rossignol de nuit est tombé dans les branches. Vois nos lampes là-bas, au fond du ja'rdin sombre… Elles s'éteignent comme se sont couchées, toutes blanches, Les robes cérémonieuses des jets d'eau. C’est l’heure des roseaux. Viens… ne fais pas de bruit…
Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "Promenade", written 1894, appears in La chambre blanche, appears in Le beau voyage, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1895
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Note: First published in 1895 without a title, but in Le Beau Voyage, Paris, Éd. Charpentier, 1904, this text was titled "Promenade"
Confirmed with Henry Bataille, Le beau voyage : poésies, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur (Paris), 1904
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18. Histoire  [sung text not yet checked]
Ma nourrice me racontait une petite fille Qui allait à l'écolo sous les pistachiers, Au pays de Castille. Elle était de la tête aux pieds Comme une sainte coloriée, Elle avait des lèvres de pastille Et des cheveux filés par les quenouilles des rois… Des yeux couleur de cendre bleue, Une gorge de blonde argile et des doigts Comme le col des limaçons quand il pleut… Sa robe était pleine de nacres Et brodée de géraniums blancs, Comme à la grand'messe les robes des diacres. Toute petite, toute seule., sans maman… Je ne me souviens pas de son nom. Il était, je crois, comme le nom d'une vallée Ou comme celui d'un golfe. Elle s'en est allée. Et il en fut ainsi de' toutes mes chansons… Pourtant je me souviens, comme de Cendrillon, Que lorsque je pleurais, que j'avais la fièvre, Elle posait sur mon front Ses mains de porcelaine fraîche et ses lèvres… O la petite fille de Castille, Je m'endormais bien plus content Quand vous étiez venue, petite fille !… Colombe charmée, colombe parée, Il y a maintenant bien longtemps, Vous êtes partie, je vous ai aimée, Colombe parée, colombe charmée.
Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "Histoire", appears in La chambre blanche, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1895
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Confirmed with Henry Bataille, Le beau voyage : poésies, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur (Paris) 1904 pages 17-18.
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19. Les Yeux  [sung text not yet checked]
Voyons si ce sont bien tes yeux Ces yeux où mon passé s’oublie, Ces inconnus et simples yeux Qui vont se poser sur ma vie... Encore des regards nouveaux Pour m’apprendre encore à pleurer ! Deux pauvres yeux comme il m'en faut, Deux pauvres yeux que j'aimerai, Pas plus grands que des yeux quelconques, Et plus grands que lu destinée... O nouveaux venus qui venez Vous reposer des routes longues Savez-vous que j'en dois souffrir ? Savez-vous si j'en dois mourir ? Encore des regards à aimer... Enfin ! venez, que l'on vous voie. J'en connais qui se sont fermés Et qui m’apportaient plus de joie... C’étaient ceux de ma mère douce, De mon père et de vieilles gens Sur qui maintenant l’herbe pousse, Et qui n’étaient pas bien méchants... Allons, entrez, je vous le dis, Aprés les autres, dans ma vie ! Entrez, sans remords ni scrupule, Lamentables ou salutaires, Et puissé-je de tant de lumière Me faire un heureux crépuscule...
Text Authorship:
- by Henry Bataille (1872 - 1922), "Les Yeux", written 1893, appears in La chambre blanche, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1895
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Note: First published in 1895 without a title, but in Le Beau Voyage, Paris, Éd. Charpentier, 1904, this text was titled "Les yeux"
Confirmed with Henry Bataille, Le beau voyage : poésies, Bibliothèque-Charpentier, Eugène Fasquelle, éditeur (Paris) 1904 p. 59
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20. Le cavalier
Mon cœur, - oh ! mon cœur ! - L'entends-tu passer/ Ce beau cavalier qui vient du Passé
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Text Authorship:
- by Stéphane Georges Lepelletier de Bouhélier (1876 - 1947), as Saint-Georges de Bouhélier, "Le cavalier", appears in La romance de l'homme, Poésies, Paris, Éd. Charpentier, first published 1912
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