O jeunesse, printemps de la vie, Laisse-moi rêver de tes beaux jours, Fais briller à mon âme ravie Le souvenir des premières amours ! Ah ! - La, la, la… Que l’aurore était fraîche et riante ! Que de fleurs aux buissons du chemin ! Quel concert sous la feuille odorante ! Le rossignol chantait son gai refrain. Ah ! - La, la, la… Maintenant c’est l’automne: tout passe; Fleurs, amour, vont bientôt se flétrir ! En rêvant du bonheur qui s’efface, Mon cœur ne sait s’il doit vivre ou mourir. Ah ! - La, la, la...
Airs Suédois et Norvégiens
by Jean-Baptiste Théodore Weckerlin (1821 - 1910)
1. Jeunesse
Text Authorship:
- by Joseph Dieudonné Tagliafico (1821 - 1900)
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]1. Giovinezza
Primavera gentil della vita Misterioso tesoro del cor, Oh ! rammenta a quest’alma sopita I suoi primi trasporti d'amor ! Ah ! - La, la, la… Quanto bella era l’alba nascente ! Come para la volta del ciel ! Tutto allor mi pareva ridente Ogni rivo ogni siepe ogni stel. Ah ! - La, la, la… Or l’antanno i suoi vanni gelati Stende muto e fa tutto vizzir Onde lasso a miei giorni passati Ripensando mi sento morir. Ah ! - La, la, la…
Text Authorship:
- Singable translation by Giuseppe Zaffira (flourished 1868-1886)
Based on:
- a text in French (Français) by Joseph Dieudonné Tagliafico (1821 - 1900)
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]2. Les roses
Quand l’aurore éveille La rose vermeille, Ouvrant ses yeux rêveurs Presqu’en pleurs, Jeune châtelaine S’en vient dans la plaine, Fleur parmi tant de fleurs ! Eh ! quoi, charmante, Si matin jour, Désir te tente D’un frais atour? Apprends une chose: Tout bouton de rose Est présage d’amour ! Ah ! Est un doux présage d’amour. Ah ! Un présage d’amour. Sachez que ces roses, Au matin écloses, Sont pour vaillant et beau damoiseau, Que, malgré l’armare, Profonde blessure Retient en ce château. Ah ! damoiselle, Pourquoi ces pleurs Dont ta prunelle Mouille ces fleurs? Plus par la rosée Fleur est arrosée Plus brillent ses couleurs ! Ah ! pourquoi ces pleurs? Ah ! pourquoi ces pleurs? C’est que tendre larme, Possède un vrai charme Qui peut tout adoucir, Tout guérir… Heureux, châtelaine, Le preux dont la peine Sait si bien t’attendrir ! Ah ! cueille encore Dans ce séjour La fleur que dore Le matin jour; Pour celui qui t’aime, Qu’elle soit l’emblême Du plus tendre retour. Ah ! Du plus tendre retour. Ah ! de l’amour.
Text Authorship:
- by Joseph Dieudonné Tagliafico (1821 - 1900)
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]2. Le rose
Quando bianco velo Stende l’alba in cielo E di vitale umor Bagna i fior, Una castallana Per erta montana Vaga solinga ognor. O giovinetta Su quel sentier Qual mai t’alletta Dolce pensier? Deh, sappi una cosa Chi cerca la rosa Svela un segreto amor. Ah ! Svela un segreto amor. Ah ! Un segreto amor. Questa fresca rosa Tutta raggiadosa Vò darla a baldo e fior Cavalier, Che per duolo fello Dentro quel castello Langue qual prigioner. Bella, rispondi, Dimmi per chè Di pianto innondi Quel fiore ohime? Sei forse l’aurora Che le zolle irora? Sei tu che ingemmi i fior? Ah ! Sei tu che ingemmi i fior? Ah ! Dimmi sei tu? Sai che spesso il pianto Puo te aver l’incanto Di molcer in un cor Il dolor…. Felice davvero Quò cavaliero Che si ti tocca il cor ! Ah ! cogli ancora Quel vago fior Cui l’alba irora Di gemme ognor; Per chi ti feria L’emblema egli sia Del più fedele amor. Ah ! Del pia fervido amor. Ah ! dell’amor.
Text Authorship:
- Singable translation by Giuseppe Zaffira (flourished 1868-1886)
Based on:
- a text in French (Français) by Joseph Dieudonné Tagliafico (1821 - 1900)
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]3. Le bal
Tra la la… Viens, la jeune belle, Blonde aux yeux si doux, Viens, le bal nous appelle, Vite au rendez-vous ! Entends-tu la valse? prends mon bras, Sans nous l’on dansera là bas ! Ah ! Non, je ne veux pas, la la… Tra la la… Viens, la jeune belle, Blonde aux yeux si doux, Viens faut-il, ma cruelle, Etre à tes genoux? On m’a dit pourtant, j’en suis certain, Oui nous nous marierons demain; Ah ! Vite prends ma main, la la…
Text Authorship:
- by Joseph Dieudonné Tagliafico (1821 - 1900)
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]3. Il ballo
Tra la la… Vieni, o giovin bella Mia dolce speranza Muovi a lieta danza Lo snello tuo piè. Odi quel concento? Vieni, orsù ! Non tardisi un momento, Vien laggiù odi quel concento? Ah ! No, sol vacci tu. Tra la la… Vieni, o giovin bella, Mia dolce speranza Deh ! qual ripagnanza Tu mostri a venir? Mi deggio, il sui, Con te sposar D’avviso o mai potrei mutar; Vite, prends ma main. Ah ! La, la...
Text Authorship:
- Singable translation by Giuseppe Zaffira (flourished 1868-1886)
Based on:
- a text in French (Français) by Joseph Dieudonné Tagliafico (1821 - 1900)
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]4. Brise passagère
Brise passagère Dont l’onde a frissonné, Annonce à la terre Que le printemps est né ! Car ton haleine Est déjà pleine Du parfum des fleurs et des voix, Qui sont l’honneur des bois. Ah ! Allons aux bois. La saison nouvelle M’ôtera de souci ! Au bras de ma belle, Je veux venir ici Pour mieux lui dire Que son sourire Et son harmonieuse voix M’ont soumis à ses lois. Ah ! Allons aux bois.
Text Authorship:
- by Pierre Barbier (1854 - 1918)
Based on:
- a text in Norwegian (Bokmål) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]5. La Châtelaine
Le soleil atteint la cîme des bois De son dernier rayon rose, C’est le jour qui fait encore une fois, La nature se repose; Mais un doux rayon devançant la nuit Monte à orient; c’est Vénus qui luit ! Vénus qui toujours garde les amours, Dont la flamme semble une âme. Qui s’enivre ainsi des brises du soir? C’est la belle châtelaine Qui veut hors des murs du sombre manoir Contempler l’étoile reine ! Son regard en toi, rayon familier, Cherche le regard de son chevalier Qui, sous d’autres cieux, suit aussi des yeux La lumière Messagère. Elle va disant: Mon âme est à Dieu ! Et je m’éteindrai sans crainte Si mon chevalier, absent de ce lieu Doit mourir en terre sainte ! Si la sombre mort doit fermer ses yeux, Ce jour-là, Vénus, disparais des cieux ! Morte je pourrai vers mon adoré Plus légère fuir la terre.
Text Authorship:
- by Pierre Barbier (1854 - 1918)
Based on:
- a text in Norwegian (Bokmål) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]6. La belle meunière
L’amour joyeux m’appelle D’un ton si câlin, Que je cours vers ma belle, Dans son beau moulin ! Déjà sans doute Son œil noir Suit la grand’ route Pour me voir, Elle est toute A l’espoir. Je vois déjà ses beaux yeux, Eclairant son front joyeux Quand je prends un baiser sur sa bouche si pure, Et j’entends les doux mots que sa lèvre murmure, Et je sens, ivre de bonheur, Son cœur battre sur mon cœur ! Les jours de la semaine Je suis en prison ! Pour oublier ma chaîne Je pense à Suzon ! Riante et sage, Je la voi! Sa douce image Verse en moi Le courage Et la foi. Ah ! quand j’y rêve à loisir, Mon travail devient plaisir; Le tic tac du moulin, dont làbas tourne l’aile, Bat moins fort que mon cœur quand je songe à ma belle, Les chants d’oiseau sont moins joyeux, Moins limpides sont les cieux ! Et quand vient le Dimanche, Je cours au moulin, Où dans sa robe blanche Faite avec du lin, Sous sa cornette Des grands jours Ma belle guette Si j’accours Vers Suzette, Mes amours ! Je me jette à ses genoux ! Son regard devient plus doux; Sa parole est un chant qui me trouble et m’en flamme, Et j’entends des aveux dont s’enivre mon âme ! A dieu donc la peine et l’ennui, Car c’est dimanche aujourd’hui.
Text Authorship:
- by Pierre Barbier (1854 - 1918)
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]7. Toi et moi
Quelle est la déesse Aux plus doux yeux ? Toi ! Qui voudrait sans cesse Etre à tes pieds? Moi ! Quel est dans l’azur l’impide Le rayon splendide, L’astre pur en qui j’ai foi? Toi ! Quand vient la saison nouvelle Quelle est le plus belle fleur? Ton cœur ! Quelle est la voix la plus belle? C’est dans les concerts des bois Ta voix ! Qui répand sa flamme En tous mes sens? Toi ! Qui donna son âme A ta beauté? Moi ! Pour toi seule je veux vivre, Ton regard m’enivre, J’ai pour but, je prends pour loi Toi ! Je ne vois que deux étoiles Dans l’immensité des cieux, Tes yeux ! Et le ciel tu le dévoiles En comblant de tes amours Mes jours.
Text Authorship:
- by Pierre Barbier (1854 - 1918)
Based on:
- a text in Norwegian (Bokmål) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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Researcher for this page: Laura Prichard [Guest Editor]8. Le Bien‑aimé
O nuit d'été si belle
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Text Authorship:
- by Pierre Barbier (1854 - 1918)
Based on:
- a text in Norwegian (Bokmål) by Anonymous/Unidentified Artist [text unavailable]
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