Toc, toc, toc toc, - il cloue à coups pressés ; Toc, toc, - le menuisier des trépassés. "Bon menuisier, bon menuisier, Dans le sapin, dans le noyer, Taille un cercueil très grand, très lourd, Pour que j'y couche mon amour." Toc toc, toc toc, - il cloue à coups pressés, Toc toc, - le menuisier des trépassés. "Qu'il soit tendu de satin blanc Comme ses dents, comme ses dents ; Et mets aussi des rubans bleus Comme ses yeux, comme ses yeux." Toc toc, toc toc, - il cloue à coups pressés. Toc toc, - le menuisier des trépassés. "Là-bas, là-bas près du ruisseau, Sous les ormeaux, sous les ormeaux, À l'heure où chante le coucou, Un autre l'a baisée au cou." Toc toc, toc toc, - il cloue à coups pressés, Toc, toc, - le menuisier des trépassés. "Bon menuisier, bon menuisier, Dans le sapin, dans le noyer, Taille un cercueil très grand, très lourd, Pour que j'y couche mon amour."
Chants de Bretagne
Song Cycle by Gabriel-André Fabre (1858 - 1921)
1. Bon menuisier  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Ioannes Papadiamantopoulos (1856 - 1910), as Jean Moréas, "Nocturne", appears in Les cantilènes, in 3. Airs et récits, no. 3
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Garrett Medlock) , copyright © 2020, (re)printed on this website with kind permission
2. Vogue la nacelle
— This text is not currently
in the database but will be added
as soon as we obtain it. —
3. Blanc linge  [sung text not yet checked]
Pas de lune, clair de neige, La plaine autour du village Est blanche comme du linge, Et dans cette blanche nuit Oh pas un carreau ne luit ! La vagabond par la neige Vers le noir et blanc village S'en va rêvant de beau linge... Ah ! sur la plaine, étendu Est-ce du linge perdu ? S'en allant seul par la neige, Il voudrait bien au village Voler au moins quelque linge ; Mais, alors qu'il fait froid tant, Dehors linge ne s'étend. -- Qu'il s'endorme dans la neige !... L'heure qui tinte au village Semble étouffée en du linge... À l'heure où dorment les bourgs, Qu'il s'endorme pour toujours.
Text Authorship:
- by Louis Le Cardonnel (1862 - 1936), "Blanc linge"
Go to the general single-text view
Confirmed with La Plume, Paris, 1891, page 106.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
4. Ronde autour du monde  [sung text not yet checked]
Si toutes les filles du monde voulaient s'donner la main, tout autour de la mer elles pourraient faire une ronde. Si tous les gars du monde voulaient bien êtr' marins, ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde. Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, si tous les gens du monde voulaient s'donner la main.
Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "La ronde autour du monde", written 1895, appears in Ballades françaises et chroniques de France, in La ronde autour du monde, in 1. Chansons, no. 1, Éd. Flammarion, first published 1895
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Laura Prichard) , copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
Please note: this text, provided here for educational and research use, is in the public domain in Canada and the U.S., but it may still be copyright in other legal jurisdictions. The LiederNet Archive makes no guarantee that the above text is public domain in your country. Please consult your country's copyright statutes or a qualified IP attorney to verify whether a certain text is in the public domain in your country or if downloading or distributing a copy constitutes fair use. The LiederNet Archive assumes no legal responsibility or liability for the copyright compliance of third parties.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]5. Naviguant ma brunette
— This text is not currently
in the database but will be added
as soon as we obtain it. —
6. La corde  [sung text not yet checked]
Pourquoi renouer l'amourette ? C'est-y bien la peine d'aimer ? Le câble est cassé, fillette. C'est-y toi qu'a trop tiré ? C'est-y moi ? C'est-y un autre ? C'est-y le bon Dieu des chrétiens ? Il est cassé ; c'est la faute à personne ; on le sait bien. L'amour, ça passe dans tant de coeurs ; c'est une corde à tant d' vaisseaux, Et ça passe dans tant d'anneaux, à qui la faute si ça s'use ? Y a trop d'amoureux sur terre, à tirer sur l' même péché. C'est-y la faute à l'amour, si sa corde est si usée ? Pourquoi renouer l'amourette ? C'est-y bien la peine d'aimer ? Le câble est cassé, fillette, Et c'est toi qu'a trop tiré.
Text Authorship:
- by Paul Fort (1872 - 1960), "La corde", written 1900, appears in Ballades françaises et chroniques de France, in L'amour et l'aventure, in L'amour marin, in 8. Les chansons au bord de la mer, no. 1, Paris, Éd. Mercure de France, first published 1900
See other settings of this text.
Please note: this text, provided here for educational and research use, is in the public domain in Canada and the U.S., but it may still be copyright in other legal jurisdictions. The LiederNet Archive makes no guarantee that the above text is public domain in your country. Please consult your country's copyright statutes or a qualified IP attorney to verify whether a certain text is in the public domain in your country or if downloading or distributing a copy constitutes fair use. The LiederNet Archive assumes no legal responsibility or liability for the copyright compliance of third parties.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]7. Les croix de bois  [sung text not yet checked]
Il est des croix de bois si grandes Par les chemins de mon pays, D’immenses croix de bois, si grandes, Avec des bondieux tout petits. Et les petits bondieux de cuivre Par les hivers tout dédorés, Claquent au vent et semblent vivre Sur le bois des vers dévoré. Souvent par une main ils pendent Au seul clou qu’épargna le temps – Et les bras de la croix se tendent Toujours au loin, immensément. J’admire dans ces croix trop grandes La naïve main qui les fit : La croix, la douleur, est si grande, L’homme, le souffrant, si petit !
Text Authorship:
- by Paul Gérardy (1870 - 1933), "Croix de bois"
See other settings of this text.
Confirmed with La poésie francophone de Belgique 1804-1884, ed. by Liliane Wouters and Alain Bosquet, Éditions Traces, 1985.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
8. Le Pain
Au solennel champ de blé
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Stéphane Mallarmé (1842 - 1898), appears in Vers de circonstance, Quatrain 74
Go to the general single-text view
9. Le fuseau
— This text is not currently
in the database but will be added
as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Arthur Justin Léon Leclère (1874 - 1966), as Tristan Klingsor
Go to the general single-text view
10. Les trois Gobelets
— This text is not currently
in the database but will be added
as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Arthur Justin Léon Leclère (1874 - 1966), as Tristan Klingsor
Go to the general single-text view
11. Historiette
— This text is not currently
in the database but will be added
as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Séverin Faust (1872 - 1945), as Camille Mauclair
Go to the general single-text view
12. Complainte  [sung text not yet checked]
Les amoureuses aux matelots N'ont rien vu revenir sur l'eau.... S'en allèrent à la clairière Où il y a une croix en pierre. Ont dit au Jésus: Nos amants sont perdus, Faut nous les rendre. Et le Jésus il leur a dit: Ils sont si bien en Paradis! Au Jésus elles ont dit: C'était notre bouche leur paradis, Notre paradis c'était leur bouche. Nous resterons toute la nuit A pleurer pour qu'enfin ça touche Le bon Dieu de pitié A qui est le monde entier. Sont restées à deux genoux Sur le calvaire la nuit toute: Il a passé tant de vent sur la route Que le froid a gelé tout. On les a emportées le matin, Sur elles on a dit du latin ... La mer s'en moque et le vent aussi Y a les corbeaux qui en rient aussi ... Mais le Jésus du carrefour Agonise avec plus d'amour, Et la nuit, dans le ciel tremblant, Il les regarde infiniment.
Text Authorship:
- by Séverin Faust (1872 - 1945), as Camille Mauclair, "Complainte", appears in Sonatines d'automne, in Historiettes au crépuscule, no. 11, Paris, Éd. Librairie académique Perrin, first published 1894
See other settings of this text.
Researcher for this page: Virginia Knight