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Trois airs
Translations © by Guy Laffaille
Song Cycle by Joaquín Turina (1882 - 1949)
View original-language texts alone: Tres arias
En una yegua tordilla Que atrás deja el pensamiento, Entra en Córdoba gallardo Atarfe el noble guerrero. El que las moriscas lunas Llevó glorioso á Toledo, Y torna con mil cautivos Y cargado de trofeos. Las azoteas y calles Hierven de curioso pueblo Que en él fijando los ojos, Viva, viva está diciendo. las moras en los terrados Tremolan cándidos lienzos, Y agua de azahar dan al aire, Y sus elogios al viento. Y entre la festiva pompa, Siendo envidia de los viejos, De las mujeres encanto, De los jóvenes ejemplo; Á las rejas de Daraja, Daraja la de ojos negros, Que cuando miran abrasan Y abrasan con sólo verlos, Humilde llega y rendido El que, triunfante y soberbio, Fué espanto de los cristianos, Fué gloria de sarracenos. Mas ¡ay! que las ve cerradas, Bien distintas de otro tiempo, En que damascos y alfombras Las ornaron en su obsequio. Y al mirar tales señales, Turbado reconociendo Que, mientras ganó batallas, Perdió el amor de su dueño, Con gran ternura llorando Quien mostró tan duro pecho, Vuelve el rostro á sus cautivos, De esta manera diciendo: Id con Dios, que ya sois libres, Desde aquí podéis volveros, Y llevad vuestros despojos, Que á quien presentar no tengo. Pues no es razón que conserve De sus victorias recuerdo, Quien al tiempo de guardarlas Perdió de Daraja el pecho.
Text Authorship:
- by Ángel de Saavedra, Duque de Rivas (1791 - 1865), "Romance", written 1806
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Confirmed with Obras completas de D. Ángel de Saavedra, Duque de Rivas, Madrid, Est. Tipográfico «Sucesores de Rivadeneyra», 1894, pages 183-185.
Sur une jument pie, Laissant derrière lui ses pensées, Entre dans Cordoue le vaillant Atarfe, le noble guerrier, Lui qui a porté les croissants maures Glorieusement à Tolède, Et retourne avec un millier de captifs Et chargé de trophées. Les terrasses et les rues Sont pleines d'une foule de curieux Qui fixant leurs yeux sur lui Crient « viva, viva ! » ; Les filles maures sur les terrasses Agitent des mouchoirs blancs Et jettent en l'air de l'eau de fleur d'oranger Et leurs louanges aux vents. Et au milieu de cette pompe festive, Faisant envie aux vieux, Il charme les femmes, Donne l'exemple aux jeunes. Devant les fenêtres de Dajara, Dajara aux yeux noirs Qui lancent des éclairs Et brûlent d'un seul regard, Il arrive humblement et fasciné, Lui qui triomphant et superbe Fut la terreur des chrétiens Et la gloire des sarrasins. Mais hélas ! il voit les fenêtres fermées, Très différentes du temps ancien Où des damas et des tapis Les ornaient en son honneur. Et voyant ces signes Troublé et reconnaissant Que pendant qu'il gagnait des batailles Il avait perdu l'amour de sa maîtresse, Pleurant avec une grande tendresse, Lui qui avait montré un cœur si dur, Il tourna la tête vers ses captifs Et leur dit ceci : « Allez avec Dieu, car vous êtes libres, D'ici vous pouvez partir Et prendre le butin avec vous Car je n'ai personne à qui le présenter. Car il n'y a pas de raison de garder Le souvenir de ses victoires Pour celui qui pendant qu'il les remportait Perdait le cœur de Daraja. »
Text Authorship:
- Translation from Spanish (Español) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in Spanish (Español) by Ángel de Saavedra, Duque de Rivas (1791 - 1865), "Romance", written 1806
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This text was added to the website: 2017-10-17
Line count: 48
Word count: 262
Pescadorcita mía, Desciende a la ribera, Y escucha placentera Mi cántico de amor; Sentado en su barquilla, Te canta su cuidado, Cual nunca enamorado Tu tierno pescador. La noche el cielo encubre Y calla manso el viento, Y el mar sin movimiento También en calma está: A mi batel desciende, Mi dulce amada hermosa: La noche tenebrosa Tu faz alegrará. De conchas y corales Y nácar á tu frente Guirnalda reluciente, Mi bien, te ceñiré; Y eterno amor mil veces Jurándote, cumplida En tí, mi dulce vida, Mi dicha encontraré. No el hondo mar te espante, Ni el viento proceloso, Que al ver tu rostro hermoso Sus iras calmarán; Y sílfidas y ondinas Por reina de los mares Con plácidos cantares A par te aclamarán. Pescadorcita mía, Desciende a la ribera, Y escucha placentera Mi cántico de amor; Sentado en su barquilla, Te canta su cuidado, Cual nunca enamorado Tu tierno pescador.
Text Authorship:
- by José Ignacio Javier Oriol Encarnación de Espronceda y Delgado (1808 - 1842)
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Ma petite pêcheuse Descend à la rive, Et écoute avec plaisir Mon chant d'amour ; Assis dans sa barque, Il te chante gentiment Comme aucun autre amoureux Ton gentil pêcheur. La nuit cache le ciel, Et le vent se tait doucement, Et la mer sans mouvement Est aussi calme : Dans mon bateau descend ma douce et belle bien-aimée, La nuit sombre, Tu la rends joyeuse. faite de coquillages et de coraux Et de nacre, à ton front, Une guirlande brillante, Ma chère, je placerai ; Et un amour éternel mille fois Je te jurerai, accomplie En toi, ma douce vie, Je trouverai ma félicité. Tu ne seras effrayée ni par la mer profonde Ni par le vent tempétueux, Car en voyant ton beau visage Leurs colères seront calmées ; Et les sylphides et les ondines Comme reine des mers Avec des chants paisibles T'acclameront. Ma petite pêcheuse Descend à la rive, Et écoute avec plaisir Mon chant d'amour ; Assis dans sa barque, Il te chante gentiment Comme aucun autre amoureux Ton gentil pêcheur.
Text Authorship:
- Translation from Spanish (Español) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in Spanish (Español) by José Ignacio Javier Oriol Encarnación de Espronceda y Delgado (1808 - 1842)
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This text was added to the website: 2017-10-16
Line count: 40
Word count: 170
Te vi un punto, y, flotando ante mis ojos, La imagen de tus ojos se quedó, Como la mancha oscura, orlada en fuego, Que flota y ciega, si se mira al sol. A donde quiera que la vista fijo, Torno a ver sus pupilas llamear; Mas no te encuentro a ti; que es tu mirada: Unos ojos, los tuyos, nada más. De mi alcoba en al ángulo los miro Desasidos fantásticos lucir: Cuando duermo, los siento que se ciernen De par en par abiertos sobre mí. Yo sé que hay fuegos fatuos que en la noche Llevan al caminante a perecer: Yo me siento arrastrado por tus ojos, Pero a dónde me arrastran, no lo sé.
Text Authorship:
- by Gustavo Adolfo Bécquer (1836 - 1870), no title, appears in Rimas, no. 14, Madrid, Imprenta de T. Fortanet, first published 1871
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The word "ví" (spelling variant) in line 1 has been changed to "vi".The word "imágen" (spelling variant) in line 2 has been changed to "imagen".
The word "tí" (spelling variant) in line 8 has been changed to "ti".
The word "fátuos" (spelling variant) in line 16 has been changed to "fatuos".
The word "noc" (typographical error in the 1885 edition) has been changed to "noche".
All instances of the word "á" (spelling variant) have been changed to "a".
Je t'ai vue comme un point et flottant devant mes yeux L'image de tes yeux demeure, Comme la tache obscure entourée de feu Qui flotte et aveugle si on regarde le soleil. Et où que je fixe mon regard Je vois encore tes pupilles brûler, Mais je ne peux te trouver, seulement ton regard, Des yeux, les tiens, rien de plus. De ma chambre dans l'angle, je les vois Étinceler, résolus et fantastiques : Quand je dors je les sens qui planent Grand ouverts au-dessus de moi. Je sais qu'il y a des feux follets qui dans la nuit Mènent le voyageur à sa perte : Je me sens entraîné par tes yeux, Mais où me mènent-ils, je ne le sais pas.
Text Authorship:
- Translation from Spanish (Español) to French (Français) copyright © 2017 by Guy Laffaille, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
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Based on:
- a text in Spanish (Español) by Gustavo Adolfo Bécquer (1836 - 1870), no title, appears in Rimas, no. 14, Madrid, Imprenta de T. Fortanet, first published 1871
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This text was added to the website: 2017-10-16
Line count: 16
Word count: 120