Faust (rings aufschauend): Willkommen, süßer Dämmerschein, Der du dies Heiligtum durchwebst! Ergreif mein Herz, du süße Liebespein, Die du vom Tau der Hoffnung schmachtend lebst! Wie atmet rings Gefühl der Stille, Der Ordnung, der Zufriedenheit! In dieser Armut welche Fülle! In diesem Kerker welche Seligkeit! (Er wirft sich auf den ledernen Sessel am Bette.) [O nimm mich auf, der du die Vorwelt schon Bei Freud und Schmerz im offnen Arm empfangen! Wie oft, ach! hat an diesem Väterthron Schon eine Schar von Kindern rings gehangen! Vielleicht hat, dankbar für den heil'gen Christ Mein Liebchen hier, mit vollen Kinderwangen, Dem Ahnherrn fromm die welke Hand geküßt. Ich fühl o Mädchen, deinen Geist Der Füll und Ordnung um mich säuseln, Der mütterlich dich täglich unterweist Den Teppich auf den Tisch dich reinlich breiten heißt, Sogar den Sand zu deinen Füßen kräuseln. O liebe Hand! so göttergleich! Die Hütte wird durch dich ein Himmelreich. Und hier!]1 (Er hebt einen Bettvorhang auf.) Was faßt mich für ein Wonnegraus! Hier möcht ich volle Stunden säumen. Natur, hier bildetest in leichten Träumen Den eingebornen Engel aus! Hier lag das Kind! mit warmem Leben Den zarten Busen angefüllt, Und hier mit heilig reinem Weben Entwirkte sich das Götterbild! [Und du! Was hat dich hergeführt? Wie innig fühl ich mich gerührt! Was willst du hier? Was wird das Herz dir schwer? Armsel'ger Faust! ich kenne dich nicht mehr.]1 [Umgibt mich hier ein Zauberduft? Mich drang's, so grade zu genießen, Und fühle mich in Liebestraum zerfließen! Sind wir ein Spiel von jedem Druck der Luft?]1 [Und träte sie den Augenblick herein, Wie würdest du für deinen Frevel büßen! Der große Hans, ach wie so klein! Läg, hingeschmolzen, ihr zu Füßen.]1
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Text Authorship:
- by Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832), no title, appears in Faust, in Der Tragödie erster Teil (Part I), Erster Theil (Part I), vv. 2687-2728 [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
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- by Antoni Henryk Radziwill, Fürst (1775 - 1833), "Melodram und Lied. Faust.", published 1835, from Compositionen zu Göthe's Faust, no. 16, Berlin: Zum ausschliesslichen Debit in Commission bei T. Trautwein, Buch-und Musikhandlung
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- Also set in French (Français), a translation by Hector Berlioz (1803 - 1869) [an adaptation] and by Almire Gandonnière (b. 1814) [an adaptation] ; composed by Hector Berlioz.
Other available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- FRE French (Français) (Gérard Labrunie) , appears in Le Faust de Goethe
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2014-12-17
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Word count: 265
FAUST, regardant à l’entour. Sois bienvenu, doux crépuscule qui éclaires ce sanctuaire. Saisis mon cœur, douce peine d'amour qui vis dans ta faiblesse de la rosée de l'espérance ! Comme tout ici respire le sentiment du silence, de l'ordre, du contentement ! Dans cette misère, que de plénitude ! Dans ce cachot, que de félicité ! (Il se jette sur le fauteuil de cuir, près du lit.) Oh ! reçois-moi, toi qui as déjà reçu dans tes bras ouverts des générations en joie et en douleur ! Ah! que de fois une troupe d'enfants s'est suspendue autour de ce trône paternel ! Peut-être en souvenir du Christ, ma bien-aimée, entourée d'une jeune famille, a baisé ici la main flétrie de son aïeul. Je sens, ô jeune fille ! Ton esprit d'ordre murmurer autour de moi, cet esprit qui règle tes jours comme une tendre mère, qui t'instruit à étendre proprement le tapis sur la table, et te fait remarquer même les grains de poussière qui crient sous tes pieds. Ô main si chère ! si divine ! La cabane devient par toi riche comme le ciel. Et là… (Il relève un rideau de lit.) Quelles délices cruelles s’emparent de moi ! Je pourrais ici couler des heures entières. Nature ! ici, tu faisais rêver doucement ange incarné. Ici reposait cette enfant, dont le sang palpitait d’une vie nouvelle ; et ici, avec un saint et pur serment, se formait cette image de Dieu. Et toi, qui t’y a conduit ? De quels sentiments te trouves-tu agité ? Que veux-tu ici ? Pourquoi ton cœur se serre-t-il ?… Malheureux Faust, je ne te reconnais plus ! Est-ce une faveur enchantée qui m’entoure en ces lieux ? Je me sens avide de plaisir, et je me laisse aller aux songes de l’amour ; serions-nous le jouet de chaque souffle de l’air ? Si elle rentrait en ce moment !… comme le cœur te battrait de ta faute : comme le grand homme serait petit ! comme il tomberait confondu à ses pieds !
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Note: the original is a prose text; the line breaks have been added to line up with the German original.
Text Authorship:
- by Gérard Labrunie (1808 - 1855), as Gérard de Nerval, appears in Le Faust de Goethe [author's text checked 1 time against a primary source]
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Wolfgang von Goethe (1749 - 1832), no title, appears in Faust, in Der Tragödie erster Teil (Part I), Erster Theil (Part I), vv. 2687-2728
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- [ None yet in the database ]
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2009-10-27
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