Attention! Some of this material is not in the public domain.
It is illegal to copy and distribute our copyright-protected material without permission. It is also illegal to reprint copyright texts or translations without the name of the author or translator.
To inquire about permissions and rates, contact Emily Ezust at licenses@email.lieder.example.net
If you wish to reprint translations, please make sure you include the names of the translators in your email. They are below each translation.
Note: You must use the copyright symbol © when you reprint copyright-protected material.
Wer entwandelt durch den Garten Bei der Sterne bleichem Schein? Hat er Süßes zu erwarten? Wird die Nacht ihm selig sein? Ach! der Harfner ist's, er sinkt Nieder an des Turmes Fuße, Wo es spät herunterblinkt, Und beginnt zum Saitengruße: «Lausche, Jungfrau, aus der Höhe Einem Liede, dir geweiht! Daß ein Traum dich lind umwehe Aus der Kindheit Rosenzeit. Mit der Abendglocke Klang Kam ich, will vor Tage gehen Und das Schloß, dem ich entsprang, Nicht im Sonnenstrahle sehen. Von dem kerzenhellen Saale, Wo du throntest, blieb ich fern, Wo um dich beim reichen Mahle Freudig saßen edle Herrn. Mit der Freude nur vertraut, Hätten Frohes sie begehret, Nicht der Liebe Klagelaut, Nicht der Kindheit Recht geehret. Bange Dämmerung, entweiche! Düstre Bäume, glänzet neu! Daß ich in dem Zauberreiche Meiner Kindheit selig sei. Sinken will ich in den Klee, Bis das Kind mit leichtem Schritte Wandle her, die schöne Fee, Und mit Blumen mich beschütte. Ja, die Zeit ist hingeflogen, Die Erinnrung weichet nie; Als ein lichter Regenbogen Steht auf trüben Wolken sie. Schauen flieht mein süßer Schmerz, Daß nicht die Erinnrung schwinde. Sage das nur, ob dein Herz Noch der Kindheit Lust empfinde?» Und es schwieg der Sohn der Lieder, Der am Fuß des Turmes saß; Und vom Fenster klang es nieder, Und es glänzt' im dunkeln Gras. «Nimm den Ring und denke mein, Denk an unsrer Kindheit Schöne! Nimm ihn hin! ein Edelstein Glänzt darauf und eine Träne.»
Authorship:
- by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Entsagung" [author's text checked 1 time against a primary source]
Musical settings (art songs, Lieder, mélodies, (etc.), choral pieces, and other vocal works set to this text), listed by composer (not necessarily exhaustive):
- by Alphons Diepenbrock (1862 - 1921), "Entsagung", op. 1 (Drie ballades) no. 1 (1883), published 1885 [ voice and piano ] [sung text checked 1 time]
Settings in other languages, adaptations, or excerpts:
- Also set in German (Deutsch), adapted by Richard Pohl (1826 - 1896) [an adaptation] ; composed by Robert Schumann.
Other available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Sharon Krebs) , "Renunciation", copyright © 2015, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Pierre Mathé) , "Renoncement", copyright © 2010, (re)printed on this website with kind permission
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
This text was added to the website: 2009-08-22
Line count: 48
Word count: 240
Qui se promène dans le jardin Sous la pâle lueur des étoiles ? S'attend-il à de la bienveillance? La nuit lui sera-t-elle bénéfique ? Ah ! C'est le joueur de harpe, il s'enfonce Au pied de la tour. D'où luit une lumière tardive, Et sur ses cordes, il entame un chant: « De là-haut, écoute, vierge, Un chant qui t'est consacré ! Qu'un rêve doucement t'auréole, Venu des heures roses de l'enfance. Accompagné du son des cloches du soir Je suis venu, je vais partir avant le jour, Et le château d'où je me suis enfui, Je ne le reverrai plus à la lumière du soleil. De la salle illuminée par les bougies Où tu trônais, je resterai éloigné, Où autour de toi, au cours de riches banquets, Étaient joyeusement assis de nobles seigneurs. Uniquement abandonnés au plaisir, Ils auraient désiré un chant joyeux, Pas une élégie amoureuse, Ils n'auraient pas rendu justice à l'enfance. Disparais, crépuscule angoissé ! Arbres lugubres, brillez à nouveau Pour qu'avec ravissement je me retrouve Au royaume enchanté de mon enfance,. Je vais m'enfouir dans le trèfle, Jusqu'à ce qu'une enfant, la belle fée, Vienne par ici d'un pas léger, Et me recouvre de fleurs. Oui, le temps s'est envolé, Le souvenir jamais ne disparait ; Comme un lumineux arc-en-ciel, Il reste au dessus des troubles nuages. Ma douce peine fuit les regards, Pour que ne défaille point le souvenir. Dis-moi seulement si ton cœur Ressent encore la joie de l'enfance ? » Et le fils des chansons se tut, Assis au pied de la tour ; Et du bruit vint de la fenêtre, Quelque chose brilla dans l'herbe. « Prends l'anneau et pense à moi, Pense à notre belle enfance ! Emporte-le ! Il y brille une pierre précieuse, Et une larme. »
Authorship:
- Translation from German (Deutsch) to French (Français) copyright © 2010 by Pierre Mathé, (re)printed on this website with kind permission. To reprint and distribute this author's work for concert programs, CD booklets, etc., you may ask the copyright-holder(s) directly or ask us; we are authorized to grant permission on their behalf. Please provide the translator's name when contacting us.
Contact: licenses@email.lieder.example.net
Based on:
- a text in German (Deutsch) by Johann Ludwig Uhland (1787 - 1862), "Entsagung"
This text was added to the website: 2010-11-20
Line count: 48
Word count: 299