Si vous n'avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? Pourquoi me faire ce sourire Qui tournerait la tête au roi ? Si vous n'avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi ? Si vous n'avez rien à m'apprendre, Pourquoi me pressez-vous la main ? Sur le rêve angélique et tendre, Auquel vous songez en chemin, Si vous n'avez rien à m'apprendre, Pourquoi me pressez-vous la main ? Si vous voulez que je m'en aille, Pourquoi passez-vous par ici ? Lorsque je vous vois, je tressaille : C'est ma joie et c'est mon souci. Si vous voulez que je m'en aille, Pourquoi passez-vous par ici ?
Quatre mélodies avec accompagnement de piano , opus 32
by Gabriel Robert
1. Chanson  [sung text not yet checked]
Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "Chanson", appears in Les Contemplations, in 2. Livre deuxiême -- L'âme en fleur, no. 4 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright © 2016
- GER German (Deutsch) (Bertram Kottmann) , copyright © 2017, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Victor Hugo, Les Contemplations, Nelson, 1911 (p. 87).
Researcher for this text: Ted Perry
2. À quoi bon entendre  [sung text not yet checked]
À quoi bon entendre Les oiseaux des bois ? L'oiseau le plus tendre Chante dans ta voix. Que Dieu montre ou voile Les astres des cieux ! La plus pure étoile Brille dans tes yeux. Qu'avril renouvelle Le jardin en fleur ! La fleur la plus belle Fleurit dans ton cœur. Cet [oiseau]1 de flamme, Cet astre du jour, Cette fleur de l'âme, S'appelle l'amour !
Authorship:
- by Victor Hugo (1802 - 1885), "La Chanson des Lavandieres", appears in Ruy Blas, Act 2, Scene 1, first published 1838 [author's text not yet checked against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- DUT Dutch (Nederlands) [singable] (Jos. Van de Vijver) , "Serenade"
- ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright © 2016
- SPA Spanish (Español) (Alberto Bonati) , "Para qué escuchar", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission
1 Chabrier: "fleur" (flower)
Researcher for this text: Ted Perry
3. L'Andalouse  [sung text not yet checked]
Avez-vous vu, dans Barcelone, Une Andalouse au sein bruni? Pâle comme un beau soir d'automne! C'est ma maîtresse, ma lionne! La Marquesa d'Amaëgui! J'ai bien fait des chansons pour elle, Je me suis battu bien souvent, Bien souvent j'ai fait sentinelle, Pour voir le coin de sa prunelle, Quand son rideau tremblait au vent. Elle est à moi, moi seul au monde. Ses grands sourcils noirs sont à moi, Son corps souple et sa jambe ronde, Sa chevelure qui l'inonde, Plus longue qu'un manteau de roi! C'est à moi son beau col qui penche Quand elle dort dans son boudoir, Et sa basquina sur sa hanche, Son bras dans sa mitaine blanche, Son pieds dans son brodequin noir! Vrai Dieu! Lorsque son oeil pétille Sous la frange de ses réseaux, Rien que pour toucher sa mantille, De par tous les saints de Castille, On se ferait rompre les os. Qu'elle est superbe en son désordre, Quand elle tombe, les seins nus, Qu'on la voit, béante, se tordre Dans un baiser de rage, et mordre En criant des mots inconnus! Et qu'elle est folle dans sa joie, Lorsqu'elle chante le matin, Lorsqu'en tirant son bas de soie, Elle fait, sur son flanc qui ploie, Craquer son corset de satin! Allons, mon page, en embuscades! Allons! la belle nuit d'été! Je veux ce soir des sérénades A faire damner les alcades De Tolose au Guadalété.
Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "L'Andalouse", written 1830, appears in Premières poésies, first published 1830 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Note: Dumas's poem Sérénade quotes the final stanza in its epigraph.
Note for stanza 8, line 4, word 5 ("alcades") - an "alcade" is a Spanish magistrate or lawyer.
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4. Quand ton sourire me surprit  [sung text not yet checked]
Quand ton sourire me surprit, Je sentis frémir tout mon être, Mais ce qui domptait nous esprit, Je ne pus d'abord le connaître. Quand ton regard tomba sur moi, Je sentis mon âme se fondre ; Mais ce que serait cet émoi, Je ne pus d'abord en répondre. Ce qui me vainquit à jamais, Ce fut un plus douloureux charme, Et je n'ai su que je t'aimais Qu'en voyant ta première larme !
Authorship:
- by Armand Silvestre (1837 - 1901), "Pour une voix", appears in La chanson des heures, poésies nouvelles 1874-1878, in 6. Vers pour être chantés, in 12. Madrigaux dans le goût ancien, no. 11, Paris, Éd. G. Charpentier, first published 1878 [author's text checked 1 time against a primary source]
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Thomas A. Gregg) , "When your smile surprised me", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Poésies de Armand Silvestre, 1872-1878. La Chanson des Heures, Paris, Alphonse Lemerre, 1887, page 188.
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