LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,216)
  • Text Authors (19,694)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,115)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Vingt mélodies

by Georges Rupès (1834 - 1902)

1. Adieu Lyda
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Chère âme, adieu ! que la brise du soir,
Fidèle écho d'un cœur au désespoir,
En soupirant t'arrive !
Adieu, Lyda ; je viendrai chaque jour
T'attendre ici ; mais presse ton retour,
Si tu veux que je vive !

Sans toi, du ciel l'azur est nébuleux,
Du rossignol le chant mélodieux
A des accents funèbres ...
La rose perd son enivrante odeur,
L'eau son crystal, le matin sa fraîcheur,
Le jour n'est que ténèbres !

Hier encor tout n'était que bonheur,
Parfum, lumière, harmonie et douceur
Avant l'adieu suprême !
Tu pars, hélas ! Mais mon regard te suit
Comme il suivrait une étoile la nuit ...
Reviens, Lyda ! je t'aime !

Text Authorship:

  • by Anonymous / Unidentified Author ( Vicomte de N*** )

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

2. Algyre  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Le cœur blessé, les yeux en larmes ;
Ce cœur ne songe qu'à vos charmes :
Vous êtes mon unique amour :
Jour et nuit pour vous je soupire :
Si vous m'aimez à votre tour,
J'aurai tout ce que je désire.

Je vous offre sceptre et couronne ;
Mon sincère amour vous les donne :
À qui puis-je mieux les donner ?
Roi trop heureux sous votre empire,
Te croirai doublement règner
Si j'obtiens ce que je désire.

Text Authorship:

  • by Henri de Bourbon, Henri IV (1553 - 1610), written 1599

See other settings of this text.

Confirmed with Gustave Masson, La Lyre Française, London, MacMillan and Co., 1898, page 133. It is titled "Chanson" in this publication, but had no title when first written in a letter to Catherine Henriette de Balzac d'Entragues, Marquise de Verneuil, in August 1599.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

3. Amour et doute
 (Sung text)

Language: French (Français) 
N'outrage pas  dans tes  murmures
Les craintes de mon cœur jaloux,
Et cet amour que tu me jures,
Sera-t-il éternel pour nous ?
Qui bénit peut aussi maudire,
Et l'heureux  un jour est martyr ;
Je crois en toi, mais puis-je dire
Que ton amour ne peut mentir ?

Tu sais d'où viennent mes tristesses,
Hélas ! parfois un vent cruel,
Qui change et tarit nos ivresses,
D'une ombre voile notre ciel !
Je t'aime trop pour savoir lire
Le destin qu'il faut pressentir ;
Je n'oserai jamais prédire
Que ton amour pourrait mentir !

Mais, non ! que mes fatales craintes
S'apaisent dans mon faible cœur ;
Tu n'entendras jamais mes plaintes,
Je ne croirai qu'à mon bonheur.
On peut aimer qui vous déchire
Et pardonner au repentir ;
Oui, j'oublierai dans un sourire
Que ton amour a pu mentir !

Text Authorship:

  • by Émile Kaufmann (b. 1830)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

4. La brise à la fleur
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Sur les bords d'un ruisseau que ride
Le souffle d'un vent parfumé,
Une fleur suave et candide
Ouvrait son calice embaumé.
Sous l'ombrage mélancolique
D'un chêne aux rameaux déjà vieux,
Zéphyr charmait la fleur pudique
Par un langage harmonieux.
Il disait : Fleur tendre
Qui vis seule au bois,
Tu pourras entendre
Une douce voix.

Ce sera l'abeille dorée
Qui viendra te prendre son miel
Et qui te dira la durée
Des choses du séjour mortel.
L'abeille, c'est l'amitié chère,
Qui partage tous nos plaisirs,
Que nous aidons et qui tempère
L'ardeur de tous nos vains désirs.
Oh ! crois-moi, fleur tendre,
Qui vis seule au bois,
Tu pourras entendre
Une douce voix.

Et du papillon dont l'absence
Ne t'afflige pas en ce jour,
Ton cœur malgré son innocence
Osera désirer l'amour,
Qui sait peut-être au moment même
Où je te parle, chaste fleur,
Il en est un qui  tout bas t'aime
Et garde son secret au cœur.
Oui, bientôt, fleur tendre,
Qui vis seule au bois,
Tu sauras comprendre
Cette douce voix.

Text Authorship:

  • by Émile Kaufmann (b. 1830)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

5. Célébrons le Seigneur !
 (Sung text)

Subtitle: Hymne

Language: French (Français) 
Fier Océan, vallons, vertes collines,
Superbes monts, torrents impétueux,
Souffles puissants, aquilons, voix divines,
Vastes forêts au front majestueux !
C'est lui, c'est le Dieu Créateur
Dont la voix éclate et murmure ;
Son amour remplit la nature ;
Célébrons le Seigneur,
Notre Dieu Créateur !

Astre brillant qui verses tes lumières,
Nous inondant d'un éclat radieux ;
O sainte nuit qui dévoile les sphères
Dont la splendeur illumine les cieux !
C'est lui, c'est le Dieu Créateur,
Qui vous a semés dans l'espace.
Par lui tout parait, tout s'efface ;
Célébrons le Seigneur,
Notre Dieu Créateur !

Et vous mortels, vous enfants de la terre,
Prosternez-vous devant le Tout Puissant ;
Son fils divin (Adorable mystère !)
Pour vous sauver vous a donné son sang.
C'est lui, c'est le Dieu rédempteur !
Lui seul est le salut du monde !
Qu'à sa voix notre cœur réponde :
Célébrons le Seigneur,
Notre Dieu Rédempteur !

Text Authorship:

  • by Émile Kaufmann (b. 1830)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

6. Chanson d'été
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Veux-tu que nous allions
Dans les blés, Madeleine,
Cueillir les papillons
Et les fleurs de la plaine ?
Au vent tes cheveux blonds
Et ta main dans la mienne,
Veux-tu que nous allions
Dans les blés, Madeleine ?

Souviens-toi, l'autre été,
Combien tu fus heureuse,
Quand nous avons été
Tous deux, mon amoureuse,
Rêver en liberté
Dans la Gerbée ombreuse.
Souviens-toi, l'autre été,
Combien tu fus heureuse !

Les jolis papillons
Te narguent, Madeleine,
Et les joyeux grillons
T'appellent dans la plaine.
Vois, dans l'or des sillons
Les bleuets par centaine !
Veux-tu que nous allions
Dans les blés, Madeleine !

Text Authorship:

  • by Oscar de Poli, Vicomte (1838 - 1908)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

7. Désillusion  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Toute espérance, enfant, est un roseau.
Dieu dans ses mains tient nos jours, ma colombe ;
Il les dévide à son fatal fuseau,
Puis le fil casse et notre joie en tombe ;
Car dans tout berceau
Il germe une tombe.

Jadis, vois-tu, l'avenir, pur rayon,
Apparaissait à mon âme éblouie,
Ciel avec l'astre, onde avec l'alcyon,
Fleur lumineuse à l'ombre épanouie.
Cette vision
S'est évanouie !

Si, près de toi, quelqu'un pleure en rêvant,
Laisse pleurer sans en chercher la cause.
Pleurer est doux, pleurer est bon souvent
Pour l'homme, hélas ! sur qui le sort se pose.
Toute larme, enfant,
Lave quelque chose.

Text Authorship:

  • by Victor Hugo (1802 - 1885), appears in Les Rayons et les Ombres, no. 39

See other settings of this text.

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

8. L'idylle du passé
 (Sung text)

Language: French (Français) 
J'ai revu l'endroit embaumé,
Rose, où nous avons tant aimé
A la saison dernière,
Et tout comme par le passé
Mon cœur aunait recommencé
L'idylle printanière !

Dans notre vieux chêne chantait
Un doux rossignol, et c'était,
Je vous jure, le même
Qui chartait au feuillage épais,
L'autre printemps, quand je disais
Tout bas : Rose, je t'aime !
J'ai revu l'endroit embaumé etc.

Dans le frais calice des fleurs
Je vis pareilles à des pleurs
Des gouttes de rosée ;
Et vous ne croirez pas ceci,
Je me mis à pleurer aussi
Notre idylle brisée.
J'ai revu l'endroit embaumé etc.

Text Authorship:

  • by Oscar de Poli, Vicomte (1838 - 1908)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

9. Il est parti !
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Il est parti ! mon esprit eu délire
Essaie en vain de croire à son retour,
Vers l'inconnu ce penchant qui l'attire
A dans  son cœur su remplacer l'amour.
N'écoutant rien, ni larmes, ni prière,
Bien loin de moi pour toujours il a fui.
Lui que j'aimais à l'égal de ma mère,
Il est parti ! Il est parti !

Il est parti ! dans cette chambre close
Son souvenir me charmera longtemps,
Sa main pour moi la parait tout en rose,
Car il m'aimait comme on aime à vingt ans !
Par son amour, j'oubliais ma misère,
Et le bonheur habitait notre nid.
Lui qui rendait la peine si légère,
Il est parti ! Il est parti !

Il est parti ! mais  dans ses longs voyages
Trouvera-t-il en chemin le bonheur?
Aimera-t-il quelques beautés volages
Qui sans pitié tortureront son cœur !
Ah ! qu'en tous lieux mon amour le devance,
Comme jadis, que son nom soit béni !
Lui qui m'apprit à chérir l'existence,
Il est parti ! Il est parti !

Text Authorship:

  • by Alexis Cardon

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

10. Je suis jaloux
 (Sung text)

Subtitle: Valse chantée

Language: French (Français) 
J'entends une valse entraînante,
Viens,  sans retard, partons tous deux,
Car ta beauté trop séduisante
Me rend, hélas ! bien malheureux !
Tu me ravis ainsi parée,
Tu charmes les regards de  tous ;
Je t'aime tant ! mon adorée,
Quittons ce bal, je suis jaloux !

Si j'étais puissant en ce monde,
Pour te plaire j'achèterais
Tous les diamants de Golconde,
Qu'avec bonheur je t'offrirais.
A mes serments toujours fidèle
Je voudrais vivre à tes genoux,
Que pour moi seul, tu sois plus belle ;
Pardonne-moi, je suis jaloux !

Quand tu passes vive et légère,
Penchée au bras de ton valseur,
J'éprouve une douleur amère,
Qui me pénètre au fond du cœur !
De mes reproches, tu t'alarmes,
Je le vois dans tes yeux si doux ;
Ah ! par pitié, sèche tes larmes,
Je ne veux plus être jaloux !

Text Authorship:

  • by Félix de Lange

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

11. Mémoires d'une rose
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Un matin la pauvre petite
Dans un bosquet silencieux,
Parmi la blanche clématite,
S'ouvrit aux doux rayons des cieux.

Pour la fleur qui venait d'éclore,
Combien ce souffle du printemps,
Combien cette première aurore
Avaient de charmes enivrants !

La rose à ces tendres féeries
Souriait pour s'épanouir ;
Mais à ses compagnes fleuries,
Méchant, tu viens pour la ravir.

Fleur, par la brise caressée,
A ton destin rien n'est égal,
Car tu vas d'une fiancée
Embellir le bouquet de bal.

Pâle, dans la foule brillante,
La fleur au salon manquait d'air ;
Elle regrettait, languissante,
Ce jour passé comme l'éclair.

Puis, dans le quadrille entrainée,
Le pied d'un danseur importun,
Foula la pauvre abandonnée,
Qui l'enivrait de son parfum.

Text Authorship:

  • by Louis-François Tourte (1816 - 1891), as Francis Tourte

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

12. Pastel
 (Sung text)

Subtitle: Portrait

Language: French (Français) 
Je connais une fille d'Eve
Aux yeux bleus comme les lapis ;
Plus belle que le plus beau rêve
Et plus blonde que les épis.

Elle sourit comme les anges,
Et ce sourire harmonieux,
Comme un rayon mystérieux
Donne au cœur des frissons étranges.
C'est une rose de vingt ans,
Frêle comme la sensitive,
Dont le chaste parfum captive
Mieux que les plus tendres romans.
Je connais une fille d'Eve etc.

Elle a juré d'aimer toujours
En baisant un rameau de lierre ;
Ils sont deux qui croient sur la terre
A l'éternité des amours.
Il n'est pas une fille d'Eve
Qui soit plus aimée ici-bas ;
Et pour que ce pastel s'achève,
Son nom, son nom ne se dit pas.
Je connais une fille d'Eve etc.

Text Authorship:

  • by Oscar de Poli, Vicomte (1838 - 1908)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

13. Pastorale Languedocienne
 (Sung text)

Subtitle: Doux agnelets, sur la tendre herbette

Language: French (Français) 
Doux agnelets, sur la tendre herbecette,
M'en vays cherchant l'object de mon amour.
Mon brave chien garde la troupelette ;
Veille, Médor ! jusques à mon retour.

Là-bas ay veu ma belle Janounette,
Le long du ru les flours va ramasser.
A deux genaux, lui dirai : ma fillette,
Rends moy mon cueur, mon cueur en un bayser.

Amour chéri, Jane, mon Estellette,
Ange du ciel, mon bouquet parfumé,
Laisse cueillir sur ta bouche rosette,
Un seul bayser, doulx thrésor bien aymé.

«Non, pas encor amy, va-t'en bien vite ;
Le meschant loup ne craint que le berjer.
J'entends sa voix, Médor a pris la fuyte ;
Va-t'en, va-t'en ; à demain de bayser. »

Le lendemain, sous la verte saulée,
Triste, éperdu, seulet, désespéré,
Pauvre berjer à l'âme désolée,
Pleurait l'amy par le loup dévoré.

« Ne ploure plus, » dit la bonne Janette ;
« A ta douleur ne puys rien refuser
Qu'aux pleurs amers succède la risette ;
Voici mon cueur, mon cueur dans un bayser. »

Text Authorship:

  • Singable translation by Aristide Lomon

Based on:

  • a text in Occitan by Lucien Mengaud (1805 - 1877)
    • Go to the text page.

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

14. Plaintes d'Aristée
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Le berger Aristée à la source sacrée
Vint s'asseoir à pas languissants,
Et Cyrène, sa mère adorée
Écoutait ses tristes accents.

M'entends-tu ? je t'appelle ! O ma mère, ô Cyrène
Que les nymphes pour moi te disent mes douleurs !
Que l'onde du Pénée auprès de moi t'emmène ;
J'ai perdu mes essaims, viens les rendre à mes pleurs.
A ma mère attristée,
Écho qui sais gémir,
Viens redire Aristée,
Aristée aussi veut mourir.

Abeilles de l'Ibla, de vos ruches fécondes
Quelle furie, hélas ! a détruit les travaux ?
Et toi, devin Protée, en ces grottes profondes,
Viens rendre à  mon espoir des oracles nouveaux !
Exauce, ô vieux Protée,
Mon suprême désir,
Ou bientôt Aristée
Aussi va mourir.

Illusions, plaisirs, êtes-vous ces abeilles,
Que les vents désastreux ont fait périr un jour ?
Ah ! je vous reconnais, fruits perdus de nos veilles,
Œuvres des insensés ! mécomptes de l'amour !
Et notre âme emportée
Vers qui nous fait souffrir
Dit encore : Aristée
Aussi va mourir.

Text Authorship:

  • by Émile Kaufmann (b. 1830)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

15. Premier amour
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Premier amour,
Chaste poème,
Jusqu'à son dernier jour
Comme l'on t'aime !

C'était un jour du mois de mai,
Je rencontrai Marie
Cueillant des fleurs dans la prairie,
Et je l'aimai.
Un jour, quand j'osai le lui  dire,
Elle me fit un doux sourire !
Premier amour etc.

Il m'en souvient, j'avais vingt ans,
Marie en avait seize,
Et nos cœurs s'enivraient à l'aise
De leur printemps.
Comme un beau rêve elle était belle,
Et les blés étaient moins blonds qu'elle !
Premier amour etc.

Mais les amours sont inconstants
Dans la vingtième année,
Et l'idylle trop tôt fanée
N'eut qu'un printemps !
Mais la souvenance, ô Marie,
N'en est pas encore flétrie !
Premier amour etc.

Text Authorship:

  • by Oscar de Poli, Vicomte (1838 - 1908)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

16. Rappelle‑toi
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rêvant sous son voile argenté ;
À l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite.
Écoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.

Rappelle-toi, lorsque les destinées
M'auront de toi pour jamais séparé,
Quand le chagrin, l'exil et les années
Auront flétri ce cœur désespéré ;
Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême !
L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Tant que mon cœur battra,
Toujours il te dira:
Rappelle-toi.

Rappelle-toi, quand sous la froide terre
Mon cœur brisé pour toujours dormira;
Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
Sur mon tombeau doucement s'ouvrira.
Je ne te verrai plus; mais mon âme immortelle
Reviendra près de toi comme une sœur fidèle.
Écoute, dans la nuit,
Une voix qui gémit :
Rappelle-toi.

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Rappelle-toi", appears in Poésies nouvelles

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Qi Feng Wu) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
  • FRE French (Français) (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Note: the poem first appeared in Voyage où il vous plaira by Tony Johannot Alfred de Musset et P.-J. Stahl, éd. J. Hetzel, Paris, 1843, with music apparently not by Mozart. It is preceded by the following:

             (Vergiss mein nicht.)
Paroles faites sur la musique de Mozart.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Johann Winkler

17. S'il était là !
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Le soleil rayonne,
L'oranger fleurit,
L'insecte bourdonne,
L'oiseau chante au nid.
Moi,  je vais rêveuse,
Dès que l'aube a lui,
C'est la vie heureuse,
Mais ce n'est pas lui !
Lui qu'à son aurore
Mon cœur appela,
Je l'appelle encore !
Ah ! s'il était là !

Avec lui les larmes,
Si tristes pourtant,
Auraient tous ces charmes
Que mon cœur attend.
Encore une année
Hélas ! sans amour !
Pauvre abandonnée,
Viendra-t-il ton jour ?
Lui qu'à son aurore etc.

Text Authorship:

  • by Oscar de Poli, Vicomte (1838 - 1908)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

18. Si vous m'aimiez !
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Si vous m'aimiez, vous auriez conscience
Des maux que vous me faites éprouver ;
Vous ne pourriez prolonger votre absence,
Lorsque partout je cherche à vous trouver.

Si vous m'aimiez, sans me voir ou m'écrire,
Pourriez-vous donc rester même un seul jour ?
Quand on le peut, s'aimer sans se le dire,
En vérité, ce n'est pas de  l'amour.

Si vous m'aimiez, troubleriez-vous ma vie
Par vos retards et par votre froideur ?
Quand mon âme par vous seule est ravie,
Chercheriez-vous à me briser le cœur ?

Text Authorship:

  • by Eugène, Marquis de Lonlay (1815 - 1866)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

19. Tout nous dit d'espérer
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Tout nous dit d'espérer ; le ciel dit à la terre :
Espère en mes rayons ;
Il dit au laboureur courbé sous la misère :
Espère en tes sillons !
L'oiseau qui sent venir l'hiver aux blanches ailes
S'envole en espérant des rivages meilleurs.
Pis le printemps revient avec les hirondelles
Et nous fait espérer des fleurs, des fleurs.

Tout nous dit d'espérer ; la source qui bouillonne
Et le nuage errant,
Le silence des bois, l'abeille qui bourdonne,
Et le flot écumant.
Le cyprès toujours vert, quand tout se fane et tombe,
D'un saint et vague espoir fait rêver notre cœur.
Son ombrage pieux verse encore à la tombe,
L'éclat, la vie et la fraîcheur.

Tout nous dit d'espérer ; la joie et la tristesse,
La nuit sombre et le jour ;
les rires d'enfants, les pleurs de la vieillesse
Et les serments d'amour.
Ah ! laissez à la vie un parfum d'espérance ;
La foi dans l'avenir fait braver la douleur.
Tout en nous se flétrit, quand s'éteint la croyance,
Et le jour n'a plus de lueur.

Text Authorship:

  • by J. A. de Rostan, Baron (flourished c1859)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler

20. Voix aimée
 (Sung text)

Language: French (Français) 
Dis-moi, chère enfant soucieuse,
Écoutes-tu seule au vallon
Une plainte mystérieuse
Ou quelque lointaine chanson ?
Oui, j'écoute là-bas sous cet ombrage,
Un chant d'amour et de bonheur.
Ah ! je ne puis le voir à travers le feuillage,
Mais sa voix a ravi mon cœur.

Enfant au lever de l'aurore,
Et plus souriante en ce jour,
Dis-moi : ne vas-tu pas encore
Écouter cette voix d'amour ?
Oui, car j'ai vu celui dont la chanson m'enivre,
Quad je vais rêver près du bois,
Il se cachait, hélas ! et je ne pouvais vivre
Que par le charme de sa voix.

Ce soir dans ton regard si tendre
Brille un éclat plus radieux,
Sa voix, a-t-elle fait entendre,
Enfant, des sons délicieux ?
Oui, pour moi sa chanson était encor plus belle ;
Elle nous charmait tous les deux
Et disait qu'à l'amour on doit rester fidèle.
Oh ! Comme nous étions heureux !

Text Authorship:

  • by Émile Kaufmann (b. 1830)

Go to the general single-text view

Researcher for this page: Johann Winkler
Total word count: 2499
Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris