LiederNet logo

CONTENTS

×
  • Home | Introduction
  • Composers (20,294)
  • Text Authors (19,829)
  • Go to a Random Text
  • What’s New
  • A Small Tour
  • FAQ & Links
  • Donors
  • DONATE

UTILITIES

  • Search Everything
  • Search by Surname
  • Search by Title or First Line
  • Search by Year
  • Search by Collection

CREDITS

  • Emily Ezust
  • Contributors (1,116)
  • Contact Information
  • Bibliography

  • Copyright Statement
  • Privacy Policy

Follow us on Facebook

Six Mélodies de Gaetano Braga

by Gaetano Braga (1829 - 1907)

1. À une fleur  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Que me veux-tu, chère fleurette,
Aimable et charmant souvenir?
Demi-morte et demi-coquette,
Jusqu'à moi qui te fait venir?

Sous ce cachet enveloppé,
Tu viens de faire un long chemin.
Qu'as-tu vu? que t'a dit la main 
Qui sur le buisson t'a coupée?

N'es-tu qu'une herbe desséchée
Qui vient achever de mourir?
Ou ton sein, prêt à refleurir,
Renferme-t-il une pensée?

Ta fleur, hélas! a la blancheur
De la désolante innocence;
Mais de la craintive espérance
Ta feuille porte la couleur.

As-tu pour moi quelque message?
Tu peux parler, je suis discret.
Ta verdure est-elle un secret?
Ton parfum est-il un langage?

S'il en est ainsi, parle bas,   
Mystérieuse messagère;   
S'il n'en est rien, ne réponds pas;
Dors sur mon coeur, fraîche et légère.

Je connais trop bien cette main,
Pleine de grâce et de caprice,
Qui d'un brin de fil souple et fin
A noué ton pâle calice.

Cette main là, petite fleur,
Ni Phidias ni Praxitèle
N'en auraient pu trouver la soeur
Qu'en prenant Vénus pour modèle.

Elle est blanche, elle est douce et belle,
Franche, dit-on, et plus encor;
A qui saurait s'emparer d'elle
Elle peut ouvrir un trésor.

Mais elle est sage, elle est sévère;
Quelque mal pourrait m'arriver.
Fleurette, craignons sa colère,
Ne dis rien, laisse-moi rêver.

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "À une fleur", appears in Poésies nouvelles

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , "A una flor", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Victoria de Menil) , "To a flower", copyright ©, (re)printed on this website with kind permission

First published in Revue des deux mondes, December 1, 1841.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

2. Mandoline

Subtitle: Sérénade

Language: French (Français) 
Dans les airs, dans les champs, sur les eaux
 . . . . . . . . . .

— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —

Text Authorship:

  • by Eugène Bercioux (1822 - 1898)

Go to the general single-text view

3. Ninon  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
(Elle s'assoupit. - On entend par la fenêtre le bruit d'une
guitare et une voix.)

 Ninon! Ninon! que fais-tu de la vie?
 L'heure s'enfuit, le jour succède au jour;
 Rose ce soir, demain flétrie,
 Comment vis-tu, toi qui n'as pas d'amour?

Ninon, s'éveillant:
[ Est-ce un rêve? J'ai cru qu'on chantait dans la cour?]1

La Voix, au dehors:
[ Regarde-toi, la jeune fille,
 Ton cœur bat et ton œil pétille,]2
 [Aujourd'hui le printemps, Ninon, demain l'hiver!]3
 Quoi ! tu n'as pas d'étoile et tu vas sur la mer,
 Au combat sans musique, en voyage sans livre ;
 Quoi ! tu n'as pas d'amour et tu parles de vivre !
 Moi, pour un peu d'amour je donnerais mes jours ;
 Et je [tes]4 donnerais pour rien sans les amours.

Ninon:
[ Je ne me trompe pas; - singulière romance!
 Comment ce chanteur-là peut-il savoir mon nom?
 Peut-être sa beauté s'appelle aussi Ninon.]1

La Voix:
 Qu'importe que le jour finisse et recommence
 Quand d'une autre existence le cœur est animé,
 Ouvrez-vous, jeunes fleurs, si la mort vous enlève,
 La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve,
 Et vous aurez vécu, si vous avez aimé.

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), no title, appears in A quoi rêvent les jeunes filles, Act 1, Scene 1

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Amy Pfrimmer) , copyright © 2019, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)
1 omitted by Franck, Jongen, and Tosti.
2 omitted by Tosti.
3 Tosti: "Ninon, demain l'hiver! Aujourd'hui le printemps,"
4 Jongen: "les"

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

4. A quoi bon entendre  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
À quoi bon entendre
Les oiseaux des bois ?
L'oiseau le plus tendre
Chante dans ta voix.

Que Dieu montre ou voile
Les astres des cieux !
La plus pure étoile
Brille dans tes yeux.

Qu'avril renouvelle
Le jardin en fleur !
La fleur la plus belle
Fleurit dans ton cœur.

Cet [oiseau]1 de flamme,
Cet astre du jour,
Cette fleur de l'âme,
S'appelle l'amour !

Text Authorship:

  • by Victor Hugo (1802 - 1885), "La Chanson des Lavandieres", appears in Ruy Blas, Act 2, Scene 1, first published 1838

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
  • DUT Dutch (Nederlands) [singable] (Jos. Van de Vijver) , "Serenade"
  • ENG English (Emily Ezust) , no title, copyright © 2016
  • SPA Spanish (Español) (Alberto Bonati) , "Para qué escuchar", copyright © 2007, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)
1 Chabrier: "fleur"

Researcher for this page: Ted Perry

5. Adieux à Suzon  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Adieu Suzon, ma rose blonde,
Qui [fut à moi]1 pendant huit jours ;
Les plus [courts]2 plaisirs de ce monde
Souvent font les meilleurs amours.
Sais-je, au moment où je te quitte,
Où m'entraîne mon astre errant ?
Je m'en vais pourtant, ma petite,
Bien loin, bien vite,
Toujours courant.

Je pars, et sur [ta lèvre ardente
Brûle encor mon]3 dernier baiser.
Entre mes bras, chère imprudente,
Ton beau front vient se reposer.
Sens-tu mon coeur, comme il palpite ?
Le tien, comme il battait gaiement !
Je m'en vais pourtant, ma petite,
Bien loin, bien vite,
Toujours t'aimant.

Paf ! c'est mon cheval qu'on apprête.
Enfant, que ne puis-je en chemin
Emporter ta mauvaise tête,
Qui m'a tout embaumé la main !
Tu souris, petite hypocrite,
Comme la nymphe, en t'enfuyant.
Je m'en vais pourtant, ma petite,
Bien loin, bien vite,
Tout en riant.

Que de tristesse, et que de charmes,
Tendre enfant, dans tes doux adieux !
Tout m'enivre, jusqu'à tes larmes,
Lorsque ton cœur est dans tes yeux,
A vivre ton regard m'invite ;
Il me consolerait mourant.
Je m'en vais pourtant, ma petite,
Bien loin, bien vite,
Tout en pleurant.

Que notre amour, si tu m'oublies,
Suzon, dure encore un moment ;
Comme un bouquet de fleurs pâlies,
Cache-le dans ton sein charmant !
Adieu ; le bonheur reste au gîte,
Le souvenir part avec moi :
Je l'emporterai, ma petite,
Bien loin, bien vite,
Toujours à toi !

Text Authorship:

  • by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Adieux à Suzon", written 1844?, appears in Poésies nouvelles

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • CAT Catalan (Català) (Salvador Pila) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
  • ENG English (Qi Feng Wu) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)

First published in La Revue de Paris, May 1852.

1 Chabrier, Diémer, Massé: "m'as aimé" and Bizet: "m'a aimée"
2 Chabrier: "doux"
3 Diémer : "ma lèvre ardente / Brüle encor ton"

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

6. L'infinito  [sung text not yet checked]

Language: Italian (Italiano) 
Sempre caro mi fu quest'ermo colle,
E questa siepe, che da tanta parte
Dell'ultimo orizzonte il guardo esclude.
Ma sedendo e mirando, interminati
Spazi di là da quella, e sovrumani
Silenzi, e profondissima quiete
Io nel pensier mi fingo; ove per poco
Il cor non si spaura. - E come il vento
Odo stormir tra queste piante, io quello
Infinito silenzio a questa voce
Vo comparando: e mi sovvien l'eterno,
E le morte stagioni, e la presente
E viva, e il suon di lei. Così tra questa
Immensità s'annega il pensier mio,
E il naufragar m'è dolce in questo mare.

Text Authorship:

  • by Giacomo Leopardi (1798 - 1837), "L'infinito"

See other settings of this text.

Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Frederick Townsend) , "The Infinite", first published 1887
  • FRE French (Français) [singable] (Michel Orcel) , "L'infini", copyright ©
  • GER German (Deutsch) (Paul Heyse) , "Das Unendliche", written 1831
  • SPA Spanish (Español) (Calixto Oyuela) , "Lo infinito", written 1883

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
Total word count: 799
Gentle Reminder

This website began in 1995 as a personal project by Emily Ezust, who has been working on it full-time without a salary since 2008. Our research has never had any government or institutional funding, so if you found the information here useful, please consider making a donation. Your help is greatly appreciated!
–Emily Ezust, Founder

Donate

We use cookies for internal analytics and to earn much-needed advertising revenue. (Did you know you can help support us by turning off ad-blockers?) To learn more, see our Privacy Policy. To learn how to opt out of cookies, please visit this site.

I acknowledge the use of cookies

Contact
Copyright
Privacy

Copyright © 2025 The LiederNet Archive

Site redesign by Shawn Thuris