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Mélodies

by Robert Ravarin (1890 - 1917)

1. Sirène  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
La Sirène avait tes yeux clairs, 
Tes chers yeux inconstants et vagues,
Tes yeux pâles et sans éclairs, 
Tes yeux de la couleur des vagues. 

Et la Sirène avait ta voix, 
Ta voix troublante d'enfant blonde,
Quand elle attirait autrefois 
Les marins sous la mer profonde.

Et n'avait-elle pas ton cœur, 
Lorsque la perfide adorable
Souriait, de son air moqueur, 
A ces morts couchés sur le sable ?

Text Authorship:

  • by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Sirène", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Grant Hicks) , "Siren", copyright © 2025, (re)printed on this website with kind permission

Confirmed with Jean Lahor, L'Illusion, Paris, Alphonse Lemerre, 1888, page 61.

Note: in the third edition of L'Illusion, published in 1893, there was a typo in stanza 1, line 2, word 4 ("insconstants"). This typo did not appear in the 1888 edition.


Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Grant Hicks [Guest Editor]

2. L'Absente  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Je suis comme un pêcheur qui se prend à rêver
D'une perle dormant sous les vagues profondes,
D'une perle sans prix que nul n'a su trouver,
Pareilles à des yeux clairs, à de grands yeux de blondes.

Je cherche ainsi des yeux que nul n'aura su voir,
Très calmes et très doux, très tendres et très pâles,
Ayant, comme dans l'air les étoiles du soir,
L'éclat mystérieux des troublantes opales.

Et je cherche des seins, comme la chair des fleurs,
De douceur infinie et de clarté si blanche,
Que les lys, les lys seules ont de telle pâleurs,
La pâle tubéreuse ou la pâle pervenche.

Et j'appelle une enfant que je ne verrai pas,
Dont l'ensorcellement, les philtres et les charmes,
Ou les candeurs d'amour, m'arrachant d'ici-bas,
De mes yeux desséchés feraient sourdre des larmes.

Text Authorship:

  • by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "L'Absente", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875

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Confirmed with Jean Lahor, L'Illusion, Paris: Alphonse Lemerre, 1888, Page 10.


Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

3. Tendresse  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Mets ta main sur mes yeux : je ne veux plus rien voir
Et ne plus rien sentir, hors ta chère présence,
Puisque ainsi ta tendresse est mon unique espoir,
Et que ton amour sûr est ma seule croyance.

Mets ta main sur mes yeux, mets mon front sur ton cœur ;
Que ton âme de fleur me caresse et pénètre,
M'imprégnant d'une exquise et mortelle langueur,
Et fais descendre en moi le calme de ton être.

Text Authorship:

  • by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Tendresse", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , "Tenderness", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Confirmed with Jean Lahor, L'Illusion, Troisième édition, Paris, Alphonse Lemerre, 1893, pages 96-97.

Note: in the scores of Baton and Fleuret, the words "Puisque ainsi" are elided to form "Puisqu'ainsi" (stanza 1, line 3)


Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Paul Hindemith

4. L'Invisible baiser  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Malgré que ton corps blanc repose en son tombeau,
Ton regard luit toujours sur moi, tranquille et beau,
Et, pareil aux rayons des pâles nuits polaires,
M'illumine de ses clartés crépusculaires.

Oh ! quelquefois pour nous les liens les plus forts
Sont ces regards lointains qui nous viennent des morts !
Et comme il est puissant, ô mortes bien aimées,
L'invisible baiser de vos lèvres fermées !

Text Authorship:

  • by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "L'Invisible baiser", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875

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Confirmed with Jean Lahor, L'IllusionParis: Alphonse Lemerre, 1888, Page 42.


Researcher for this page: Grant Hicks [Guest Editor]

5. Adoration  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Je voudrais t'entourer de parfums angéliques, 
Je te voudrais bercer en d'anciennes musiques, 
Dont le charme trop doux ferait couler tes pleurs ; 
Je te voudrais parer de fleurs rares, de fleurs 
Souffrantes, qui mourraient pâles sur ton corps pâle ; 
Et je voudrais à l'heure où la mystique opale,  
La lune monterait dans le bleu firmament, 
Me pencher près de toi religieusement,
Et quand ton âme alors serait tout attendrie
Par la nuit languissante et d'étoiles fleurie,
Te murmurer, frôlé par tes cheveux soyeux, 
Des propos caressants et doux comme tes yeux.

Text Authorship:

  • by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Adoration", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Grant Hicks) , "Adoration", copyright © 2025, (re)printed on this website with kind permission

Confirmed with Œuvres de Jean Lahor. L'illusion, Paris, Alphonse Lemerre, 1925, page 14.


Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Grant Hicks [Guest Editor]

6. Lorsque tu reviendras

Language: French (Français) 
Lorsque tu reviendras de tes îles lointaines
 . . . . . . . . . .

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Text Authorship:

  • by Gabriel Nigond (1877 - 1937)

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7. Chanson

Language: French (Français) 
Souris sous ta mante et fuis en rêvant
 . . . . . . . . . .

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Text Authorship:

  • by Gabriel Nigond (1877 - 1937)

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8. Fin d'Automne

Language: French (Français) 
Fin d'Automne plus belle encore que l'Été
 . . . . . . . . . .

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Text Authorship:

  • by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Fin d'Automne", appears in L'or des minutes, poésies , in 1. Aujourd'hui, in 2. Les Choses, in Paysages, no. 3, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1905

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9. Allée  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
C’est une allée étroite et massive de buis.
Le plus vif soleil meurt dans ses épais rideaux
Et dès l’entrée on sent, sur le front et le dos,
Une opaque fraîcheur de caverne ou de puits.

Il y fait presque froid, il y fait presque nuit ;
Tant d’ombre coule au pied des grands murs végétaux
Qu’on s’étonne d’y voir, comme entre deux linteaux,
Onduler, bleu ruban, un peu d’azur qui luit.

Et soudain la paroi verte et profonde s’ouvre,
Et par la brèche, au bas du vieux parc, on découvre
Un paysage fin comme un fond de portrait :

C’est l’Anjou, ses coteaux légers, lourds de leurs vignes,
Sa Loire lente où dort la plaine aux longues lignes,
Et son beau ciel, si tendre à voir qu’on en mourrait…

Text Authorship:

  • by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Allée", appears in L'or des minutes, poésies , in 1. Aujourd'hui, in 2. Les Choses, in Paysages, no. 1, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1905

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Confirmed with Revue des Deux Mondes, 5e période, tome 25, 1905, pages 874-882.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

10. Au Soir

Language: French (Français) 
Vois-tu, dans la poussière, au son frais des clochettes
 . . . . . . . . . .

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Text Authorship:

  • by Gabriel Nigond (1877 - 1937)

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11. Quant à moi, si j'avais un beau parc  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Quant à moi, si j’avais un beau parc planté d’ifs,
Si, pour mettre à l’abri mon bonheur dans l’orage,
J’avais, comme ce riche, un parc au vaste ombrage,
Dédale s’égarant sous de sombres massifs ;

Si j’avais des bosquets, ô rossignols craintifs,
O cygnes, vos bassins ; votre sentier sauvage,
Vers luisants qui, le soir, étoilez le feuillage ;
Vos prés au grand soleil, petits grillons plaintifs ;

Je sais qui je voudrais cacher sous mes feuillées,
Avec qui secouer dans les herbes mouillées
Les perles que la nuit y verse de ses doigts,

Avec qui respirer les odeurs des rivières,
Ou dormir à midi dans les chaudes clairières,
Et tu le sais aussi, belle aux yeux trop adroits.

Text Authorship:

  • by Charles Baudelaire (1821 - 1867), no title, written c1840, first published 1871

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First published in Le Monde illustré, December 2, 1871; confirmed with Charles Baudelaire, Œuvres posthumes, Paris, Éd. du Mercure de France, 1908, pages 59-60.


Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

12. Le Nom

Language: French (Français) 
Je ne vous aime plus, vous que j'ai tant aimée
 . . . . . . . . . .

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Text Authorship:

  • by André Rivoire (1872 - 1930), "Le Nom", written 1904?, appears in Le Chemin de l'oubli, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1904

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13. Ennui

Language: French (Français) 
Encore un jour perdu qui décline et s'achève
 . . . . . . . . . .

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Text Authorship:

  • by André Rivoire (1872 - 1930), "Ennui", written 1904?, appears in Le Chemin de l'oubli, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1904

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14. Les Arbres  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Quand les terreaux, déjà roussis et purpurins,
Flamboient, sous les couchants mortuaires d’automne,
On voit, d’un carrefour livide et monotone,
Partir pour l’infini les arbres pèlerins ;
 
Les pèlerins s’en vont, grands de mélancolie,
Pensifs, pieux et lents, par les routes du soir,
Les pèlerins géants et lourds et laissant choir
Leur feuillage de pleurs de tristesse et de lie ;
 
Les pèlerins marchant invariablement,
Toujours, sur double rang, depuis combien d’années ?
Toujours, vers l’horizon et ses gloires fanées
Et son insurmontable et despotique aimant ;
 
Les pèlerins, dont les manteaux tout en lumière,
Mordus par le soleil vespéral qui s’endort,
Apparaissent ainsi que des vêtements d’or,
Traînés, dans un chemin d’encens et de poussière ;
 
Les pèlerins, aux vieux sommets houleux et fous,
Que regardent passer, le long de leurs sillages,
De mystiques hameaux et de fervents villages,
Courbés dans la prière et jetés à genoux.

Text Authorship:

  • by Émile Verhaeren (1855 - 1916), "Les Arbres", written 1887, appears in Les soirs, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1887

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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

15. Élégie I  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Blotti comme un oiseau frileux au fond du nid,
Les yeux sur ton profil, je songe à l'infini...
Immobile sur les coussins brodés, j'évoque
L'enchantement ancien, la radieuse époque,
Et les rêves au ciel de tes yeux verts baignés !
Et je revis, parmi les objets imprégnés
De ton parfum intime et cher, l'ancienne année
Celle qui flotte encor dans ta robe fanée...

Je t'aime ingénument. Je t'aime pour te voir.
Ta voix me sonne au cœur comme un chant dans le soir.
Et penché sur ton cou, doux comme les calices,
J'épuise goutte à goutte, en amères délices,
Pendant que mon soleil décroît à l'horizon
Le charme douloureux de l'arrière-saison.

Text Authorship:

  • by Albert Victor Samain (1858 - 1900), no title, appears in Le chariot d'or, in 2. Élégies, no. 7, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1901

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission

Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]

16. Élégie II  [sung text not yet checked]

Language: French (Français) 
Une douceur splendide et sombre
Flotte sous le ciel étoilé.
On dirait que, là-haut, dans l'ombre
Un paradis s'est écroulé.

Et c'est comme l'odeur ardente,
L'odeur fiévreuse dans l'air noir,
D'une chevelure d'amante
Dénouée à travers le soir.

Tout l'espace languit de fièvres
Du fond des cœurs mystérieux
S'en viennent mourir sur les lèvres
Des mots qui font fermer les yeux.

Et [dans]1 ma bouche où s'évapore
Le parfum des bonheurs derniers
Et de mon cœur vibrant encore
S'élèvent de vagues pitiés.

Pour tous ceux-là, qui, sur la terre,
Par un tel soir tendant les bras,
N'ont point dans leur cœur solitaire
Un nom à sangloter tout bas.

Text Authorship:

  • by Albert Victor Samain (1858 - 1900), no title, appears in Le chariot d'or, in 2. Élégies, no. 4, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1901

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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):

  • ENG English (Karen Kanakis) , "Elegy", copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission

View original text (without footnotes)
1 Boulanger, Cras: "de"

Researcher for this page: Laura L. Nagle
Total word count: 1037
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