La Sirène avait tes yeux clairs, Tes chers yeux insconstants et vagues, Tes yeux pâles et sans éclairs, Tes yeux de la couleur des vagues. Et la Sirène avait ta voix, Ta voix troublante d'enfant blonde, Quand elle attirait autrefois Les marins sous la mer profonde. Et n'avait-elle pas ton cœur, Lorsque la perfide adorable Souriait, de son air moqueur, A ces morts couchés sur le sable ?
Mélodies
by Robert Ravarin (1890 - 1917)
1. Sirène  [sung text not yet checked]
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- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Sirène", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875
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Confirmed with L'Illusion, Troisième édition, Paris, Alphonse Lemerre, 1893, p. 71.
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2. L'Absente
Je suis comme un pêcheur qui se prend à rêver/ D'une perle
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- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "L'Absente", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875
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3. Tendresse  [sung text not yet checked]
Mets ta main sur mes yeux : je ne veux plus rien voir Et ne plus rien sentir, hors ta chère présence, [Puisque ainsi]1 ta tendresse est mon unique espoir, Et que ton amour sûr est ma seule croyance. Mets ta main sur mes yeux, mets mon front sur ton cœur ; Que ton âme de fleur me caresse et pénètre, M'imprégnant d'une exquise et mortelle langueur, Et fais descendre en moi le calme de ton être.
Text Authorship:
- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Tendresse", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , "Tenderness", copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Confirmed with Jean Lahor, L'Illusion, Troisième édition, Paris, Alphonse Lemerre, 1893, pages 96-97.
1 Baton: "Puisqu'ainsi"Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Paul Hindemith
4. L'Invisible baiser
Malgré que ton corps blanc repose en son tombeau
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- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "L'Invisible baiser", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875
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5. Adoration  [sung text not yet checked]
Je voudrais t'entourer de parfums angéliques, Je te voudrais bercer en d'anciennes musiques, Dont le charme trop doux ferait couler tes pleurs ; Je te voudrais parer de fleurs rares, de fleurs Souffrantes, qui mourraient pâles sur ton corps pâle ; Et je voudrais à l'heure où la mystique opale, La lune monterait dans le bleu firmament, Me pencher près de toi religieusement, Et quand ton âme alors serait tout attendrie Par la nuit languissante et d'étoiles fleurie, Te murmurer, frôle par tes cheveux soyeux, Des propos caressants et doux comme tes yeux.
Text Authorship:
- by Henri Cazalis (1840 - 1909), as Jean Lahor, "Adoration", written 1875, appears in L'Illusion, in 1. Chants de l'Amour et de la Mort, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1875
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Confirmed with Œuvres de Jean Lahor. L'illusion, Paris, Alphonse Lemerre, 1906, page 14.
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6. Lorsque tu reviendras
Lorsque tu reviendras de tes îles lointaines
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7. Chanson
Souris sous ta mante et fuis en rêvant
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8. Fin d'Automne
Fin d'Automne plus belle encore que l'Été
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- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Fin d'Automne", appears in L'or des minutes, poésies , in 1. Aujourd'hui, in 2. Les Choses, in Paysages, no. 3, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1905
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9. Allée  [sung text not yet checked]
C’est une allée étroite et massive de buis. Le plus vif soleil meurt dans ses épais rideaux Et dès l’entrée on sent, sur le front et le dos, Une opaque fraîcheur de caverne ou de puits. Il y fait presque froid, il y fait presque nuit ; Tant d’ombre coule au pied des grands murs végétaux Qu’on s’étonne d’y voir, comme entre deux linteaux, Onduler, bleu ruban, un peu d’azur qui luit. Et soudain la paroi verte et profonde s’ouvre, Et par la brèche, au bas du vieux parc, on découvre Un paysage fin comme un fond de portrait : C’est l’Anjou, ses coteaux légers, lourds de leurs vignes, Sa Loire lente où dort la plaine aux longues lignes, Et son beau ciel, si tendre à voir qu’on en mourrait…
Text Authorship:
- by Fernand Gregh (1873 - 1960), "Allée", appears in L'or des minutes, poésies , in 1. Aujourd'hui, in 2. Les Choses, in Paysages, no. 1, Paris, Éd. Bibliothèque Charpentier, Eugène Fasquelle, first published 1905
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Confirmed with Revue des Deux Mondes, 5e période, tome 25, 1905, pages 874-882.
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10. Au Soir
Vois-tu, dans la poussière, au son frais des clochettes
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11. Quant à moi, si j'avais un beau parc  [sung text not yet checked]
Quant à moi, si j’avais un beau parc planté d’ifs, Si, pour mettre à l’abri mon bonheur dans l’orage, J’avais, comme ce riche, un parc au vaste ombrage, Dédale s’égarant sous de sombres massifs ; Si j’avais des bosquets, ô rossignols craintifs, O cygnes, vos bassins ; votre sentier sauvage, Vers luisants qui, le soir, étoilez le feuillage ; Vos prés au grand soleil, petits grillons plaintifs ; Je sais qui je voudrais cacher sous mes feuillées, Avec qui secouer dans les herbes mouillées Les perles que la nuit y verse de ses doigts, Avec qui respirer les odeurs des rivières, Ou dormir à midi dans les chaudes clairières, Et tu le sais aussi, belle aux yeux trop adroits.
Text Authorship:
- by Charles Baudelaire (1821 - 1867), no title, written c1840, first published 1871
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First published in Le Monde illustré, December 2, 1871; confirmed with Charles Baudelaire, Œuvres posthumes, Paris, Éd. du Mercure de France, 1908, pages 59-60.
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12. Le Nom
Je ne vous aime plus, vous que j'ai tant aimée
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Text Authorship:
- by André Rivoire (1872 - 1930), "Le Nom", written 1904?, appears in Le Chemin de l'oubli, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1904
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13. Ennui
Encore un jour perdu qui décline et s'achève
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- by André Rivoire (1872 - 1930), "Ennui", written 1904?, appears in Le Chemin de l'oubli, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1904
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14. Les Arbres  [sung text not yet checked]
Quand les terreaux, déjà roussis et purpurins, Flamboient, sous les couchants mortuaires d’automne, On voit, d’un carrefour livide et monotone, Partir pour l’infini les arbres pèlerins ; Les pèlerins s’en vont, grands de mélancolie, Pensifs, pieux et lents, par les routes du soir, Les pèlerins géants et lourds et laissant choir Leur feuillage de pleurs de tristesse et de lie ; Les pèlerins marchant invariablement, Toujours, sur double rang, depuis combien d’années ? Toujours, vers l’horizon et ses gloires fanées Et son insurmontable et despotique aimant ; Les pèlerins, dont les manteaux tout en lumière, Mordus par le soleil vespéral qui s’endort, Apparaissent ainsi que des vêtements d’or, Traînés, dans un chemin d’encens et de poussière ; Les pèlerins, aux vieux sommets houleux et fous, Que regardent passer, le long de leurs sillages, De mystiques hameaux et de fervents villages, Courbés dans la prière et jetés à genoux.
Text Authorship:
- by Émile Verhaeren (1855 - 1916), "Les Arbres", written 1887, appears in Les soirs, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1887
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Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]15. Élégie I  [sung text not yet checked]
Blotti comme un oiseau frileux au fond du nid, Les yeux sur ton profil, je songe à l'infini... Immobile sur les coussins brodés, j'évoque L'enchantement ancien, la radieuse époque, Et les rêves au ciel de tes yeux verts baignés ! Et je revis, parmi les objets imprégnés De ton parfum intime et cher, l'ancienne année Celle qui flotte encor dans ta robe fanée... Je t'aime ingénument. Je t'aime pour te voir. Ta voix me sonne au cœur comme un chant dans le soir. Et penché sur ton cou, doux comme les calices, J'épuise goutte à goutte, en amères délices, Pendant que mon soleil décroît à l'horizon Le charme douloureux de l'arrière-saison.
Text Authorship:
- by Albert Victor Samain (1858 - 1900), no title, appears in Le chariot d'or, in 2. Élégies, no. 7, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1901
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- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
16. Élégie II  [sung text not yet checked]
Une douceur splendide et sombre Flotte sous le ciel étoilé. On dirait que, là-haut, dans l'ombre Un paradis s'est écroulé. Et c'est comme l'odeur ardente, L'odeur fiévreuse dans l'air noir, D'une chevelure d'amante Dénouée à travers le soir. Tout l'espace languit de fièvres Du fond des cœurs mystérieux S'en viennent mourir sur les lèvres Des mots qui font fermer les yeux. Et [dans]1 ma bouche où s'évapore Le parfum des bonheurs derniers Et de mon cœur vibrant encore S'élèvent de vagues pitiés. Pour tous ceux-là, qui, sur la terre, Par un tel soir tendant les bras, N'ont point dans leur cœur solitaire Un nom à sangloter tout bas.
Text Authorship:
- by Albert Victor Samain (1858 - 1900), no title, appears in Le chariot d'or, in 2. Élégies, no. 4, Paris, Éd. du Mercure de France, first published 1901
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- ENG English (Karen Kanakis) , "Elegy", copyright © 2008, (re)printed on this website with kind permission
1 Boulanger, Cras: "de"
Researcher for this page: Laura L. Nagle