Ainsi, quand la fleur printanière, Dans les bois va s'épanouir, Au premier souffle du zéphyr Elle sourit avec mystère ; Et sa tige fraîche et légère, Sentant son calice s'ouvrir, Jusque dans le sein de la terre, Frémit de joie et de désir. Ainsi, quand ma douce Marie Entr'ouvre sa lévre chérie, Et lève, en chantant, ses yeux bleus, Dans l'harmonie et la lumière Son âme semble tout entière Monter en tremblant vers les cieux.
Douze Mélodies pour chant et piano, 1er volume
by Louis Bonnet
1. Marie  [sung text not yet checked]
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Marie", subtitle: "Sonnet", written 1842, appears in Poésies nouvelles, first published 1843
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English [singable] (Samuel Byrne) , "Marie"
Confirmed with Alfred de Musset, Poésies nouvelles (1836-1852), Paris, Charpentier, 1857, page 209. Note: first published in Voyage où il vous plaira, 1843.
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
2. Sérénade du passant  [sung text not yet checked]
Zanetto, chantant dans le lointain Mignonne, voici l'Avril ! Le soleil revient d'exil ; Tous le nids sont en querelles; L'air est pur, le ciel léger, Et partout on voit neiger Des plumes de tourterelles. Prends, pour que nous nous trouvions, Le chemin des papillons Et des frêles demoiselles; Viens, car tu sais qu'on t'attend Sous le bois, près de l'étang Où vont boire les gazelles !
Text Authorship:
- by François Coppée (1842 - 1908), no title, appears in Le Passant, Paris, Éd. Alphonse Lemerre, first published 1870
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Garrett Medlock) , copyright © 2019, (re)printed on this website with kind permission
3. Être deux
Être deux pour passer, dans le désert du monde
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Text Authorship:
- by Anonymous / Unidentified Author ( Baron de C*** )
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4. Rondeau de la nouvelle année
Que voulez-vous qu'on vous souhaite ?
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5. Folie espagnole
Salut à vous Andalousie ! Beau pays du gai boléro
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6. Sérénade
Quand sous ta fenêtre en pleurant ma belle/ Langoureusement je passe le soir
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7. Rappelle‑toi  [sung text not yet checked]
Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchanté ; Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive Passe en rêvant sous son voile argenté ; À l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite, Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite. Écoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi. Rappelle-toi, lorsque les destinées M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cœur désespéré ; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême ! L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon cœur battra, Toujours il te dira: Rappelle-toi. Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon cœur brisé pour toujours dormira; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira. [Je ne te verrai plus; mais]1 mon âme immortelle Reviendra près de toi comme une sœur fidèle. Écoute, dans la nuit, Une voix qui gémit : Rappelle-toi.
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Rappelle-toi", appears in Poésies nouvelles
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Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Qi Feng Wu) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Note: the poem first appeared in Voyage où il vous plaira by Tony Johannot Alfred de Musset et P.-J. Stahl, éd. J. Hetzel, Paris, 1843, with music apparently not by Mozart. It is preceded by the following:
(Vergiss mein nicht.) Paroles faites sur la musique de Mozart.1 Auteri-Manzocchi: "Tu ne verras plus, mais"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Johann Winkler
8. Sospir d'amour
Si doulce m'est la remembrance
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9. Si je vous le disais  [sung text not yet checked]
Si je vous le disais pourtant, que je vous aime, Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ? L'amour, vous le savez, cause une peine extrême ; C'est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ; Peut-être cependant que vous m'en puniriez. Si je vous le disais, que six mois de silence Cachent de longs tourments et des voeux insensés : Ninon, vous êtes fine, et votre insouciance Se plaît, comme une fée, à deviner d'avance ; Vous me répondriez peut-être : Je le sais. Si je vous le disais, qu'une douce folie A fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas : Un petit air de doute et de mélancolie, Vous le savez, Ninon, vous rend bien plus jolie; Peut-être diriez-vous que vous n'y croyez pas. Si je vous le disais, que j'emporte dans l'âme Jusques aux moindres mots de nos propos du soir : Un regard offensé, vous le savez, madame, Change deux yeux d'azur en deux éclairs de flamme ; Vous me défendriez peut-être de vous voir. Si je vous le disais, que chaque nuit je veille, Que chaque jour je pleure et je prie à genoux ; Ninon, quand vous riez, vous savez qu'une abeille Prendrait pour une fleur votre bouche vermeille ; Si je vous le disais, peut-être en ririez-vous. Mais vous n'en saurez rien. Je viens, sans rien en dire, M'asseoir sous votre lampe et causer avec vous ; Votre voix, je l'entends ; votre air, je le respire ; Et vous pouvez douter, deviner et sourire, Vos yeux ne verront pas de quoi m'être moins doux. Je récolte en secret des fleurs mystérieuses : Le soir, derrière vous, j'écoute au piano Chanter sur le clavier vos mains harmonieuses, Et, dans les tourbillons de nos valses joyeuses, Je vous sens, dans mes bras, plier comme un roseau. La nuit, quand de si loin le monde nous sépare, Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous, De mille souvenirs en jaloux je m'empare ; Et là, seul devant Dieu, plein d'une joie avare, J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous. J'aime, et je sais répondre avec indifférence ; J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ; Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ; Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance, Mais non pas sans bonheur ; je vous vois, c'est assez. Non, je n'étais pas [né]1 pour ce bonheur suprême, De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds. Tout me le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même... Si je vous le disais pourtant, que je vous aime, Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "À Ninon", written 1835, appears in Poésies nouvelles, first published 1837
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View original text (without footnotes)Note: first appeared in Emmeline, in La Revue des deux mondes, August 1, 1837, and later in Poésies nouvelles (1850), n°20.
1 Milhaud: "fait"Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
10. Stellae
O douce étoile/ Astre charmant/ Pour ton amant/ Lève ton voile
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11. Souvenir
Pourquoi garder son cœur lorsque l'amour l'appelle ?
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12. Monsieur demandez à ma tante
Ma nièce allons faites-vous belle
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