Ah ! Sonnez clochettes argentines
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
6 Nouvelles mélodies
Song Cycle by Marie Félicie Clémence de Reiset (1828 - 1907), as Vicomtesse de Grandval
1. Les Clochettes
Text Authorship:
- by Marie Félicie Clémence de Reiset (1828 - 1907), as Vicomtesse de Grandval
Go to the general single-text view
2. Si tu m'aimais !
Si tu m'aimais, O Julie,/ Je te donnerais ma vie
. . . . . . . . . .
— The rest of this text is not
currently in the database but will be
added as soon as we obtain it. —
Text Authorship:
- by Charles Reynaud (1844 - 1913), appears in Épîtres, contes & pastorales, in Julie, first published 1877
Go to the general single-text view
3. Chanson  [sung text not yet checked]
J'ai dit à mon cœur, à mon faible cœur : N'est-ce point assez d'aimer sa maîtresse ? Et ne vois-tu pas que changer sans cesse, C'est perdre en désirs le temps du bonheur ? Il m'a répondu : Ce n'est point assez, Ce n'est point assez d'aimer sa maîtresse ; Et ne vois-tu pas que changer sans cesse Nous rend doux et chers les plaisirs passés ? J'ai dit à mon cœur, à mon faible cœur : N'est-ce point assez de tant de tristesse ? Et ne vois-tu pas que changer sans cesse, C'est à chaque pas trouver la douleur ? Il m'a répondu : Ce n'est point assez Ce n'est point assez de tant de tristesse ; Et ne vois-tu pas que changer sans cesse Nous rend doux et chers les chagrins passés ?
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Chanson : J'ai dit à mon cœur...", appears in Premières poésies
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
4. Mignonne  [sung text not yet checked]
Mignonn', allon voir si la rose Qui ce matin avoit declose Sa robe de pourpr' au soleil, A point perdu, cette vesprée, Le plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las, voyés comm' en peu d'espace, Mignonn', ell' a dessus la place, Las, las, ses beautés laissé cheoir ! Ô vrayement maratre nature, Puis qu'une telle fleur ne dure, Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croiés, mignonne: Tandis que vostr' age fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillés, cueillés vostre jeunesse, Comm' à cette fleur, la viellesse Fera ternir vostre beauté.
Text Authorship:
- by Pierre de Ronsard (1524 - 1585), "À Cassandre"
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- CHI Chinese (中文) [singable] (Dr Huaixing Wang) , copyright © 2024, (re)printed on this website with kind permission
- ENG English (Faith J. Cormier) , no title, copyright © 2000, (re)printed on this website with kind permission
Somewhat modernized version used by Chaminade, Manduell, Strong, Tiersot, Wagner:
Mignonne, allons voir si la rose, Qui [ce matin avait desclose]1 Sa robe de pourpre au soleil, [N'a]2 point perdu cette vesprée Les [plis]3 de sa robe pourprée Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a, dessus la place, Las ! Las ! ses beautés laissé [cheoir]4 ! Ô [vraiment marâtre]5 nature, Puisqu'une telle fleur ne dure, Que du matin [jusques au]6 soir ! [Or donc, écoutez-moi,]7 Mignonne, Tandis que [votre]8 âge fleuronne [En]9 sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez [votre]8 jeunesse : [Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté.]101 Tiersot: "cette nuit avait déclose"
2 Strong, Tiersot: "A"
3 Tiersot: "lys"
4 Strong, Tiersot: "choir"
5 Tiersot: "vrayment marastre"
6 Strong: "jusqu'au"
7 Chaminade, Manduell: "Donc, si vous m'en croyez"; Strong, Tiersot: "Donc, si vous me croyez"
8 Tiersot: "vostre"
9 Chaminade: "Dans"
10 Manduell: "Comme à ceste fleur la vieillesse/ Fera ternir vostre beauté."; Tiersot: "Comme à ceste fleur la vieillesse/ Fera ternir vostre beauté."
Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator]
5. Rappelle‑toi  [sung text not yet checked]
Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchanté ; Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive Passe en rêvant sous son voile argenté ; À l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite, Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite. Écoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi. Rappelle-toi, lorsque les destinées M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cœur désespéré ; Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême ! L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon cœur battra, Toujours il te dira: Rappelle-toi. Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon cœur brisé pour toujours dormira; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira. [Je ne te verrai plus; mais]1 mon âme immortelle Reviendra près de toi comme une sœur fidèle. Écoute, dans la nuit, Une voix qui gémit : Rappelle-toi.
Text Authorship:
- by Louis Charles Alfred de Musset (1810 - 1857), "Rappelle-toi", appears in Poésies nouvelles
See other settings of this text.
Available translations, adaptations or excerpts, and transliterations (if applicable):
- ENG English (Qi Feng Wu) , copyright © 2023, (re)printed on this website with kind permission
- FRE French (Français) (Peter Low) , copyright © 2022, (re)printed on this website with kind permission
Note: the poem first appeared in Voyage où il vous plaira by Tony Johannot Alfred de Musset et P.-J. Stahl, éd. J. Hetzel, Paris, 1843, with music apparently not by Mozart. It is preceded by the following:
(Vergiss mein nicht.) Paroles faites sur la musique de Mozart.1 Auteri-Manzocchi: "Tu ne verras plus, mais"
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Johann Winkler
6. Chrysa  [sung text not yet checked]
Subtitle: Rêverie
De l'eau qui tombe goutte à goutte, Chrysa, je n'entends plus le bruit : Le ciel est clair, l'ouragan fuit ; L'oiseau joue au bord de la route. Entre les sentiers tortueux , Sous les verts buissons d'aubépines, Parmi les touffes d'églantines, Chrysa, veux-tu venir tous deux ? Les papillons du crépuscule De nouveau brillent étalés, Sous le vent la prairie ondule, La caille chante dans les blés .... Viens, avant que le jour finisse, Viens, Chrysa, donne-moi la main ; Du vallon prenons le chemin : L'heure aux doux songes est propice !...
Text Authorship:
- by Charles Dovalle (1807 - 1829), "La Campagne, après une pluie d'orage", appears in Le Sylphe, Poésies de Feu, Paris, Éd. Ladvocat, first published 1830
Go to the general single-text view
Confirmed with Charles Dovalle, Le sylphe: poésies de feu, Paris : Ladvocat, Palais royale, 1830, p. 121
Researcher for this page: Joost van der Linden [Guest Editor]