Ô toi, suprême accomplissement de la vie, Mort, ô ma mort, accours et parle-moi tout bas ! Jour après jour j'ai veillé pour t'attendre ; pour toi j'ai supporté les joies et les angoisses de la vie. Tout ce que je suis, tout ce que j'ai, et mon espoir et mon amour, tout a toujours coulé vers toi dans le mystére. Un dernier éclair de tes yeaux et ma vie sera tienne à jamais. On a tressé les fleurs et la couronne est prête pour l'époux. Après les épousailles l'épouseée quittera sa demeure et, seule, ira dans la nuit solitaire, à la rencontre de son Seigneur.
L'adieu à la vie: Quatre lyriques funèbres extraites du "Gitanjali" de Rabindranath Tagore
Song Cycle by Alfredo Casella (1883 - 1947)
1. Ô toi, suprême accomplissement de la vie  [sung text not yet checked]
Authorship:
- by André Gide (1869 - 1951), no title, appears in Gitanjali (L'Offrande lyrique), no. 91, first published 1914
Based on:
- a text in English by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in Gitanjali, no. 91, first published 1912
Based on:
- a text in Bangla (Bengali) by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in গীতাঞ্জলি (Gitanjali), no. 91 [text unavailable]
See other settings of this text.
Confirmed with Rabîndranâth Tagore. L’Offrande lyrique (Gitanjali). Traduction d'André Gide, Paris, Éditions de la Nouvelle revue française, 1917, pages 162-163.
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani
2. Mort, ta servante, est à ma porte  [sung text checked 1 time]
Mort, ta servante, est à ma porte. Elle a franchi la mer inconnue ; elle m'apporte ton appel. Le nuit est sombre et mon cœur est pereux -- pourtant je saisirai la lampe ; j'ouvrirai les vantaux et j'inclinerai mon accueil. Car c'est ta messagère qui se tient devant ma porte. Mains jointes, je l'honorerai de mes larmes. Je répandrai le trésor de mon cœur à ses pieds. Et elle s'en retournera, son message accompli, laissant sur mon matin son ombre sombre ; et dans la maison désolée rien ne restera plus, mon Seigneur, que moi-même à t'offrir en suprême don.
Authorship:
- by André Gide (1869 - 1951), no title, appears in Gitanjali (L'Offrande lyrique), no. 86
Based on:
- a text in English by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in Gitanjali, no. 86, first published 1912
Based on:
- a text in Bangla (Bengali) by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in গীতাঞ্জলি (Gitanjali), no. 86 [text unavailable]
Go to the single-text view
Confirmed with Rabîndranâth Tagore. L’Offrande lyrique (Gitanjali). Traduction d'André Gide, Paris, Éditions de la Nouvelle revue française, 1917, page 117-118.
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani
3. À cette heure du départ  [sung text checked 1 time]
À cette heure du départ, souhaitez-moi bonne chance, mes amis ! Le ciel est rougissant d'aurore ; le sentier s'ouvre merveilleux. Ne me demandex pas ce que j'emporte. Je pars en voyage les mains vides et le cœur plein d'attente. Je mettrai ma couronne nuptiale. Je n'ai pas revêtu la robe brune des pélerins ; sans crainte est mon esprit bien qu'il y ait des dangers en route. Au terme de mon voyage paraîtra l'étoile du soir, et les plaintifs accents des chants de la vesprée s'échapperont soudain de dessous l'arche royale.
Authorship:
- by André Gide (1869 - 1951), no title, appears in Gitanjali (L'Offrande lyrique), no. 94, first published 1914
Based on:
- a text in English by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in Gitanjali, no. 94, first published 1912
Based on:
- a text in Bangla (Bengali) by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in গীতাঞ্জলি (Gitanjali), no. 94 [text unavailable]
Go to the single-text view
Confirmed with Rabîndranâth Tagore. L’Offrande lyrique (Gitanjali). Traduction d'André Gide, Paris, Éditions de la Nouvelle revue française, 1917, pages 166-167.
Researcher for this page: Ferdinando Albeggiani
4. Dans une salutation suprême, mon Dieu  [sung text checked 1 time]
Dans une salutation suprême, mon Dieu, que tous mes sens se tendent et touchent ce monde à tes pieds. Pareil au nuage de juillet traînent bas sa charge d'averses, que mon esprit s'incline devant ta porte dans une suprême salutation. Que le cadences de mes chants confluent ent un accord unique, et rejoignement l'océan de silence dans une suprême salutation. Pareil au troupeau migrateur d'oiseaux qui, nuit et jour, revolent impatients vers les nids qu'ils ont laissés dans la montagne, que ma vie, ô mon Dieu, s'essore toute vers son gîte éternel dans une suprême salutation.
Authorship:
- by André Gide (1869 - 1951), no title, appears in Gitanjali (L'Offrande lyrique), no. 103, first published 1914
Based on:
- a text in English by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in Gitanjali, no. 103, first published 1912
Based on:
- a text in Bangla (Bengali) by Rabindranath Tagore (1861 - 1941), no title, appears in গীতাঞ্জলি (Gitanjali), no. 103 [text unavailable]
See other settings of this text.
Confirmed with Rabîndranâth Tagore. L’Offrande lyrique (Gitanjali). Traduction d'André Gide, Paris, Éditions de la Nouvelle revue française, 1917, pages 176-177.
Research team for this page: Emily Ezust [Administrator] , Ferdinando Albeggiani