French (Français) translations of Vier Lieder, opus 105

Quand à travers buissons et branchages
Je trace un chemin étroit dans la montée,
Cela devient pour moi si grand, si libre,
Que mon cœur se brise en deux.

Alors tout autour dans le royaume de la forêt
Les murs reculent,
La salle en feuillage forme une voûte
Au dessus de moi à une hauteur vertigineuse.

Presque chaque feuille est combinée
Pour me faire une aile,
De sorte que mon cœur
Languit tant pour l'infini.

Mais quand dans le vaste espace
En haut au bord de la montagne
Je me tiens au dessus de la vallée
Et que je regarde en bas,

Ah, comme cela devient étroit et resserré
Pour moi dans l'air oppressant.
Autour de ma tête si lourdement
Les nuages se penchent,

Menaçant de tomber,
Le crépuscule m'entoure,
Et dans une petite chambre
Mon cœur aspire à être.

Comme le ciel enfantin 
de ces yeux
Se ferme négligemment 
quand il est chargé de sommeil !
Ferme-les donc, 
quand la terre te tente :
Le ciel est en toi, 
dehors est l'envie !

Comme tes joues rougissent 
avec le sommeil !
Des roses de l'Éden 
ont soufflé sur elles :
Tes joues sont des roses, 
tes yeux sont le ciel,
Le matin est brillant, 
le jour céleste.

Comme les vagues dorées 
de tes boucles
Rafraîchissent le bord 
brûlant de tes tempes.
Tes cheveux dorés sont beaux, 
encore plus belle est la couronne dessus :
Rêve de laurier jusqu'à 
ce qu'il soit à toi.

Charmante petite bouche, 
les anges sont autour de toi,
En toi est l'innocence, 
en toi est l'amour !
Garde-les, petit enfant, 
garde-les fidèlement !
Tes lèvres sont des roses, 
tes lèvres sont la chaleur.

Comme un ange 
joint tes mains,
Joins-les ainsi un jour, 
quand tu iras te reposer !
Les rêves sont beaux, 
quand on prie :
Et le réveil te récompense 
avec un rêve.

Vous chers murs, charmants et confortables,
Qui m'entourez fraîchement,
Et jetez sur moi un éclat d'argent
Quand en haut la lune est pleine.
Un jour vous m'avez vu ici si triste,
Ma tête dans mes mains sans énergie,
Quand moi seul je voyais en moi
Et que personne ne me comprenait.

Maintenant une autre lumière est apparue par ici,
Le temps de la tristesse est passé,
Et beaucoup me suivent sur ce chemin
À travers la vie sacrée.
Le sort ne la volera jamais
De mon esprit fidèle,
Au fond de mon âme je la porte,
Où le sort n'arrive pas.

Toi, mur, tu m'imagines maussade comme avant,
Parce que c'est une joie tranquille ;
Quand tu brilles au clair de lune,
Mon cœur se gonfle.
À chaque fenêtre j'imagine alors
Une tête amie, penchée,
Qui pourtant regarde vers le ciel
Qui pourtant pense à moi.

Le carreau gèle, le vent est rude,
Le ciel de la nuit est pur et bleu.
Je suis assis dans ma petite chambre
Et regarde ce bleu pur.

Quelque chose me manque, je le sens bien,
Mon amour me manque, mon sang fidèle ;
Et je veux regarder les étoiles
Mes yeux doivent toujours se remplir de larmes.

Mon amour, où séjournes-tu donc si loin,
Ma belle étoile, étoile de mes yeux ?
Tu sais que je t'aime et que j'ai besoin de toi,
Les larmes arrivent à nouveau.

J'ai souffert pendant tant de jours,
Car aucun chant ne réussissait pour moi,
Car jamais il ne peut être obtenu de force
Pour murmurer librement comme le vent d'ouest.

Comme cela m'échauffe doucement à nouveau !
Regarde, c'est déjà un chant !
Même si le sort m'a séparé de mon amour,
Maintenant je sens que je peux chanter à nouveau.